26 novembre 2006

tite reflexion...

les listes d'attente diminues....
parce que de plus en plus de gens ne peuvent se permettent de demeurer patient sur des listes d'attente dans le service public et se tournent vers le privé, que cela soit couvert ou non par des assurances!

Parce que le gouvernement a réevaluer les délais raisonnables a la hausse, donc moins de gens hors des délais mais tout autant de gens en attente de services.

Les urgences sont sous controle...
parce que l'on déplace les patients dans des unités de débordements souvent inadéquates.

Comme maitre de l'illusion je n'en connait pas de plus grand que Couillard!!! Il réussit a faire un discours qui laisse croire au gens que cela va mieux , que cela est sous controle, ca s'améliore...quand le chateau de carte qu'est le systeme de santé croule de tout bord tout coté!

Pourquoi nos médecins nous quittent?

Une perte nette de 400 médecins spécialistes
Johanne Roy Journal de Québec08/11/2006 21h29 - Mise à jour 08/11/2006 22h14


Le Québec laisse filer nombre de médecins spécialistes de haut niveau, formés à grands frais dans nos universités.
Depuis 10 ans, la province accuse une perte nette de 400 médecins spécialistes, ce qui représente jusqu'à 5% des effectifs actuels. Outre les départs à la retraite, les conditions de pratique désavantageuses dans nos hôpitaux ont poussé plusieurs médecins à s'installer aux États-Unis ou dans d'autres provinces, dont l'Ontario, où a émergé une véritable filière québécoise.



http://www.canoe.com/infos/dossiers/archives/2006/11/20061108-212950.html

Ce lien se revele etre un véritable dossier pour mieux comprendre l'exode de nos médecins. De plus en plus nombreux a prendre leur retraite... a quitter pour travailler dans de meilleur conditions d'épanouissisement personnel... a des salaires beaucoup plus avantageux....

Je demeure convaincue qu'un partenariat privé/public dans le systeme de santé benéficierait a tous....

Couillard n'est plus l'homme de la situation

Le jeudi 23 novembre 2006
Spécialistes : Dumont demande le retrait de la loi spéciale
Presse Canadienne
Montréal
Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, demande au premier ministre Jean Charest d'intervenir dans le conflit avec les spécialistes et de retirer la loi spéciale qui les vise. À l'issue d'une rencontre avec la Fédération des médecins spécialistes, jeudi, à Montréal, le chef adéquiste a fustigé le ministre de la Santé, Philippe Couillard, l'accusant d'avoir cédé à une saute d'humeur en imposant une loi spéciale et d'être incapable de mettre son orgueil de côté pour admettre son erreur et la retirer. M. Dumont soutient que la loi spéciale n'était pas justifiée puisque des négociations étaient en cours et que les spécialistes n'exerçaient alors aucun moyen de pression

Il est clair, selon lui, que des négociations ne peuvent reprendre sans que Québec ne retire la loi. Il reconnaît que d'imposer une telle condition positionne le dossier sur le terrain de l'épreuve de force plutôt que de la négociation mais il estime que c'est Québec qui en est responsable et qu'il revient donc au gouvernement d'établir les conditions propices à la reprise des pourparlers. Cependant, il se dit convaincu que le ministre Couillard n'est plus l'homme de la situation parce qu'il est incapable, selon son expression, de gérer son égo. Il croit donc que seul le premier ministre est en mesure de rétablir les ponts avec les spécialistes.http://www.cyberpresse.ca/article/20061123/CPACTUALITES/61123142/1019/CPACTUALITES



Le ministre Couillard.... y va d'une autre offre!!!!
Les médecins spécialistes devront donc nous dire où couper dans les autres missions gouvernementales s'ils estiment cette offre insuffisante», a déclaré la présidente du Conseildu trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale.


http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/26/c8715.html

Madame Jérôme-Forget et monsieur Couillard ont d'ailleurs annoncé que le gouvernement a demandé l'intervention du Conseil des services essentiels dans le but qu'il émette une ordonnance visant à mettre un terme aux actions concertées de la FMSQ et de certaines de ses associations.

En voyant cela je ne peux qu'approuver M.Mario Dumont .... Couillard n'est plus l'homme de la situation... qu'il en profite , surtout que déja on scute son financement!

les hopitaux appellent a l'aide !

Les hopitaux surchargés ne répondent plus aux besoins de la population. Les salles d'urgence débordent... les listes d'attente s'allongent.... les medecins sont liés par des quotas a respecter....

http://www.info690.com/nouvelle-plus_gros_hopital_monteregie-38570-27.html

http://www.cyberpresse.ca/article/20061117/CPACTUALITES/611170757/5032/CPACTUALITES

On s'attaque souvent aux listes d'attente... on doit attendre de longues semaines voir de longs mois dans la souffrance... enfin notre tour arrive! , la on entre sur la liste des opérations cancellées.... qui elle est a mon avis beaucoup trop élevés et trop peu dévoilée!

Est-ce qu'il y a quelqu'un qui ne connait pas au moins une personne a qui cela est arrivée?

3200 enfants en attente

Montréal Mercredi 22 nov 2006 06:45
Hôpital Sainte-Justine : 3200 enfants en attente de soins de réadaptation

(CN) - À l'Hôpital Sainte-Justine, plus de 3200 enfants attendent pour recevoir des soins de réadaptation, ce que dénoncent tant les parents que les médecins.
En effet, même les cas très graves doivent attendre. De plus, il se passe souvent plusieurs mois entre les périodes de traitement, ce qui fait que certains enfants perdent leur motivation à faire leurs exercices. Un des problèmes est le manque de personnel. Selon l'Association des établissements de réadaptation en déficience physique, il faudrait 32 millions $ pour régler la situation, le personnel compétent étant possible à trouver.

En désespoir de cause, certains parents décident de se tourner vers le privé pour obtenir des soins, ce qui peut coûter jusqu'à 40 000 $ par année. Rappelons que les services de réadaptation comprennent des soins en physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et audiologie.

combien ca coute un docteur au privé?

Le dimanche 19 novembre 2006
Combien ça coûte un docteur au privé ?
Marc Tison
La Presse
Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts?
Entrouvrons la porte. Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts ? Après tout, une saine curiosité ne peut pas faire de mal. Et ça ne coûte rien de regarder l'étalage.Un hallux residus fait aussi mal que son nom le laisse entendre. Ce problème articulaire à l'orteil, très douloureux, est provoqué par l'arthrose.Le 7 septembre dernier, Marie Marsolais a subi une intervention chirurgicale au pied pour soulager cette affection. Dans le réseau public, le délai d'attente peut atteindre deux ans.

Elle n'avait rencontré son chirurgien orthopédiste que quelques semaines auparavant. Mais il s'agissait d'un médecin qui s'était retiré du régime public.Marie Marsolais a déboursé 2300 $ pour l 'intervention. " L'avantage, c'est que j'ai choisi la date ", confie-t-elle.Les délais et la réputation du médecin ont joué à parts égales dans sa décision. " À un moment, on n'a pas le choix. Avec les souffrances et les complications qui sont occasionnées par les délais, c'est la qualité de vie qui en souffre. Une fois qu'on est entré dans le système public, les soins sont très bons. Mais il faut y entrer. "Les médecins, eux, semblent de plus en plus nombreux à en sortir."Il y a très peu de médecins dans le privé-privé", soutient néanmoins le D r Jean Rodrigue, porte-parole de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Une centaine de leurs 15 000 membres ne sont pas affiliés à la RAMQ, estime-t-il. Mais leur nombre augmente.La chercheuse Joanne Castonguay, directrice de projet au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), s'était penchée sur cette question, il y a un an et demi. "En 1998, 47 omnipraticiens exerçaient hors RAMQ, constate-t-elle. Ils étaient 80 en 2004."Chez les médecins spécialistes, environ 50 médecins pratiquent hors des sentiers battus, sur les 8000 spécialistes patentés."C'est tout à fait marginal ", insiste lui aussi le D r Louis Morazain, vice-président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec.En fait , le phénomène se concentre principalement dans trois domaines de pratique, parmi la trentaine de spécialités: l'orthopédie, l'ophtalmologie et la chirurgie plastique. Pour être rentables, les interventions doivent avoir le bon degré de fréquence, de simplicité et d'attente dans le réseau public."La chirurgie cardiaque, il faut oublier ça dans le privé au bureau du coin, lance le D r Morazain. Ça prend un environnement beaucoup plus important. "Les frais sont à vos fraisTous ces frais pour des actes médicaux achetés au privé alors qu'ils sont assurés pas la RAMQ ne peuvent être remboursés par la RAMQ. Ils ne peuvent non plus être remboursés par un assureur privé. Mais c'est la porte que veut entrouvrir le projet de loi 33, présentement en commission parlementaire, qui autoriserait les assureurs privés à rembourser ces frais dans les uniques cas d'interventions au genou et à la hanche, et de traitement des cataractes.Quand ça fait plus mal au corps qu'au portefeuille...L'orthopédiste Nicolas Duval croit à la surspécialisation... et au travail à la chaîne."L'idée de base, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de temps pour opérer dans le réseau public, soutient-il. Pour augmenter le volume sans trop augmenter le coût, il faut être très spécialisé et faire toujours la même chose."En 2006, il aura pratiqué quelque 500 interventions chirurgicales orthopédiques. À lui seul. Et pas des petites: mise en place de prothèses de la hanche et du genou. "Les chirurgies de la hanche et du genou sont à peu de chose près pareilles d'un patient à un autre, dit-il. Il y a une réduction de coûts."De tous les médecins non participants, le Dr Nicolas Duval est peut-être celui qui a poussé le principe des soins privés le plus loin. Au début 2003, il a racheté un centre d'hébergement qu'il a transformé en clinique spécialisée de 17 lits.C'était nécessaire: la période de récupération des interventions qu'il pratique peut atteindre 10 jours, que son patient passera dans sa clinique.Combien, dites-vous?Voilà: 12 000 $ pour une prothèse de la hanche, 13 000 $ pour une prothèse du genou.Pour l'instant, sur 220 orthopédistes actifs au Québec, trois seuls pratiquent exclusivement au privé. Chacun se consacre à quelques spécialités bien précises: pied, genou et hanche, épaule."Ils doivent être sélectifs, indique le Dr Pierre Lavallée, président de l'Association d'orthopédie du Québec. Les patients les plus malades resteront dans le système public."Ainsi, le Dr André Perreault, fondateur de la Clinique de chirurgie du pied de Montréal, ne pratique que des interventions au pied, à la cheville et à la main. "Le gros avantage, c'est qu'elles se font sous anesthésie locorégionale, sans anesthésie générale", fait-il valoir.Non participant depuis quatre ans, il pratique 400 à 450 interventions par année. Une intervention au pied pour un hallux valgus -ou oignon, en termes potagers- coûte environ 2000 $.Il n'a pas fait ce pas pour une question d'argent, assure-t-il. "C'est quatre 30 sous pour une piastre. C'était d'abord une question d'insatisfaction. J'avais une liste d'attente de deux ans."Une attente trop longue entraîne des risques que la condition du patient se détériore jusqu'à devenir irréversible. C'est d'ailleurs ce qui a incité le Dr Marc Beauchamp à quitter lui aussi le réseau public, en septembre 2005."J'ai tiré la plogue quand j'ai opéré quelques patients consécutifs qui étaient rendus à un stade irréversible, alors qu'ils ne l'étaient pas quand je les avais vus, un an auparavant."Il se spécialise dans les chirurgies aux épaules. Une chirurgie de reconstruction arthroscopique de l'épaule coûte entre 4500 et 6000 $. Il y a un an, le Dr Beauchamp pratiquait quatre ou cinq interventions par jour. Il en fait aujourd'hui jusqu'à neuf.Des patients impatientsUne médecine privée pour les riches? La majorité de la clientèle provient pourtant de la classe moyenne. " Les gens font un choix, indique le Dr Marc Beauchamp : est-ce qu'on investit dans notre santé ou on fait un voyage dans le Sud?"Certains commencent à prévoir des fonds en conséquence, observe-t-il. "Même ceux que j'ai déjà opéré commencent à mettre des sous de côté au cas où, dans cinq ou dix ans, ils auraient besoin d'une autre chirurgie dans le milieu privé."Une nouvelle tendance se répand dans les entreprises, ajoute-t-il. Un cadre supérieur ou un bon employé qui voit son efficacité réduite en raison d'un ennui de santé pour lequel il attend des soins peut se faire offrir des services dans le privé.Dans d'autres cas, c'est la famille d'un parent âgé qui se cotisera pour lui offrir une chirurgie. "Ils reviennent deux ou trois semaines après la première consultation, après un conseil de famille", narre le Dr Beauchamp.Autre phénomène: la publicité négative entourant les maladies nosocomiales dans les hôpitaux draine des patients inquiets vers les services privés.

Aujourd'hui je viens de créer mon blog...

Il y a près de 3 ans que je scrute l'actualité sur la santé...

Je m'appercois que cela ne va pas en s'améliorant !

Malgré ce que Couillard veut bien nous faire croire, en modifiant les criteres pour les delais des listes d'attente, en appliquant que partiellement le jugement Chaoulli, en deplacant les malades dans des unités d'urgence, en ne se souciant pas ou trop peu de la qualité des traitements que nos ainés recoivent dans les chsld, en imposant des lois aux medecins spécialistes , en ignorant les gens ,et en se souciant toujours plus d'une structure rendue inadéquate!

Je ne manquerais d'idées à vous partager car chaque jour l'actualité foisonne de sujet pour me faire chialler....

Suzanne

Couillard et les delais !

Le mercredi 13 septembre 2006
Attente hors délai: Couillard reconnait que le gouvernement rate sa cible

Presse Canadienne
QUEBEC

Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, admet que le gouvernement libéral n'a pas respecté l'engagement d'éliminer l'attente hors des délais médicalement acceptables pour les chirurgies.M. Couillard soutient toutefois que ce que le gouvernement Charest a accompli jusqu'ici en santé est sans précédent.Questionné sur le non-respect de l'engagement électoral des libéraux, le ministre affirme que les libéraux ont fait preuve d'ambition.


Il reconnaît que le gouvernement n'a pas atteint sa cible, mais selon lui, personne ne peut reprocher au gouvernement de ne pas avoir déployé les efforts nécessaires en santé.M. Couillard ajoute que peu de gouvernements peuvent se vanter d'aussi bons résultats dans le reste du Canada.Au moment de l'élection du gouvernement Charest en 2003, le nombre de patients en attente de chirurgie hors des délais médicalement acceptables était de 44 000. Plus de trois ans plus tard, on retrouve encore 34 000 patients dans cette situation.Philippe Couillard soutient que l'atteinte de l'objectif de l'élimination de cette liste d'attente fera partie du travail d'un deuxième mandat de gouvernement.


Comment peut-il affirmé avoir réduit ses listes d'attente?

par différentes stratégies:

Le ministre de la Santé Philippe Couillard défend la façon qu'a son ministère de comptabiliser le temps d'attente à l'urgence.
Les chiffres du ministère sont «tout à fait réels», a-t-il affirmé, vendredi, alors qu'il réagissait à un article du quotidien La Presse rapportant que les patients qui sont placés dans les «unités de débordement» ne sont pas comptabilisés dans le temps d'attente aux urgences.
Interrogé à ce sujet vendredi, le ministre Couillard a fait valoir que ces unités de débordement avaient justement pour but de désengorger les urgences en offrant aux patients des conditions de vie plus acceptables que dans un corridor. Il a fait valoir que ces unités avaient «un degré d'intimité accru».
«C'est fondamentalement une bonne façon de gérer les débordements à l'urgence», a-t-il opiné, à condition dit-il que cela soit «bien encadré» en termes de personnel, de durée de séjour et de fonctionnement.
Il a aussi souligné qu'il n'y a pas qu'au Québec que de telles unités de débordement existent.
Il ne voit rien de mal à ce que les patients placés dans ces unités ne soient pas considérés comme étant à l'urgence s'ils vivent dans des conditions suffisantes, qu'ils ont un environnement plus acceptable.