28 avril 2007

les obligations internationales du Canada relatives aux droits et libertés des enfants.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/04/26/003-enfants-rapport-senat.shtml


Le Comité sénatorial permanent des droits de la personne a remis son rapport final sur les obligations internationales du Canada relatives aux droits et libertés des enfants.

Dans ce rapport, intitulé Les enfants: des citoyens sans voix, les sénateurs s'inquiètent des droits des enfants au Canada.

Absence de représentation

Dans un premier temps, ils donnent un aperçu de la Convention relative aux droits de l'enfant, de l'ONU. Puis, le comité souligne que les gouvernements tiennent rarement compte du point de vue des enfants, même s'ils forment l'un des groupes les plus touchés par leur action.

Ils vont plus loin en écrivant: « Les enfants ne sont pas simplement sous-représentés, ils ne sont pratiquement pas représentés du tout. » Finalement, ils constatent un écart entre le discours sur les droits et la réalité de la vie des enfants.

Le Comité continue son analyse en constatant que l'approche d'Ottawa à l'égard des droits des enfants et de la Convention est insatisfaisante. Il énumère cinq facteurs qui démontrent que l'application de la Convention est inefficace dans le contexte canadien:


la complexité des diverses compétences;
l'absence d'institutions efficaces;
l'incertitude entourant l'application des mesures législatives sur les droits de la personne;
le manque de transparence;
le peu d'engagements politiques.

24 recommandations au gouvernement fédéral

Les sénateurs font 24 recommandations au gouvernement fédéral, sur des questions comme la participation et l'expression, les châtiments corporels, l'intimidation, la violence dirigée contre les enfants, etc.


Le Comité recommande, notamment, à Ottawa de:

affecter des ressources pour que les points de vue des enfants soient véritablement pris en compte dans l'examen ou la mise en oeuvre de lois, politiques et autres décisions qui ont d'importantes répercussions dans leur vie;
mettre en oeuvre une stratégie nationale de lutte contre l'intimidation prévoyant une campagne d'éducation nationale organisée en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux;
informer la communauté internationale, le Parlement et la population canadienne de ce qu'il fait pour combattre la violence à l'endroit des enfants;
élaborer et mettre en oeuvre une stratégie pour combattre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales;
organiser des consultations fédérales-provinciales-territoriales sur la protection de l'enfance et sur les enfants pris en charge par l'État.

Pas seulement le gouvernement

Le comité poursuit en affirmant que la Convention relative aux droits de l'enfant n'occupe pas une place solide au sein des lois, des politiques et de la conscience collective au Canada.

C'est pourquoi il préconise deux mesures:

l'établissement d'un groupe de travail interministériel chargé de coordonner et de surveiller les lois et les politiques fédérales qui ont une incidence sur les droits des enfants;
la création d'un poste indépendant de commissaire aux enfants chargé de surveiller l'application des droits des enfants à l'échelle fédérale.

Enfin, le comité propose un cadre pour améliorer le processus par lequel le Canada ratifiera et intègrera ses obligations internationales relatives aux droits de la personne.

Les enfants: des citoyens sans voix

La culture de camouflage de Couillard.

Cette « culture » a eu des conséquences bien avant le cas de Sainte-Justine, selon M. Caire. La bactérie C difficile, l'insalubrité dans les centres d'hébergement: tels sont autant d'exemples de ce que reproche le député adéquiste au ministre Philippe Couillard. M. Caire fonde ses accusations en rappelant que ce sont les médias qui ont mis au jour ces histoires, et non pas le ministère de la Santé.


http://www.radio-canada.ca/actualite/zone_libre/2007/04/27/001-ste-justine_accueil.asp


Les commentaires d'Eric Caire porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé

Bactérie pseudomonase à l'Hôpital Sainte-Justine: « Le ministre Couillard doit mettre fin à la culture de camouflage et de résignation dans le système de santé au Québec » Éric Caire
2007.04.27
Québec, 27 avril 2007) Le critique de l'Opposition officielle en matière de santé, monsieur Éric Caire, a fortement dénoncé la culture de camouflage et de résignation entretenue dans le système de santé par le ministre de la santé, Philippe Couillard. Le député adéquiste s'est questionné sur le rôle que le ministre de la Santé aurait dû jouer dans l'affaire des cas d'infection à la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine en 2004. « Le ministre était-il au courant de l'affaire ? Et s'il l'était, pourquoi n'en a-t-il pas informé la population ? Depuis 2003, le ministre entretient le flou et manque complètement de transparence envers les Québécois. Les citoyens soulèvent des questions et des inquiétudes légitimes mais Philippe Couillard ne semble pas s'en préoccuper. »

Suite à l'infection de plus de 50 nouveaux-nés et au décès de 6 d'entre eux à cause de la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine entre 2004 et 2005, Éric Caire s'est indigné de voir s'accumuler les cas de décès dus à l'insalubrité dans les hôpitaux québécois.

Éric Caire a sommé le ministre Couillard de mettre fin au camouflage et d'informer les Québécois sur l'état pitoyable des infrastructures en santé. « Le ministre Couillard entretient la méfiance et l'inquiétude en camouflant l'état réel de nos hôpitaux. Les cas d'infection dus à l'insalubrité s'accumulent et ça ne semble pas inquiéter le ministre qui se comporte comme si tout était sous contrôle. Il devra agir de façon responsable envers les Québécois. Même les parents des jeunes victimes de Sainte-Justine n'ont pas été informés de la cause du décès de leur enfant. Si ce n'est pas une culture de camouflage qui s'est installée dans le système, je me demande bien ce que c'est. »

Rappelant l'excellent travail déployé par le personnel de la santé à Ste-Justine comme dans tous les hôpitaux québécois, le député adéquiste a tout de même tenu à rappeler les nombreux cas d'infection qui se sont déclarés partout au Québec depuis 2004 tels les infections au C. difficile dans des dizaines d'hôpitaux et les conditions sanitaires dans les foyers pour personnes âgées.