16 avril 2009

Bond du nombre de médecins non participants à la RAMQ : « Seul un système de santé mixte peut résoudre ce problème » -Éric Caire

2009-04-16, 15:45

« La démonstration n’est plus à faire : notre système de santé, par la surcharge de travail qu’il impose, étouffe littéralement nos médecins. Ce n’est pas une surprise de constater que les médecins fuient un réseau qui ne correspond pas à leurs attentes. Un système de santé mixte permettrait à tous les médecins non participants à la RAMQ, et à ceux qui songent à le devenir, d’exercer leur pratique dans un établissement public fort et de la compléter dans le privé. Cela permettra de préserver tous les services aux Québécois sans augmenter leur fardeau fiscal », a déclaré Éric Caire.

Le député de La Peltrie, qui remarque que les signaux en faveur d’un système de santé mixte ne cessent de se multiplier, invite le gouvernement libéral à s’ouvrir les yeux et à arrêter de nier la réalité comme il le fait depuis maintenant six ans. « Notre système de santé se retrouve dans seulement deux autres pays : Cuba et la Corée du Nord. Je pense que les Québécois méritent mieux et les médecins aussi », a plaidé le porte-parole adéquiste.

Rappelons qu’à la dernière législature de l’Assemblée nationale, l’Action démocratique du Québec avait déposé le projet de loi 392 sur la mixité de la pratique médicale. Cette démarche avait été appuyée par la Fédération des médecins spécialistes du Québec, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et Fédération des médecins résidents du Québec. Cette dernière avait d’ailleurs déclaré que « la pratique mixte, telle que décrite dans le projet de loi no 392, constitue un exemple de la façon dont le système privé, lorsque bien encadré, peut renforcer le système public plutôt que de le mettre en péril »

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