16 mai 2010

Ou est la compassion????

Je reviens d'une visite à l'hôpital Fleury, Assez troublant!!!!

Nous attendons 6 heures avant de voir le médecin.... 5 heures sans appeler personne!!!!
Un seul médecin à l'urgence, et malheureusement elle a reçue 5 ambulances tour à tour.
Ou est la compassion pour notre personnel hospitalier???
Un seul médecin pour 5 ambulances et une salle d'urgence qui continue de s'emplir.
Finalement, c'est notre tour... nous devons nous rendent aux radiologies.

Radiologies de la hanche et lombo-sacrée.... je dois vous dire que les radiologues ne sont vraiment pas enthousiasmés de nous voir arriver!!!!
On les dérangent dans une discussion passionnante...
Comment faire pour se procurer certains articles et se les faire rembourser par le syndicat... nous serons témoins pendant toute la période des soins de cette discussion.

Nous laissons donc mon amie aux mains de ces 2 tyrans. Nos doutes se révélèrent fondés... aucune compassion!!!!
Mme. levez-vous et coucher vous sur le dos..... Il y a-t-il quelqu'un qui a pris la peine de lire le demande du médecin??? surement pas!!!...
car on aurait à tout le moins eue la compassion d'offrir de l'aide afin d'effectuer ses mouvements, difficilement exécutables avec ce type de traumatisme. AUCUNE COMPASSION!!!!
Une fois couché sur la table, une hanche ne touche pas suffisamment la table aux gouts des radiologistes. D'un coup brusque , on appuis fermement sur la hache entre la nomination de 2 types de formulaire à remplir afin d'avoir le maximum de remboursement!!! AUCUNE COMPASSION!!!!

La médecin de garde,demeurera sensible à cette douleur malgré les conditions de travail inacceptables.
Qui se soucient d'elle????.... surement pas notre bon gouvernement!!!!.... jamais il ne laisserait ces conditions se produire et il effectuerait les changements qui s'imposent le plus rapidement possible si moindre gène de compassion circulait toujours dans ses veines.

Pendant ce temps, des radiologistes qui se questionnent, sur la façon de soutirer le plus d'argent possible à un syndicat qui a oublié la compassion pour les patients.

23 avril 2010

Failles importantes en cancérologie

Québec peut faire plus et il le doit, estiment les médecins spécialistes

Gaétan Barrette
Gaétan Barrette
Contre le cancer, le Québec «peut faire plus» et «faire mieux», selon le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Non seulement «il le peut, mais il le doit», a insisté hier le Dr Gaétan Barrette devant les membres de la Coalition priorité cancer au Québec. Mais pour cela, il lui faut une véritable gouvernance capable de redresser un système qui n'est «certainement pas optimal» d'un «point de vue médical».

Les failles en cancérologie sont si importantes que la FMSQ a choisi d'en faire un point central de ses présentes négociations avec Québec. «C'est vraiment là que se retrouvent les grands défis des prochaines années en médecine spécialisée», a dit le Dr Barrette devant un public de convertis. Certes, les patients qui ont un cancer sont traités en priorité partout au Québec. Mais ils ne le sont pas tous selon les mêmes normes, encore moins avec les mêmes ressources.

Pour le Dr Barrette, c'est là le résultat d'un manque flagrant de gouvernance. «On l'a vu dans certains secteurs comme en radio-oncologie ou en cardiologie tertiaire, on peut faire plus et on peut faire mieux quand on y met l'énergie et qu'on structure les choses.» Mais pour cela, il faut que le ministère de la Santé crée un organisme capable d'organiser et de baliser la lutte contre le tueur numéro un au Québec, cela en fixant des normes et paramètres clairs, à l'instar de ce qui se fait déjà ailleurs au Canada et en Europe.

Et ce n'est certainement pas avec sa Direction de la lutte contre le cancer que le ministère y arrivera, croit le président de la FMSQ. «Un, la direction n'est pas exécutoire. Deux, c'est un peu du bénévolat ce qui se fait là.» Le Dr Barrette réclame plutôt la création d'un organisme qui aurait des dents et un vrai registre pour l'alimenter. Le tout, en collaboration avec les médecins spécialistes, qui affirment «avoir été exclus» de la lutte contre le cancer.

Les grandes orientations et décisions du réseau sont prises par des gestionnaires, a dénoncé hier le Dr Barrette. «Ce qui se passe présentement en pathologie est à l'image de ce qui se fait ailleurs au ministère. On fait des recommandations sur invitation, sans consulter les premiers concernés, et on s'étonne après que ça ne soit pas fait ou que ça ne soit pas optimal!»

Dans leur dépôt syndical, les spécialistes réclament bien plus qu'une voix. Ils veulent carrément une place dans les équipes de planification du ministère. «La gouvernance passe aussi par une bonne cogestion, croit le Dr Barrette. Que sait le gestionnaire de la leucémie après tout? Rien. Mais présentement, il n'y a personne pour l'éclairer dans ses décisions parce que les spécialistes sont exclus. Et il est grand temps que cela change.»

Cette gouvernance souhaitée par les spécialistes est aussi une priorité de la Coalition priorité cancer, qui réclame depuis plusieurs années déjà la création d'une agence capable d'assurer la coordination de la lutte contre le cancer. «Sur le terrain, les gens font ce qu'ils veulent, avec les moyens qu'ils ont. Cela fait en sorte qu'il y a des disparités partout: du dépistage à la chirurgie, en passant par les traitements. Une agence aurait le pouvoir de fixer des normes qui seraient les mêmes pour tous», explique Nathalie Rodrigue, porte-parole de la Coalition.

En matinée, plusieurs médecins ont profité de la tribune qui s'ouvrait hier avec la Conférence nationale pour vaincre le cancer pour témoigner des disparités vécues par leurs patients. «Une partie de notre travail est de faire de la médecine, mais en oncologie, une partie grandissante de ce travail consiste aussi à faire comprendre à nos patients que le système est inéquitable», a déploré le Dr Normand Blais, hématologiste et oncologue à l'hôpital Notre-Dame du CHUM.

Trop souvent, le Dr Blais reçoit des patients qui souffrent de cancers pour lesquels il existe des traitements plus efficaces, mieux ciblés ou mieux tolérés, mais dont l'accès est tout simplement impossible au Québec. «Je crois que les patients ont le droit de connaître toutes les options thérapeutiques, mais ce faisant, nous ouvrons une boîte de Pandore.»

Car la réalité du terrain est bien différente. «Québec est de plus en plus difficile à convaincre quand il s'agit de médicaments anticancéreux. Les approbations sont plus longues et plus rares aussi», a confirmé hier le pharmacien Bernard Lachapelle, président du Groupe JBL. Il faut en effet au moins un an, souvent plus, pour qu'un médicament approuvé par Santé Canada soit autorisé par Québec.

Même par le biais des programmes d'exception, les délais «sont inacceptables», croit le Dr Blais. «Deux à trois mois, c'est énorme pour certains cancers qui évoluent très vite. Un patient qui aurait tiré bénéfice d'un médicament au moment de la demande peut malheureusement avoir eu le temps de voir son état se dégrader au point où le médicament n'est plus pertinent quand l'autorisation arrive enfin.»

À la Coalition, on souhaite que Québec élargisse l'accès aux médicaments et aux technologies de pointe. Plusieurs recommandations en ce sens sont d'ailleurs formulées dans l'imposant cahier de propositions qui sera adopté aujourd'hui. Au nombre de 68, ces propositions abordent tous les aspects de la lutte contre le cancer: de la gouvernance à la recherche, en passant par la prévention ou les soins en tant que tels.

18 mars 2010

Destituer Jean Charest

Lettre ouverte au premier ministre Jean Charest
Jeudi le 18 mars 2010

Cher Monsieur Charest,

En tout respect pour la fonction que vous occupez et pour votre propre personne, j'ai le regret de vous annoncer qu'il est temps pour vous, si ce n'est déjà fait, de songer à vous retirer du poste que vous occupez maintenant depuis 2003. Malheureusement, vous ne possédez ni la vision, ni les capacités, ni l'énergie, et je dirais même l'intérêt pour répondre à l'urgence de la situation qui prévaut au Québec.

Les aptitudes que vous possédez et certes, vous en possédez certainement, ne correspondent pas à ce que nous recherchons. En ce sens, peut-être seriez-vous plus heureux dans un poste sur la scène internationale. Votre sens de la répartie, votre goût pour les voyages, votre sens de l'humour et la légèreté avec laquelle vous traitez des questions qui vous sont soumises seraient fort probablement plus appréciés d'une organisation mondiale qui n'a pour ainsi dire, d'autre mission que celle de justifier sa propre existence.

Nous apprécierions donc que vous présentiez à votre institution, le Parti libéral du Québec, et à vos donateurs (sans doute très nombreux dans l'industrie de la construction), votre lettre de démission effective le plus tôt possible.

Votre bilan, avouons-le, ne justifie pas que vous terminiez votre mandat comme premier ministre du Québec et nous comprenons parfaitement que vous en ayez assez d'avoir à baigner dans des problèmes qui manquent de hauteur intellectuelle ou philosophique, tels l'interminable état de délabrement du système de santé québécois, le taux de décrochage des élèves, ou encore des conditions sanitaires des personnes en perte d'autonomie.

Nous comprenons donc que vous soyez tenté par les discours beaucoup plus "honorables" et "vaporeux" des environnementalistes (lire Jean Charest's green smokescreen) , mais il s'avère que les priorités du Québec, voyez-vous, ne sont pas tellement de ce type.

Aussi, convenons que vous en êtes probablement à l'épuisement des stratégies de report de problèmes d'ailleurs admirablement conçues et réalisées par votre équipe de fins communicateurs. Nous ne pensons pas, en effet, que vous pourrez encore user de la stratégie de l'endettement excessif, ou encore solliciter avec succès la bonne foi de "comités consultatifs", ou enfin faire croire à vos ministres votre volonté de changer quoique ce soit au Québec. À preuve, nombre d'entre eux qui auraient pu faire une différence vous ont quitté et militent maintenant à l'intérieur de groupes de pression qui espèrent encore vous voir prendre une quelconque décision pour redresser le Québec.

Non. Le Québec éprouve des problèmes structurels et je regrette de vous dire que vous n'êtes pas le réformateur dont nous avons besoin. J'admets que votre remplacement à la chefferie du Parti libéral du Québec ne changerait probablement rien à l'agenda d'un gouvernement libéral, mais avouons qu'il aurait au moins le mérite de voir sanctionner un homme politique dont l'héritage n'aura été que d'endetter encore davantage les Québécois, ajouter au cynisme des citoyens, perpétuer les effets pervers d'un modèle québécois usé et peut-être même semé les germes d'une discorde sociale sans précédent.

Si toutefois, il vous venait à l'idée de vous servir de la démocratie pour relever le défi très personnel et égoïste de vous faire élire une 4e fois comme chef de gouvernement, sachez que cela serait la preuve ultime que vous aurez, de toute évidence, atteint votre niveau d'incompétence.

Joanne Marcotte, citoyenne

Pour lectures de chevet supplémentaires:

L'échec libéral - André Pratte
Le vrai Jean Charest - Alain Dubuc
Un Québec sans "boss" - J. Jacques Samson

12 mars 2010

le gouvernement justifie son inaction en disant qu'il «évalue les besoins». «Évaluer les besoins, on ne peut pas faire ça pendant quatre ans»

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201003/11/01-4259825-hopitaux-en-crise-les-infirmieres-sen-prennent-a-bolduc.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-actualites_section_ECRAN1POS2

Ariane Lacoursière
La Presse

«Combien de morts devra-t-il encore y avoir dans les urgences avant que le gouvernement n'intervienne? Le gouvernement est le grand responsable de la crise que l'on vit actuellement.» La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Régine Laurent, a attaqué de façon virulente le gouvernement de Jean Charest, hier, qu'elle accuse d'alimenter la crise dans les hôpitaux par son inaction.

Devant une centaine de ses membres réunis à Montréal, Mme Laurent a déploré que le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qualifie d'incidents isolés les nombreux décès qui ont fait les manchettes dans les derniers jours. Encore hier, le quotidien The Gazette a fait état de la mort de Mieczyslaw Figiel, un homme de 75 ans, dans le couloir des urgences de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont il y a un mois.

«Ce qu'on vit est dramatique, a dit Mme Laurent. Le ministre laisse pourrir volontairement la situation. Assez, c'est assez! Si le ministre Bolduc n'est pas capable de régler la situation, que le premier ministre Charest le fasse!»

La présidente de la FIQ affirme que la qualité des soins dans le réseau est directement liée aux conditions de travail des employés. Actuellement en négociation en vue du renouvellement de la convention collectives des infirmières, Mme Laurent accuse le gouvernement de faire preuve de «mauvaise foi»: «Il ne cherche pas de solution à la crise actuelle. Il cherche à l'accentuer.»

Changement aux horaires

«La santé, c'est un service public. Le gouvernement le laisse tomber. Je me demande si ce n'est pas pour que la population se résigne à accepter que le privé fasse son entrée dans le réseau...» avance Mme Laurent.

Selon la FIQ, la principale solution pour régler la pénurie d'infirmières dans les hôpitaux est le réaménagement du temps de travail. «Nous proposons la semaine de quatre jours. On financerait en partie cette mesure en éliminant des congés pour jours fériés et des congés de maladie, résume la présidente. Si nos conditions de travail ne s'améliorent pas, c'est sûr que la crise va s'aggraver.»

Mme Laurent déplore que le gouvernement justifie son inaction en disant qu'il «évalue les besoins». «Évaluer les besoins, on ne peut pas faire ça pendant quatre ans», martèle-t-elle.

En conférence de presse hier après-midi, Yves Bolduc n'a pas commenté la mort de M. Figiel: «Je n'ai pas eu d'écho et donc je ne peux pas commenter», a-t-il dit.

Est-ce normal que les patients meurent dans les couloirs des hôpitaux? a demandé une journaliste. «Tous les décès qu'on peut éviter, il faut les éviter. (...) Ce qu'on veut, c'est qu'il y en ait le moins possible», a répondu le ministre.

Quand aux attaques de Mme Laurent, M. Bolduc a dit: «La négociation ne se fera pas sur la place publique. Il y a des tables de concertation, il faut en arriver à des positions raisonnables à l'intérieur de balises budgétaires. Il y a moyen de discuter.»

9 mars 2010

L'attente qui tue: Shame on us all! (blog de Joanne Marcotte)



Je ne trouve pas d'expression en français qui traduit mieux le sentiment que j'éprouve en constatant ce qui arrive dans les urgences des hôpitaux et surtout ce que l'on fait subir aux gens qui attendent pour une chirurgie, qui attendent... à mort.

Non. La honte n'existe plus au Québec. Ça doit être un sentiment dépassé. Cette nouvelle passera comme bien d'autres. Les politiciens feront leur show, blâmeront le ministre Bolduc et le premier ministre Charest et voudront "scorer" en se montrant sincèrement désolés. Dans quelques jours, on n'en parlera plus.

Le jugement Chaoulli était pourtant clair. En 2005, la Cour suprême du Canada reconnaissait que l'attente pouvait menacer la vie des citoyens. Qu'a fait le gouvernement Charest et le ministre Couillard de l'époque? Instituer ce qu'il a nommé "la garantie de services" et permis l'assurance privée pour les chirurgies de la hanche, du genou et de la cataracte. Quelle farce! Alors qu'il aurait pu saisir l'opportunité de revoir de fond en comble les vices cachés d'un système qui étouffe, qui a pris du poids et qui vieillit très mal.

Parce que cela ne fonctionne juste pas! Voilà qu'en chirurgie cardiaque, 25% des gens sont opérés hors délai et certains meurent à attendre. Et on ne parle pas des autres types de chirurgies qui sont relégués à la fin de la liste, question de bien desservir les statistiques de la hanche, du genou et de la cataracte. Ça, on n'en parle pas encore, mais pour qui veut parler de véritable équité et de justice sociale, comment accepter ça?

En effet, le ministère de la Santé, via ses agences, presse les directions d'hôpitaux de bien "faire paraître" les statistiques des urgences. Les médecins spécialistes baissent les bras et ne dénoncent pas assez ouvertement les problèmes d'organisation du travail dans les hôpitaux. Le personnel infirmier détenant le plus d'ancienneté refuse la rotation des quarts de travail, ce qui rend attrayant les agences privées pour les plus jeunes.

Les médias, quant à eux, font sensation lorsqu'ils affichent à la une des statistiques sur l'attente aux urgences. Bien sûr, c'est leur devoir de le faire, mais pourquoi ne pas chercher plus loin les véritables causes? Dans le cas de M. Pitre, mort d'avoir attendu trop longtemps sa chirurgie cardiaque, y a-t-il un média qui interrogera le directeur de l'établissement? Le directeur des soins de santé de l'établissement? Le Conseil d'administration de l'établissement? N'est-ce pas là le véritable lieu d'imputabilité? Pourquoi pas leur faire cracher le morceau et les véritables travers d'un système de santé qui s'épuise, épuise et tue?

Bien sûr que non. Ils joueront le jeu des politiciens. Beaucoup plus confortable.

Le citoyen, inconscient du poids de son geste, continuera de se présenter à l'urgence d'un hôpital, faute d'avoir fait l'effort d'aller consulter dans une clinique de première ligne. Et que penser des personnes en perte d'autonomie qui se retrouvent à occuper des lits à l'hôpital quand on sait bien que les soins dont elles ont besoin peuvent et doivent être dispensés autrement?

Personne ne concède et tous tiennent à leurs acquis: à leurs horaires, à leurs habitudes et à leurs avantages. Aucun leadership à l'horizon: ni de la part des médecins, ni d'autres regroupements de professionnels, ni de la classe politique. Quel vide! Quel néant!

Quant à la population, elle continue de s'illusionner quant aux possibilités de réformer ce système de l'intérieur et vote encore pour un parti qui promet l'impossible. Les propagandistes de la gratuité et des monopoles dans le financement et dans la prestation des soins ont toujours gain de cause, particulièrement lorsque le Québec est gouverné par une équipe qui n'a pas le moindre gène réformateur en son sein! Plutôt laisser crever les gens...

Eh bien bravo! Voilà ce que vous gagnez à vouloir, à tout prix, sauvegarder un système encrassé, pollué d'intérêts corporatistes, politisé et technocratisé à l'extrême, qui épuise les artisans qui y oeuvrent et qui tue les patients. Y'a de quoi être fier!

Non. La honte n'existe plus au Québec. Nous n'espérons plus rien les uns des autres. On tolère le nivellement pas le bas, on tolère le décrochage, on tolère l'attente et nous en sommes rendus à accepter l'inacceptable: une attente qui tue.

Pour cela comme pour autre chose, oui, nous devrions tous avoir honte! Shame on us all!



http://jmarcotte.blogspot.com/2010/03/lattente-qui-tue-shame-on-us-all.html
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