http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/04/26/003-enfants-rapport-senat.shtml
Le Comité sénatorial permanent des droits de la personne a remis son rapport final sur les obligations internationales du Canada relatives aux droits et libertés des enfants.
Dans ce rapport, intitulé Les enfants: des citoyens sans voix, les sénateurs s'inquiètent des droits des enfants au Canada.
Absence de représentation
Dans un premier temps, ils donnent un aperçu de la Convention relative aux droits de l'enfant, de l'ONU. Puis, le comité souligne que les gouvernements tiennent rarement compte du point de vue des enfants, même s'ils forment l'un des groupes les plus touchés par leur action.
Ils vont plus loin en écrivant: « Les enfants ne sont pas simplement sous-représentés, ils ne sont pratiquement pas représentés du tout. » Finalement, ils constatent un écart entre le discours sur les droits et la réalité de la vie des enfants.
Le Comité continue son analyse en constatant que l'approche d'Ottawa à l'égard des droits des enfants et de la Convention est insatisfaisante. Il énumère cinq facteurs qui démontrent que l'application de la Convention est inefficace dans le contexte canadien:
la complexité des diverses compétences;
l'absence d'institutions efficaces;
l'incertitude entourant l'application des mesures législatives sur les droits de la personne;
le manque de transparence;
le peu d'engagements politiques.
24 recommandations au gouvernement fédéral
Les sénateurs font 24 recommandations au gouvernement fédéral, sur des questions comme la participation et l'expression, les châtiments corporels, l'intimidation, la violence dirigée contre les enfants, etc.
Le Comité recommande, notamment, à Ottawa de:
affecter des ressources pour que les points de vue des enfants soient véritablement pris en compte dans l'examen ou la mise en oeuvre de lois, politiques et autres décisions qui ont d'importantes répercussions dans leur vie;
mettre en oeuvre une stratégie nationale de lutte contre l'intimidation prévoyant une campagne d'éducation nationale organisée en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux;
informer la communauté internationale, le Parlement et la population canadienne de ce qu'il fait pour combattre la violence à l'endroit des enfants;
élaborer et mettre en oeuvre une stratégie pour combattre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales;
organiser des consultations fédérales-provinciales-territoriales sur la protection de l'enfance et sur les enfants pris en charge par l'État.
Pas seulement le gouvernement
Le comité poursuit en affirmant que la Convention relative aux droits de l'enfant n'occupe pas une place solide au sein des lois, des politiques et de la conscience collective au Canada.
C'est pourquoi il préconise deux mesures:
l'établissement d'un groupe de travail interministériel chargé de coordonner et de surveiller les lois et les politiques fédérales qui ont une incidence sur les droits des enfants;
la création d'un poste indépendant de commissaire aux enfants chargé de surveiller l'application des droits des enfants à l'échelle fédérale.
Enfin, le comité propose un cadre pour améliorer le processus par lequel le Canada ratifiera et intègrera ses obligations internationales relatives aux droits de la personne.
Les enfants: des citoyens sans voix
28 avril 2007
La culture de camouflage de Couillard.
Cette « culture » a eu des conséquences bien avant le cas de Sainte-Justine, selon M. Caire. La bactérie C difficile, l'insalubrité dans les centres d'hébergement: tels sont autant d'exemples de ce que reproche le député adéquiste au ministre Philippe Couillard. M. Caire fonde ses accusations en rappelant que ce sont les médias qui ont mis au jour ces histoires, et non pas le ministère de la Santé.
http://www.radio-canada.ca/actualite/zone_libre/2007/04/27/001-ste-justine_accueil.asp
Les commentaires d'Eric Caire porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé
Bactérie pseudomonase à l'Hôpital Sainte-Justine: « Le ministre Couillard doit mettre fin à la culture de camouflage et de résignation dans le système de santé au Québec » Éric Caire
2007.04.27
Québec, 27 avril 2007) Le critique de l'Opposition officielle en matière de santé, monsieur Éric Caire, a fortement dénoncé la culture de camouflage et de résignation entretenue dans le système de santé par le ministre de la santé, Philippe Couillard. Le député adéquiste s'est questionné sur le rôle que le ministre de la Santé aurait dû jouer dans l'affaire des cas d'infection à la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine en 2004. « Le ministre était-il au courant de l'affaire ? Et s'il l'était, pourquoi n'en a-t-il pas informé la population ? Depuis 2003, le ministre entretient le flou et manque complètement de transparence envers les Québécois. Les citoyens soulèvent des questions et des inquiétudes légitimes mais Philippe Couillard ne semble pas s'en préoccuper. »
Suite à l'infection de plus de 50 nouveaux-nés et au décès de 6 d'entre eux à cause de la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine entre 2004 et 2005, Éric Caire s'est indigné de voir s'accumuler les cas de décès dus à l'insalubrité dans les hôpitaux québécois.
Éric Caire a sommé le ministre Couillard de mettre fin au camouflage et d'informer les Québécois sur l'état pitoyable des infrastructures en santé. « Le ministre Couillard entretient la méfiance et l'inquiétude en camouflant l'état réel de nos hôpitaux. Les cas d'infection dus à l'insalubrité s'accumulent et ça ne semble pas inquiéter le ministre qui se comporte comme si tout était sous contrôle. Il devra agir de façon responsable envers les Québécois. Même les parents des jeunes victimes de Sainte-Justine n'ont pas été informés de la cause du décès de leur enfant. Si ce n'est pas une culture de camouflage qui s'est installée dans le système, je me demande bien ce que c'est. »
Rappelant l'excellent travail déployé par le personnel de la santé à Ste-Justine comme dans tous les hôpitaux québécois, le député adéquiste a tout de même tenu à rappeler les nombreux cas d'infection qui se sont déclarés partout au Québec depuis 2004 tels les infections au C. difficile dans des dizaines d'hôpitaux et les conditions sanitaires dans les foyers pour personnes âgées.
http://www.radio-canada.ca/actualite/zone_libre/2007/04/27/001-ste-justine_accueil.asp
Les commentaires d'Eric Caire porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé
Bactérie pseudomonase à l'Hôpital Sainte-Justine: « Le ministre Couillard doit mettre fin à la culture de camouflage et de résignation dans le système de santé au Québec » Éric Caire
2007.04.27
Québec, 27 avril 2007) Le critique de l'Opposition officielle en matière de santé, monsieur Éric Caire, a fortement dénoncé la culture de camouflage et de résignation entretenue dans le système de santé par le ministre de la santé, Philippe Couillard. Le député adéquiste s'est questionné sur le rôle que le ministre de la Santé aurait dû jouer dans l'affaire des cas d'infection à la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine en 2004. « Le ministre était-il au courant de l'affaire ? Et s'il l'était, pourquoi n'en a-t-il pas informé la population ? Depuis 2003, le ministre entretient le flou et manque complètement de transparence envers les Québécois. Les citoyens soulèvent des questions et des inquiétudes légitimes mais Philippe Couillard ne semble pas s'en préoccuper. »
Suite à l'infection de plus de 50 nouveaux-nés et au décès de 6 d'entre eux à cause de la bactérie pseudomonase à l'hôpital Ste-Justine entre 2004 et 2005, Éric Caire s'est indigné de voir s'accumuler les cas de décès dus à l'insalubrité dans les hôpitaux québécois.
Éric Caire a sommé le ministre Couillard de mettre fin au camouflage et d'informer les Québécois sur l'état pitoyable des infrastructures en santé. « Le ministre Couillard entretient la méfiance et l'inquiétude en camouflant l'état réel de nos hôpitaux. Les cas d'infection dus à l'insalubrité s'accumulent et ça ne semble pas inquiéter le ministre qui se comporte comme si tout était sous contrôle. Il devra agir de façon responsable envers les Québécois. Même les parents des jeunes victimes de Sainte-Justine n'ont pas été informés de la cause du décès de leur enfant. Si ce n'est pas une culture de camouflage qui s'est installée dans le système, je me demande bien ce que c'est. »
Rappelant l'excellent travail déployé par le personnel de la santé à Ste-Justine comme dans tous les hôpitaux québécois, le député adéquiste a tout de même tenu à rappeler les nombreux cas d'infection qui se sont déclarés partout au Québec depuis 2004 tels les infections au C. difficile dans des dizaines d'hôpitaux et les conditions sanitaires dans les foyers pour personnes âgées.
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soin de santé,
ste-justine
23 avril 2007
Le Commissaire à la santé et au bien-être
Le samedi 21 avril 2007
Le Commissaire à la santé et au bien-être amorce une grande tournée
Patrice Bergeron
Presse Canadienne
Montréal
Le nouveau Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, amorcera en mai une grande tournée du Québec pour prendre le pouls du système de santé et inviter les citoyens à participer au Forum de consultation rattaché à son organisme.
Dans une entrevue à la Presse Canadienne en marge du congrès de l'Association médicale du Québec (AMQ) à Montréal samedi matin, le titulaire de la nouvelle fonction, M. Salois a expliqué qu'il veut tout de suite «se camper dans les préoccupations des citoyens» et présenter un rapport dès cette année, même si la loi ne l'y oblige pas avant 2008.
Il a toutefois indiqué que son organisme n'était pas la panacée, ni une «caserne de pompiers», qu'il n'allait pas «réinventer le système» et décider à la place du ministre, ou encore effectuer les traitements.
«Le système de santé est un immense paquebot (...) qui navigue très, très bien en mer, mais qui a de la difficulté à entrer et à sortir d'un port, et le commissaire est un petit «tugboat», un petit bateau de touage, comme plusieurs autres, qui vont aider le système à pouvoir y aller», a imagé M. Salois au cours de son discours devant les médecins de l'AMQ, dans un hôtel montréalais.
À compter de mai jusqu'en juillet, le commissaire et son équipe rencontreront les représentants du milieu de la santé dans les 18 régions du Québec et inviteront les citoyens à présenter leur candidature pour siéger au forum de consultation rattaché à l'organisme.
Le forum sera composé d'un citoyen par région, pour un total de 18, en plus de neuf professionnels possédant une expertise en santé et services sociaux. La nouvelle instance sera invitée à se prononcer sur des questions soumises par le commissaire et apportera un regard neuf sur des enjeux. Son mandat sera de trois ans.
«Actuellement, les débats sur le système de santé se font dans les journaux et, quand il y a une décision à prendre, eh bien, c'est soit la cour ou le médecin qui doit décider», a soulevé le commissaire à propos de l'importance de l'instance de délibération.
«Mais si la population donnait des directives par rapport à sa qualité de vie, aux soins de santé, probablement que ça enlèverait beaucoup de pression sur le corps médical et sur les décideurs.»
Il a fait remarquer qu'il fallait aussi changer le comportement du citoyen, responsable et «actionnaire» d'un système qui lui coûte 43 cents par dollar d'impôt.
Instauré en août 2006, le commissariat remplace le Conseil médical du Québec et du Conseil de la santé et du bien-être. Autrefois président de l'Ordre des dentistes et de la Fédération canadienne des ordres professionnels, M. Salois dispose d'un budget d'environ 2 millions $ et de 17 employés, soit la somme des deux anciens organismes, pour évaluer le système de santé, consulter et informer les citoyens, de même que formuler des recommandations.
Questionné plus tôt par des médecins sceptiques sur l'apport de son organisme, le commissaire a souligné en entrevue que, contrairement à une entreprise qui dispose d'un portrait de sa situation, le système de santé ne bénéficie pas d'«un lieu où on fait une analyse globale, où on prend un recul pour regarder le système».
Il a aussi assuré de son indépendance par rapport au ministre de la Santé, Philippe Couillard, même si c'est lui qui l'a nommé pour un mandat de cinq ans, en vertu des recommandations d'un comité.
Le premier rapport annuel n'était prévu que pour 2008 selon la loi, mais M. Salois a tenu à en déposer un dès cette année pour faire état de son rôle et de ses modalités.
Par ailleurs, le site Internet du commissaire comportera aussi bientôt des fiches de renseignements sur de grands enjeux du système, par exemple sur la question du ticket modérateur.
Le congrès de deux jours de l'AMQ se terminait samedi. L'association qui dit regrouper 9000 médecins et étudiants en médecine a discuté des expériences d'autres systèmes de santé en vue d'en appliquer les réussites à l'échelle locale.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070421/CPACTUALITES/70421039/1015/CPACTUEL
Le Commissaire à la santé et au bien-être amorce une grande tournée
Patrice Bergeron
Presse Canadienne
Montréal
Le nouveau Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, amorcera en mai une grande tournée du Québec pour prendre le pouls du système de santé et inviter les citoyens à participer au Forum de consultation rattaché à son organisme.
Dans une entrevue à la Presse Canadienne en marge du congrès de l'Association médicale du Québec (AMQ) à Montréal samedi matin, le titulaire de la nouvelle fonction, M. Salois a expliqué qu'il veut tout de suite «se camper dans les préoccupations des citoyens» et présenter un rapport dès cette année, même si la loi ne l'y oblige pas avant 2008.
Il a toutefois indiqué que son organisme n'était pas la panacée, ni une «caserne de pompiers», qu'il n'allait pas «réinventer le système» et décider à la place du ministre, ou encore effectuer les traitements.
«Le système de santé est un immense paquebot (...) qui navigue très, très bien en mer, mais qui a de la difficulté à entrer et à sortir d'un port, et le commissaire est un petit «tugboat», un petit bateau de touage, comme plusieurs autres, qui vont aider le système à pouvoir y aller», a imagé M. Salois au cours de son discours devant les médecins de l'AMQ, dans un hôtel montréalais.
À compter de mai jusqu'en juillet, le commissaire et son équipe rencontreront les représentants du milieu de la santé dans les 18 régions du Québec et inviteront les citoyens à présenter leur candidature pour siéger au forum de consultation rattaché à l'organisme.
Le forum sera composé d'un citoyen par région, pour un total de 18, en plus de neuf professionnels possédant une expertise en santé et services sociaux. La nouvelle instance sera invitée à se prononcer sur des questions soumises par le commissaire et apportera un regard neuf sur des enjeux. Son mandat sera de trois ans.
«Actuellement, les débats sur le système de santé se font dans les journaux et, quand il y a une décision à prendre, eh bien, c'est soit la cour ou le médecin qui doit décider», a soulevé le commissaire à propos de l'importance de l'instance de délibération.
«Mais si la population donnait des directives par rapport à sa qualité de vie, aux soins de santé, probablement que ça enlèverait beaucoup de pression sur le corps médical et sur les décideurs.»
Il a fait remarquer qu'il fallait aussi changer le comportement du citoyen, responsable et «actionnaire» d'un système qui lui coûte 43 cents par dollar d'impôt.
Instauré en août 2006, le commissariat remplace le Conseil médical du Québec et du Conseil de la santé et du bien-être. Autrefois président de l'Ordre des dentistes et de la Fédération canadienne des ordres professionnels, M. Salois dispose d'un budget d'environ 2 millions $ et de 17 employés, soit la somme des deux anciens organismes, pour évaluer le système de santé, consulter et informer les citoyens, de même que formuler des recommandations.
Questionné plus tôt par des médecins sceptiques sur l'apport de son organisme, le commissaire a souligné en entrevue que, contrairement à une entreprise qui dispose d'un portrait de sa situation, le système de santé ne bénéficie pas d'«un lieu où on fait une analyse globale, où on prend un recul pour regarder le système».
Il a aussi assuré de son indépendance par rapport au ministre de la Santé, Philippe Couillard, même si c'est lui qui l'a nommé pour un mandat de cinq ans, en vertu des recommandations d'un comité.
Le premier rapport annuel n'était prévu que pour 2008 selon la loi, mais M. Salois a tenu à en déposer un dès cette année pour faire état de son rôle et de ses modalités.
Par ailleurs, le site Internet du commissaire comportera aussi bientôt des fiches de renseignements sur de grands enjeux du système, par exemple sur la question du ticket modérateur.
Le congrès de deux jours de l'AMQ se terminait samedi. L'association qui dit regrouper 9000 médecins et étudiants en médecine a discuté des expériences d'autres systèmes de santé en vue d'en appliquer les réussites à l'échelle locale.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070421/CPACTUALITES/70421039/1015/CPACTUEL
13 avril 2007
alerte a la carie
La Coalition de Montréal pour des dents en santé réclame l'intervention du ministre de la Santé, Philippe Couillard, et du directeur national de santé publique, le Dr. Alain Poirier, afin d'obliger la Ville de Montréal à procéder à la fluoration de l'eau potable.
La présidente de cette coalition, la Dre Stephane Schwartz, soutient que jusqu'à 47 % des enfants montréalais en âge de fréquenter la maternelle ont 14 caries ou plus. Le temps d'attente atteint 18 mois pour le traitement des caries graves à la clinique de l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Mme Schwartz ne comprend pas pourquoi la Ville de Montréal n'a pas retenu la recommandation formelle que lui a faite, en juin dernier, le directeur de la santé publique de Montréal pour la mise en place d'un programme de fluoration de l'eau potable. Elle soutient que cela « diminuerait le taux de caries de façon significative ».
La coalition soutient que la fluoration de l'eau potable aide la dent qui se forme dans la bouche des enfants à devenir plus imperméable aux bactéries qui causent la carie. Si rien n'est fait à court terme, la coalition songe à déposer une plainte formelle à la Commission des droits de la personne contre la Ville de Montréal, ou à demander aux tribunaux de forcer la ville à appliquer la recommandation du directeur de la santé publique.
En bref
La Coalition de Montréal pour des dents en santé est une initiative de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Elle compte 1000 membres et est appuyée par plusieurs organisations, dont l'Association des pédiatres du Québec, l'Ordre des dentistes du Québec, le Collège des médecins du Québec et l'Organisation mondial de la santé.
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2007/04/11/003-fluorisation-dent-carie.shtmlale
La présidente de cette coalition, la Dre Stephane Schwartz, soutient que jusqu'à 47 % des enfants montréalais en âge de fréquenter la maternelle ont 14 caries ou plus. Le temps d'attente atteint 18 mois pour le traitement des caries graves à la clinique de l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Mme Schwartz ne comprend pas pourquoi la Ville de Montréal n'a pas retenu la recommandation formelle que lui a faite, en juin dernier, le directeur de la santé publique de Montréal pour la mise en place d'un programme de fluoration de l'eau potable. Elle soutient que cela « diminuerait le taux de caries de façon significative ».
La coalition soutient que la fluoration de l'eau potable aide la dent qui se forme dans la bouche des enfants à devenir plus imperméable aux bactéries qui causent la carie. Si rien n'est fait à court terme, la coalition songe à déposer une plainte formelle à la Commission des droits de la personne contre la Ville de Montréal, ou à demander aux tribunaux de forcer la ville à appliquer la recommandation du directeur de la santé publique.
En bref
La Coalition de Montréal pour des dents en santé est une initiative de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Elle compte 1000 membres et est appuyée par plusieurs organisations, dont l'Association des pédiatres du Québec, l'Ordre des dentistes du Québec, le Collège des médecins du Québec et l'Organisation mondial de la santé.
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2007/04/11/003-fluorisation-dent-carie.shtmlale
Libellés :
Charest,
dent,
santé globale,
soins de santé
Avril est le Mois national de la santé buccodentaire
Campagne du Mois national de la santé buccodentaire 2007 de l’ADC
[La santé buccodentaire pour vivre en santé]
Même si la bouche fait partie du corps, on a tendance à les dissocier. On ignore souvent les saignements ou les gencives sensibles, alors qu’une irritation ou une douleur ailleurs dans le corps conduirait à une visite chez le médecin.
Cependant, les problèmes de santé buccodentaire peuvent être le signe de problèmes plus graves. Des recherches ont démontré qu’il y a un lien entre les maladies buccodentaires et d’autres problèmes de santé comme le diabète et certains types de pneumonies. Il pourrait même y avoir une corrélation entre les maladies buccodentaires et d’autres problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, ainsi que les naissances prématurées et l'insuffisance de poids à la naissance.
Même si l’utilisation de la soie dentaire ne peut vous garantir une bonne santé à vie, en maintenant une bonne santé buccodentaire vous contribuez à entretenir une hygiène de vie plus saine. Voici d’autres habitudes saines que vous pouvez adopter pour maintenir un mode de vie sain : mangez équilibré, examinez votre bouche régulièrement pour détecter tout signe de maladie de gencive, ne fumez pas et surtout, consultez votre dentiste régulièrement.
Tout ce qui se passe dans votre bouche a un effet sur votre corps, c’est pourquoi il est très important de consulter votre dentiste régulièrement. Seul votre dentiste possède la formation, les compétences et le savoir-faire pour répondre de manière appropriée à tous vos besoins en matière de santé buccodentaire.
Pour avoir un sourire sain, un corps sain et réduire le risque de maladies buccodentaires, suivez les cinq recommandations de l’ADC.
consultez le site : http://www.cda-adc.ca/fr/cda/news_events/health_month/index.asp
[La santé buccodentaire pour vivre en santé]
Même si la bouche fait partie du corps, on a tendance à les dissocier. On ignore souvent les saignements ou les gencives sensibles, alors qu’une irritation ou une douleur ailleurs dans le corps conduirait à une visite chez le médecin.
Cependant, les problèmes de santé buccodentaire peuvent être le signe de problèmes plus graves. Des recherches ont démontré qu’il y a un lien entre les maladies buccodentaires et d’autres problèmes de santé comme le diabète et certains types de pneumonies. Il pourrait même y avoir une corrélation entre les maladies buccodentaires et d’autres problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, ainsi que les naissances prématurées et l'insuffisance de poids à la naissance.
Même si l’utilisation de la soie dentaire ne peut vous garantir une bonne santé à vie, en maintenant une bonne santé buccodentaire vous contribuez à entretenir une hygiène de vie plus saine. Voici d’autres habitudes saines que vous pouvez adopter pour maintenir un mode de vie sain : mangez équilibré, examinez votre bouche régulièrement pour détecter tout signe de maladie de gencive, ne fumez pas et surtout, consultez votre dentiste régulièrement.
Tout ce qui se passe dans votre bouche a un effet sur votre corps, c’est pourquoi il est très important de consulter votre dentiste régulièrement. Seul votre dentiste possède la formation, les compétences et le savoir-faire pour répondre de manière appropriée à tous vos besoins en matière de santé buccodentaire.
Pour avoir un sourire sain, un corps sain et réduire le risque de maladies buccodentaires, suivez les cinq recommandations de l’ADC.
consultez le site : http://www.cda-adc.ca/fr/cda/news_events/health_month/index.asp
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soins de santé
3 avril 2007
mettre fin au monopole public en santé
Le Devoir - Édition du mardi 03 avril 2007
Éminence grise de l'ADQ, le Dr Stephen Morgan fera le saut en politique fédérale avec les conservateurs
L'architecte de la position de l'Action démocratique du Québec en faveur du privé en santé, le Dr Stephen Morgan, s'apprête à faire le saut en politique fédérale avec les conservateurs. Son objectif: modifier la Loi canadienne de la santé afin de mettre fin au monopole public.
Imprimer
Le Dr Morgan a confirmé au Devoir que le Parti conservateur lui a proposé de briguer les suffrages sous sa bannière lors des prochaines élections. L'aventure intéresse celui qui se décrit comme «un homme de devoir». «Pour moi, ce qui est important, c'est que les idées que j'ai toujours défendues aillent de l'avant. Et si on m'a approché, c'est parce qu'on connaît mes idées. D'ailleurs, plusieurs des conseillers de M. Harper sont des adéquistes avec qui j'ai travaillé en 2002», explique le Dr Morgan.
Stephen Morgan est un ardent défenseur d'un changement en profondeur du système de santé. Devant le puits sans fond que sont devenus les services de santé au Québec (la santé accapare annuellement 43 % du budget provincial), mais aussi dans tout le pays, le Dr Morgan estime qu'il est temps de mettre fin à l'«hypocrisie».
«Le système canadien a besoin d'être adapté. C'est essentiel. Mais le problème avec la loi canadienne sur la santé, c'est qu'elle a une valeur identitaire et qu'il y a une religion anti-privé. Il y a aussi la crainte de l'ogre américain. Il faut trouver un juste milieu qui ressemble à ce que les pays européens ont réussi», soutient-il.
En 2002, le Dr Morgan a participé aux travaux de réflexion sur la santé au sein de l'ADQ, ce qui avait mené à la présentation d'un rapport intitulé En santé autrement. Il était même présenté comme le ministre de la Santé d'un éventuel gouvernement de l'ADQ. À l'approche des élections générales, il avait décidé de ne pas monter dans le train adéquiste.
Les adversaires péquistes et libéraux n'avaient pas tardé à prendre d'assaut l'ADQ et les changements proposés, n'hésitant pas à démoniser le chef Mario Dumont. La débâcle électorale de l'ADQ six mois plus tard avait forcé par la suite Mario Dumont à revoir ses propositions. Au cours de la récente campagne électorale, le chef adéquiste n'a pas présenté un plan d'action aussi précis qu'il y a quatre ans, se limitant à promettre l'ouverture de cliniques privées pour régler le problème des patients en attente d'une chirurgie. Il a toutefois réitéré sa vision d'un système mixte de santé.
Pour Stephen Morgan, l'importante percée de l'ADQ la semaine dernière «réhabilite une vision de la droite». Cela ouvre la porte à une contribution accrue du secteur privé, qui s'additionnerait aux services publics en place. Mais encore faut-il que l'ADQ forme le prochain gouvernement. «Je suis content parce que Mario Dumont est dans l'antichambre du pouvoir. Il a besoin d'à peu près deux ans pour se préparer», croit le Dr Morgan qui ajoute: «Être de droite, ce n'est pas être mesquin, ce n'est pas manquer d'empathie. C'est d'abord responsabiliser les individus. Mais aussi la décentralisation des pouvoirs».
C'est donc dans cet esprit que le Dr Morgan aborde la possibilité d'être candidat conservateur. Au cours des dernières semaines, deux dirigeants du Parti conservateur (PCC) ont communiqué avec lui, dont l'organisateur en chef pour le Québec, Pierre Coulombe. Au PCC, on refuse de confirmer ou d'infirmer les approches faites auprès du Dr Morgan; on se borne à dire que le travail de recrutement va bon train.
Un «vent nouveau»
Stephen Morgan est associé à l'heure actuelle à Santé Canada. Auparavant, le Dr Morgan qui est spécialisé en chirurgie, a travaillé à l'hôpital Saint-Luc. Il a également été directeur général de l'hôpital de Lachine. Dans la jeune soixantaine, il souhaite profiter du «vent nouveau» qui souffle sur les relations fédérales-provinciales depuis que Stephen Harper est premier ministre du Canada.
Selon lui, la loi canadienne de la santé est «trop rigide»; la présence des conservateurs est une occasion de l'assouplir. Du même coup, le gouvernement Harper pourrait concentrer ses activités en santé là où ses compétences sont requises (la santé animale, les épidémies potentielles et leurs conséquence sur le commerce international, par exemple). «Le rôle d'un gouvernement fédéral en santé, c'est d'abord de s'occuper de ses oignons. La loi canadienne de la santé balise l'aide fédérale en santé. Et elle est étouffante, elle est excessive», explique le Dr Morgan.
Il n'est pas question de se satisfaire de la loi 33 qui permet des chirurgies dans le secteur privé pour les genoux, les hanches et les cataractes. Pour le Dr Morgan, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, «a accouché d'une souris». «Le jugement Chaoulli, c'est une opportunité perdue parce qu'on pouvait ouvrir au privé de façon équilibrée. En se limitant à trois chirurgies, c'est l'aggravation de l'hypocrisie», soutient le Dr Morgan.
Un système de santé mixte où se croisent public et privé permettrait un contrôle des prix et le contrôle de la qualité d'une industrie aujourd'hui souterraine, croit-il. «C'est le "free for all". Le seul contrôle, c'est la loi du marché», assure-t-il.
Ce dernier prône notamment la mise en place d'un ticket modérateur, afin de freiner la surutilisation des services de santé. Déjà, il y a quatre ans, le Dr Morgan défendait l'idée selon laquelle l'accès aux médecins spécialistes devrait être payant à moins que le patient ne soit envoyé par un omnipraticien. Aux yeux du Dr Morgan, il est impensable qu'un pédiatre fasse de la vaccination ou que des parents se rendent aux urgences avec leur bébé fiévreux à cause d'une otite. Il suggère que l'on attribue davantage de responsabilités aux infirmières. «J'ai fait de la médecine pendant trente ans, 80 % de ce qui se présente dans une salle d'urgence, peut être réglé en 5-10 minutes par une infirmière», affirme le Dr Morgan.
Si le Dr Morgan décide de se lancer en politique fédérale, ce sera pour défendre ces idées. Et l'enthousiasme ne semble pas lui faire défaut.
Source: http://www.ledevoir.com/2007/04/03/138038.html
Éminence grise de l'ADQ, le Dr Stephen Morgan fera le saut en politique fédérale avec les conservateurs
L'architecte de la position de l'Action démocratique du Québec en faveur du privé en santé, le Dr Stephen Morgan, s'apprête à faire le saut en politique fédérale avec les conservateurs. Son objectif: modifier la Loi canadienne de la santé afin de mettre fin au monopole public.
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Le Dr Morgan a confirmé au Devoir que le Parti conservateur lui a proposé de briguer les suffrages sous sa bannière lors des prochaines élections. L'aventure intéresse celui qui se décrit comme «un homme de devoir». «Pour moi, ce qui est important, c'est que les idées que j'ai toujours défendues aillent de l'avant. Et si on m'a approché, c'est parce qu'on connaît mes idées. D'ailleurs, plusieurs des conseillers de M. Harper sont des adéquistes avec qui j'ai travaillé en 2002», explique le Dr Morgan.
Stephen Morgan est un ardent défenseur d'un changement en profondeur du système de santé. Devant le puits sans fond que sont devenus les services de santé au Québec (la santé accapare annuellement 43 % du budget provincial), mais aussi dans tout le pays, le Dr Morgan estime qu'il est temps de mettre fin à l'«hypocrisie».
«Le système canadien a besoin d'être adapté. C'est essentiel. Mais le problème avec la loi canadienne sur la santé, c'est qu'elle a une valeur identitaire et qu'il y a une religion anti-privé. Il y a aussi la crainte de l'ogre américain. Il faut trouver un juste milieu qui ressemble à ce que les pays européens ont réussi», soutient-il.
En 2002, le Dr Morgan a participé aux travaux de réflexion sur la santé au sein de l'ADQ, ce qui avait mené à la présentation d'un rapport intitulé En santé autrement. Il était même présenté comme le ministre de la Santé d'un éventuel gouvernement de l'ADQ. À l'approche des élections générales, il avait décidé de ne pas monter dans le train adéquiste.
Les adversaires péquistes et libéraux n'avaient pas tardé à prendre d'assaut l'ADQ et les changements proposés, n'hésitant pas à démoniser le chef Mario Dumont. La débâcle électorale de l'ADQ six mois plus tard avait forcé par la suite Mario Dumont à revoir ses propositions. Au cours de la récente campagne électorale, le chef adéquiste n'a pas présenté un plan d'action aussi précis qu'il y a quatre ans, se limitant à promettre l'ouverture de cliniques privées pour régler le problème des patients en attente d'une chirurgie. Il a toutefois réitéré sa vision d'un système mixte de santé.
Pour Stephen Morgan, l'importante percée de l'ADQ la semaine dernière «réhabilite une vision de la droite». Cela ouvre la porte à une contribution accrue du secteur privé, qui s'additionnerait aux services publics en place. Mais encore faut-il que l'ADQ forme le prochain gouvernement. «Je suis content parce que Mario Dumont est dans l'antichambre du pouvoir. Il a besoin d'à peu près deux ans pour se préparer», croit le Dr Morgan qui ajoute: «Être de droite, ce n'est pas être mesquin, ce n'est pas manquer d'empathie. C'est d'abord responsabiliser les individus. Mais aussi la décentralisation des pouvoirs».
C'est donc dans cet esprit que le Dr Morgan aborde la possibilité d'être candidat conservateur. Au cours des dernières semaines, deux dirigeants du Parti conservateur (PCC) ont communiqué avec lui, dont l'organisateur en chef pour le Québec, Pierre Coulombe. Au PCC, on refuse de confirmer ou d'infirmer les approches faites auprès du Dr Morgan; on se borne à dire que le travail de recrutement va bon train.
Un «vent nouveau»
Stephen Morgan est associé à l'heure actuelle à Santé Canada. Auparavant, le Dr Morgan qui est spécialisé en chirurgie, a travaillé à l'hôpital Saint-Luc. Il a également été directeur général de l'hôpital de Lachine. Dans la jeune soixantaine, il souhaite profiter du «vent nouveau» qui souffle sur les relations fédérales-provinciales depuis que Stephen Harper est premier ministre du Canada.
Selon lui, la loi canadienne de la santé est «trop rigide»; la présence des conservateurs est une occasion de l'assouplir. Du même coup, le gouvernement Harper pourrait concentrer ses activités en santé là où ses compétences sont requises (la santé animale, les épidémies potentielles et leurs conséquence sur le commerce international, par exemple). «Le rôle d'un gouvernement fédéral en santé, c'est d'abord de s'occuper de ses oignons. La loi canadienne de la santé balise l'aide fédérale en santé. Et elle est étouffante, elle est excessive», explique le Dr Morgan.
Il n'est pas question de se satisfaire de la loi 33 qui permet des chirurgies dans le secteur privé pour les genoux, les hanches et les cataractes. Pour le Dr Morgan, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, «a accouché d'une souris». «Le jugement Chaoulli, c'est une opportunité perdue parce qu'on pouvait ouvrir au privé de façon équilibrée. En se limitant à trois chirurgies, c'est l'aggravation de l'hypocrisie», soutient le Dr Morgan.
Un système de santé mixte où se croisent public et privé permettrait un contrôle des prix et le contrôle de la qualité d'une industrie aujourd'hui souterraine, croit-il. «C'est le "free for all". Le seul contrôle, c'est la loi du marché», assure-t-il.
Ce dernier prône notamment la mise en place d'un ticket modérateur, afin de freiner la surutilisation des services de santé. Déjà, il y a quatre ans, le Dr Morgan défendait l'idée selon laquelle l'accès aux médecins spécialistes devrait être payant à moins que le patient ne soit envoyé par un omnipraticien. Aux yeux du Dr Morgan, il est impensable qu'un pédiatre fasse de la vaccination ou que des parents se rendent aux urgences avec leur bébé fiévreux à cause d'une otite. Il suggère que l'on attribue davantage de responsabilités aux infirmières. «J'ai fait de la médecine pendant trente ans, 80 % de ce qui se présente dans une salle d'urgence, peut être réglé en 5-10 minutes par une infirmière», affirme le Dr Morgan.
Si le Dr Morgan décide de se lancer en politique fédérale, ce sera pour défendre ces idées. Et l'enthousiasme ne semble pas lui faire défaut.
Source: http://www.ledevoir.com/2007/04/03/138038.html
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