29 décembre 2006

pour des dents en santé ça passe par l'eau !

La Coalition de Montréal pour des dents en santé salue l’initiative de la Cité de Dorval

La Coalition de Montréal pour des dents en santé est très heureuse de l’annonce faite concernant la reprise de la fluoration de l’eau de consommation dans la Cité de Dorval.
«La reprise de la fluoration à Dorval est une excellente nouvelle, et je salue l’initiative du maire Edgar Rouleau et du député de Marquette, François Ouimet. Voilà une ville responsable, mais malheureusement on ne peut en dire autant de la Ville de Montréal», a affirmé d’emblée la présidente de la Coalition, Dre Stéphane Schwartz, également directrice de la clinique dentaire de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Le 28 juin dernier, la Coalition de Montréal pour des dents en santé rendait publiques les plus récentes statistiques de carie pour le territoire de la Cité de Dorval. On constatait alors que la prévalence de carie grave chez les enfants de la maternelle a doublé entre 2003 et 2006 sur le territoire de cette ville où la fluoration a été suspendue depuis 2003 pour une mise à niveau de ses équipements, et le nombre de caries non traitées a presque quintuplé.

Ces données étaient rendues publiques le 20 juin 2006. En juin dernier le Directeur de santé publique de Montréal, le docteur Richard Lessard, recommandait formellement au maire de Montréal de fluorer l’eau dans les meilleurs délais. Comme en fait foi cet extrait de la lettre: «[…] dans le cadre de mes fonctions définies par la Loi de santé publique qui me commandent d’identifier les situations susceptibles de mettre en danger l’ensemble de la population, ou certains groupes en particulier, et de soutenir la mise en œuvre de mesures correctrices […] Suite aux précisions mises de l’avant dans cette présente lettre, je n’ai aucune hésitation à recommander formellement à l’administration municipale que vous dirigez de procéder dans les meilleurs délais à l’instauration d’un programme communautaire de fluoration de l’eau potable sur le territoire de la ville de Montréal». Depuis, la Ville de Montréal fait la sourde oreille et se terre dans un immobilisme politique qui laisse entendre qu’il existe deux classe de citoyens sur l’île de Montréal : les citoyens qui ont droit à une eau qui prévient la carie et les autres. La présidente de la Coalition de Montréal pour des dents en santé s’adressait en ces termes au maire Gérald Tremblay: «Faut-il vous rappeler, Monsieur le maire, que la carie est entre autre due à une bactérie, le streptoccocus mutans qui est transmissible de personne à personne et qui ensuite habite et se multiplie dans la bouche des individus. Je vous demanderai également de lire l’article 106 de la Loi sur la santé publique, qui prévoit qu’en cas de « [...] menace réelle à la santé de la population [...] le Directeur de santé publique peut [...] ordonner toute autre mesure qu'il estime nécessaire pour empêcher que ne s'aggrave une menace à la santé de la population, en diminuer les effets ou l'éliminer». Or, il y a six mois que le Directeur de santé publique de Montréal vous a recommandé formellement de fluorer l’eau et toujours vous ne faites rien. Pendant ce temps, la crise de carie chez nos enfants s’aggrave de jours en jours. Je vous demande de mettre fin à votre silence et vous exhorte à expliquer publiquement les raisons qui vous poussent à ne pas vous plier à la recommandation formelle du Directeur de santé publique ». La Coalition de Montréal pour des dents en santé est une initiative de l’Hôpital de Montréal pour enfants, compte 1000 membres individuels, a comme objectif la fluoration de l’eau de consommation de Montréal, et est appuyée par plusieurs organisations de taille, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, l’Association des pédiatres du Québec, l’Ordre des dentistes du Québec, l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec, le Collège des médecins du Québec, l’Ordre des pharmaciens du Québec, l’Organisation mondiale de la santé, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, la Coalition des médecins pour la justice sociale, pour n’en nommer que quelques-unes.

Couillard se defend d'avoir detourné des fonds du fédéral

Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté vendredi les conclusions d'une étude de l'opposition officielle selon lesquelles le gouvernement de Jean Charest a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé.
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.

Sans-abri et nos gouvernement!

J'ai l'habitude de vous parler de santé.... mais quand je lis un article comme celui-ci je ne peux faire autrement que de me demander comment on peux ne pas vouloir entendre et fermer les yeux sur un probleme qui touche 30 000 personnes !


Itinérance : un débat d’urgence s’impose
Martin Lemay
Député de Sainte-Marie-Saint-JacquesPorte-parole de l’Opposition (habitation)
Le 13 décembre dernier, les députés libéraux membres de la Commission des Affaires sociales ont rejeté en bloc l’idée de tenir une commission parlementaire sur l’itinérance formulée par le Parti québécois et appuyée par 140 organismes communautaires impliqués auprès des sans-abri ainsi que par le chanteur Dan Bigras. Les députés libéraux ont choisi de se fermer les yeux face à cette problématique, exactement comme le ministre de la Santé, Philippe Couillard, qui, interpellé à l’Assemblée nationale, ne semblait pas sourire à l’idée d’une telle commission.Pourtant, au cours des dernières années, le phénomène de l’itinérance a pris de l’ampleur au Québec. Comme citoyens et élus, nous constatons que cette réalité ne touche plus uniquement les grandes villes comme Montréal, elle s’étend maintenant dans les quartiers périphériques, les villes de taille moyenne et les régions. Le visage de l’itinérance change. Les jeunes itinérants sont de plus en plus jeunes, le nombre de femmes sans-abri augmente de même que le nombre de personnes âgées vivant de l’itinérance s’accroît. Le passage à la rue est le fruit de problèmes de santé, sociaux ou encore liés à une condition socioéconomique très difficile.

Une situation qui se dégrade

La dernière étude de Santé Québec (1998) évaluait que plus de 28 000 personnes utilisaient des refuges de nuit, des centres de jour et des soupes populaires à Montréal et plus de 11 000 personnes à Québec. Ces chiffres ne sont pas récents, mais les groupes communautaires oeuvrant auprès des itinérants, que nous avons rencontrés récemment, nous indiquent que la situation ne s’est guère améliorée, pire, elle s’est dégradée.Le coût social et humain de l’itinérance est important pour le Québec, que ce soit sur le plan judiciaire, les services reliés à la toxicomanie et l’hébergement. Une étude récente réalisée par la Maison Lauberivière à Québec révèle d’ailleurs que le coût d’un itinérant à la rue est deux fois plus élevé pour les services publics que celui qui est stable dans un logement (24 000 $ par année comparativement à 12 000 $).

Dans un tel contexte, il est urgent d’engager un débat public sur la situation de l’itinérance. Tous les citoyens ont droit à l’espoir et à la dignité. C’est pour cette raison que le 2 novembre dernier nous avons réclamé à l’Assemblée nationale, en présence du Réseau Solidarité Itinérance du Québec, la tenue d’une commission parlementaire portant sur cette question. À ce jour, plus de 140 organismes oeuvrant auprès des itinérants sur tout le territoire québécois ont appuyé notre demande.Une commission parlementaireLe gouvernement libéral fait fausse route en refusant la tenue d’une commission parlementaire sur l’itinérance. Le ministre Couillard préfère s’en tenir à un cadre de référence sur les sans-abri, toujours promis et jamais livré. À l’évidence, le ministre l’a reporté aux calendes grecques. M. Couillard aurait intérêt à se rendre sur le terrain pour constater ce que vivent les 30 000 itinérants au Québec qui réclament un droit de parole. Il est urgent de faire le point sur la situation de l’itinérance et se doter par la suite d’un plan d’action gouvernemental cohérent et concerté pour appuyer ceux et celles qui oeuvrent auprès de ces personnes exclues. À quelques jours de Noël, les sans-abri méritent mieux que de se faire dire non par un gouvernement insensible à leur réalité. Ils ont eux aussi droit de parole dans notre Assemblée nationale.En 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Lors de l’adoption de cette loi, le Québec se fixait comme objectif de se retrouver d’ici dix ans dans le peloton de tête des nations industrialisées comptant le moins de pauvreté. Force est de constater que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre cet objectif. La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, rendait public récemment le bilan de la deuxième année du plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Or, dans ce document de près de 50 pages, deux paragraphes seulement sont consacrés à l’action gouvernementale en matière d’itinérance dont un touche le programme fédéral Initiatives de partenariat en action communautaire (IPAC).Pas une priorité gouvernementaleLa question de l’itinérance n’est clairement pas en tête de liste des priorités gouvernementales. Malheureusement, cette question est éparpillée dans plusieurs ministères sans plan d’ensemble cohérent permettant à l’État d’avoir une action efficace et concertée pour réduire de façon significative l’itinérance au Québec. Le moment est venu de tenir un débat non partisan sur la question de l’itinérance. Cet enjeu ne doit pas être une priorité uniquement à l’approche de la période des fêtes, mais à longueur d’année. Le gouvernement du Québec a donc un rôle essentiel à jouer et doit poser des gestes qui visent à éliminer les inégalités et à soutenir ces personnes les plus démunies de notre société. Comme élus, nous avons la responsabilité de nous mobiliser et de mobiliser les Québécois afin de trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des sans-abri et leur permettre, peu importe leur âge, de retrouver leur dignité.
http://www.cyberpresse.ca/article/20061228/CPSOLEIL/61222091/5287/CPOPINIONS

28 décembre 2006

les nouvelles responsabilités du Dr. Salois

Système de santé
Évaluer la performance
Johanne RoyJournal de Québec02/12/2006 09h21

Dans le réseau de la santé, actuellement, tout est évalué en terme de productivité, ce faisant on a peut-être perdu de vue la dimension humaine des soins, s'interroge le nouveau Commissaire à la santé et au bien-être, le Dr Robert Salois.
Voilà le genre de questionnement qui intéresse le Dr Salois, ex-président de l'Ordre des dentistes du Québec, en poste depuis quatre mois seulement à la barre de ce nouvel organisme, créé par le gouvernement dans le but d'évaluer la performance du système de santé.
Cette nouvelle instance remplace, avec un mandat élargi, la Conseil de la santé et du bien-être et le Conseil médical. «Le Commissaire à la santé et au bien-être est en quelque sorte un consultant externe, engagé pour regarder l'organisation des soins et voir si le système actuel est viable. Je perçois le système de santé comme une grosse compagnie qui a un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars, 255 000 employés, 400 installations, partout au Québec, et sept millions d'actionnaires», illustre le Dr Salois.
Citoyen informé
Ce dernier doit, entre autres, donner son avis au ministre et rendre publiques les informations recueillies, de manière à ce que la population ait son mot à dire. «Les services offerts sont-ils bons? Avons-nous un bon retour sur notre investissement? Actuellement, on dispose de très peu d'unités de mesure, de données fiables, pour évaluer le système.»
«Dans mon mandat, j'ai la possibilité de faire des recommandations, mais avec une analyse d'impact sur le personnel, sur le budget, sur les patients. Cela, de façon indépendante, sans le filtre politique», affirme le Dr Salois, tout en se disant assuré d'avoir les leviers nécessaires pour que ses recommandations ne restent pas sur les tablettes.
Forum de consultation
Le commissaire a notamment un pouvoir d'enquête et celui de tenir des audiences publiques. Il doit également voir à la composition d'un Forum de consultation, formé de neuf experts (en santé, éducation, économie, travail, environnement et autres) et de 18 citoyens provenant de chacune des régions du Québec.
Une tournée de recrutement est prévue dès janvier. Ce Forum pourrait être constitué vers la fin de l'été 2007. Ses membres vont se réunir quatre fois l'an et faire rapport, annuellement. «Notre défi est de mettre ensemble des citoyens et des experts pour parler du système de santé. Ceux-ci pourront dire en toute liberté ce qu'ils voient.»
Travail de terrain
«On a commencé à visiter un premier hôpital, un CLSC et un Groupe de médecine familiale, à Alma, au Lac-Saint-Jean. Nous voulons aller sur le terrain entendre ce que les gens ont à nous dire, afin de développer des indicateurs qui nous serviront à analyser l'évolution du système de santé», ajoute le Dr Salois.
Incidemment, ce dernier a un regard différent sur le réseau, ayant passé le plus clair de sa carrière en pratique privée, en dentisterie

un peu d'aide pour les immigrants

http://www.deo.gc.ca/mediacentre/2006/dec15-02a_f.asp

Le nouveau gouvernement du Canada investit 400 000 $ pour soutenir les immigrants formés à l’étranger
Calgary (Alberta) — L’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, au nom de l’honorable Carol Skelton, ministre du Revenu national et ministre de la Diversification de l’économie de l’Ouest canadien, a annoncé aujourd’hui un investissement de 400 000 $ de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) offert à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF), en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à trouver un emploi dans leur champ d’expertise.
De gauche à droite : Kerry Longpré, membre du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society; l’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration; Eva Hadzima, vétérinaire formée à l’étranger et titulaire d’un prêt de l’Immigrant Access Fund Society; Maria Erikson, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays, et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières. L’objectif du fonds d’accès pour les immigrants formés à l’étranger et de les aider à s’intégrer avec succès à la population active du Canada.
« Le nouveau gouvernement du Canada crée des possibilités pour les immigrants en s’assurant que leurs titres de compétence sont reconnus par les employeurs », a déclaré le ministre Solberg. « Cette initiative unique permettra aux immigrants formés à l’étranger de s’appuyer sur leurs compétences afin d’intégrer plus rapidement la population active et de contribuer à la force de notre économie et de nos collectivités. »
« Grâce au soutien de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, nous pourrons offrir aux nouveaux Canadiens les ressources dont ils ont besoin pour réaliser leurs rêves et tirer profit de leur éducation, de leur formation et de leur expérience », a expliqué Maria Eriksen, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society. « Le fonds aidera les immigrants formés à l’échelle internationale à trouver un emploi intéressant et de bâtir une vie meilleure pour eux et leurs familles. »
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta administrera le fonds d’emprunt en collaboration avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary. Le financement de DEO aidera l’IAF à couvrir ses dépenses de fonctionnement. À ce jour, l’IAF a recueilli plus de un million de dollars dans le cadre de sa campagne de financement et a administré 18 prêts à des professionnels en médecine, en comptabilité et en dentisterie. L’organisme sollicite des fonds auprès des organisations privées et des particuliers en vue de soutenir le fonds d’emprunt.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec:
Donna KinleyDiversification de l’économie de l’Ouest CanadaEdmonton, AlbertaTél: (780) 495-3370
Dianne FehrDirectrice généraleImmigrant Access Fund Society of Alberta( 403) 835 8972www.iafcanada.org
No sans frais de DEO : 1 888 338-9378 Site Web : DEO est en ligne à www.wd-deo.gc.ca. Inscrivez-vous aux communiqués de presse et aux discours et restez au fait des dernières nouvelles de DEO.
Document d'information
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada
Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO) travaille en partenariat avec les provinces, les associations industrielles et les collectivités pour stimuler et diversifier l'économie de l'Ouest canadien et pour représenter les intérêts de l'Ouest dans la politique économique nationale.
DEO annonce l’octroi d’une contribution de 400 000 $ à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) pour l’aider à couvrir ses dépenses de fonctionnement
Effectué dans le cadre du Programme de diversification de l'économie de l'Ouest (PDEO), l'investissement de DEO s’inscrit dans la priorité du Ministère, qui est d’encourager l’innovation, de favoriser l’essor d’un secteur commercial compétitif et étendu et de stimuler le développement économique communautaire.
L'objectif principal du PDEO est de Renforcer l'Ouest pour édifier un Canada plus fort>. Plusieurs principes directeurs sont appliqués pour évaluer la façon dont les projets contribuent à la réalisation de cet objectif :
une activité économique accrue qui améliore la viabilité, la prospérité et le niveau de vie des personnes et des collectivités dans l’Ouest canadien.
une recherche économique accrue dans les volets suivants : l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement économique communautaire. Cela afin d’offrir une base solide propice à la diversification économique dans des domaines revêtant une certaine importance pour l'Ouest canadien
D'autres éléments sont pris en considération dans l’évaluation des propositions : l'incidence mesurable sur l'économie de l'Ouest canadien, la viabilité et la durabilité, les retombées à long terme et la participation d'autres intervenants.
Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF)
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) a été fondée en janvier 2005 en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à s’intégrer avec succès à l’économie.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières.
L’IAF gère le fonds d’emprunt en partenariat avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary.
L’IAF et Momentum assurent la promotion du programme et trouvent des candidats qualifiés pour les prêts. Une fois le prêt accordé par l’IAF, Momentum administre le programme de prêts et guide les participants.
Les fonds nécessaires au financement des prêts sont sollicités auprès d’entreprises privées et de particuliers, pour être investis dans le fonds de transfert ou le fonds de dotation de l’IAF à The Calgary Foundation.
Pour être admissibles aux prêts de l’IAF, les immigrants doivent avoir été formés à l’étranger et :
être résidents autorisés du Canada et habiter en Alberta;
ne pas avoir accès à d’autres ressources financières convenables ou abordables;
avoir une maîtrise acceptable de l’anglais;
se trouver devant une perspective raisonnable d’emploi une fois le programme de reconnaissance ou de certification terminé.
Le prêt peut être utilisé pour couvrir les dépenses suivantes :
les frais de scolarité d’un établissement postsecondaire reconnu;
les frais d’examen pour l’adhésion à un ordre professionnel;
les frais de voyage pour aller passer un examen;
l’évaluation des compétences;
l’adhésion à une association professionnelle;
les livres et matériel de cours;
les frais de subsistance durant les études;
d’autres dépenses connexes permettant aux participants d’obtenir la reconnaissance de leurs titres de compétence, de terminer une formation ou de participer à un programme de recyclage.
Mise à jour : 2006-12-19

22 décembre 2006

transfert federaux utilisés a d'autre fin

Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté vendredi les conclusions d'une étude de l'opposition officielle selon lesquelles le gouvernement de Jean Charest a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé.
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/22/001-quebec-sante-fonds.shtml

C'est réglé !

Les 1300 membres de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) réunis en assemblée générale dans un hôtel de Montréal, jeudi soir, ont finalement conclu une entente de principe avec le gouvernement du Québec qui fixe les conditions des négociations à venir.
Les médecins acceptent le cadre financier du gouvernement, soit un rattrapage salarial de 15 % d'ici 2014, et s'engagent à ne pas exercer de moyens de pression avant 2010.
En retour, Québec consent à abroger la loi 37, votée en juin dernier pour fixer les conditions de travail et la rémunération des médecins spécialistes. Le gouvernement accepte aussi le recours à la médiation. Il se serait d'ailleurs déjà entendu avec les spécialistes sur le choix du médiateur.
Les points qui demeurent à négocier concernent les conditions de pratiques et l'organisation des soins de santé. Ce dossier doit être réglé d'ici 2007, a dit le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette.

Gaétan Barrette
C'est avec beaucoup d'amertume que les médecins retourneront au travail, a déclaré M. Barrette. « L'attitude du gouvernement, une loi spéciale dans un contexte où il n'y avait pas de moyens de pression, tout ça a créé une situation très difficile. Ça va laisser des cicatrices dans l'esprit des gens », a-t-il dit.
De son côté, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, a dit que la « victoire appartient aux Québécois et Québécoises ».
Mercredi, le Dr Barrette et le ministre Couillard avaient affirmé que la conclusion d'une entente était imminente. Du même souffle, le Dr Gaétan Barrette avait annoncé que les 8000 spécialistes de la province suspendaient immédiatement leurs moyens de pression.
Le cadre financier du gouvernement
L'offre du gouvernement aux médecins spécialistes se chiffre à 906 millions de dollars, ajoutant 438 millions aux 468 millions accordés en juin dans la loi spéciale. Elle prévoit une augmentation de 10 % jusqu'à 2010, puis 1,25 % par année pour les quatre années suivantes.
La hausse totale de leur revenu équivaut à 32,7 % de leur salaire, soit 82 900 $. Les spécialistes réclamaient 138 758 $ pour la même période, selon les barèmes du gouvernement.
Le salaire annuel moyen d'un spécialiste québécois se chiffre à 232 000 $ avant charges, soit 100 000 $ de moins que la moyenne canadienne.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/21/003-medecins-assemblee-jeudi.shtml

21 décembre 2006

Aux grands maux les grand moyens !

UNE FEMME OFFRE 200 $ PAR VISITE À QUI LA SUIVRA
Recherche désespérément un médecin de famille
Chantal Vallée
La Voix de l'Est
Granby
«Urgent! Cherche médecin de famille à Granby et alentours pour bilan de santé. Verserait honoraires de 200 $ (ou à discuter) par visite. Confidentialité assurée.»La Granbyenne Chantal Veilleux a pris les grands moyens pour dénicher un médecin de famille. La jeune retraitée souffrante, qui veille sur son conjoint handicapé Roger Leblanc, a fait publier une petite annonce dans La Voix de l'Est en espérant que ça lui permette de réussir là où toutes ses autres tentatives ont échoué.«Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ? On est découragés ! Je ne sais plus à quel saint me vouer !, lance la dame, qui n'en peut plus de souffrir depuis un mois et demi. J'ai perdu 15 livres. J'ai beaucoup de douleurs. Je pensais que c'était une crise de foie. Je passais mes journées couchée, je me levais seulement pour faire à manger à mon conjoint, pour l'aider à se laver et ça finissait là.»

La Granbyenne a d'abord pris son mal en patience, pensant que comme toutes les fois précédentes, la douleur passerait. Puis, fin novembre, elle s'est présentée dans un service sans rendez-vous d'une clinique médicale de Granby, qui l'a référée pour qu'elle subisse des examens. Le médicament prescrit n'a toutefois pas soulagé ses douleurs. Elle s'est alors rendue aux urgences de l'hôpital de Granby, dimanche dernier. Et elle a appris qu'elle souffrait d'une pancréatite. On lui a prescrit un médicament qui a apaisé ses souffrances. Mme Veilleux a aussi obtenu un rendez-vous avec un chirurgien de l'hôpital de Granby au début de janvier.Chantal Veilleux trouve anormal d'avoir souffert aussi longtemps. «Je n'avais jamais été malade. J'ai 53 ans et un chum dont je dois m'occuper. Je veux avoir un médecin que je serais capable d'appeler quand ça ne va vraiment pas, si je suis vraiment malade! Je veux être capable de me faire soigner !», insiste-t-elle.Quand elle était un peu plus en forme, Chantal Veilleux avait l'habitude de se rendre à la Fondation de l'hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Un médecin y offre des bilans de santé au coût de 400 $ au profit de la Fondation.Mme Veilleux et son conjoint ont aussi fait bien des sauts aux États-Unis pour recevoir des services médicaux rapidement lorsque c'était nécessaire. «On a déjà pris rendez-vous à 9 h. On a rencontré un médecin à 11 h. Le médecin a fait passer un test d'urine à mon mari. On a eu tout de suite le résultat, pas trois semaines plus tard!», illustre la Granbyenne.Impossible toutefois d'acheter ici le médicament prescrit aux États, a-t-elle alors appris, ce qui les a obligés à faire un saut de plus de l'autre côté de la frontière.»Je trouve que les animaux sont mieux traités que nous autres. On avait un chat qui était malade et il a été soigné dès qu'on l'a amené à la clinique vétérinaire», précise-t-elle.Chantal Veilleux estime que les gens devraient avoir le choix entre payer pour être soignés ou faire appel au système public dont elle ne pense pas beaucoup de bien. «J'aime bien mieux me priver de 200 $ de cochonneries et remplir ma carte de crédit pour aller me faire soigner», souligne-t-elle.

4 décembre 2006

liste de memoire deposés pour garantir l'accès aux soins

http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature2/commissions/cas/depot-acces.html


Differents organismes et associations ont déposés des memoires a l'assemblée nationale sur la garantie de soins de santé.

Vous y retrouverez differentes solutions envisagées , alors a vous de juger lesquelles sont les meilleurs.

3 décembre 2006

service a la population

http://www.journallecourrier.com/article-57198-Laccessibilite-aux-services-pour-la-population-la-priorite-du-CSSS.html

lettre a Couillard

http://www.ledevoir.com/2006/12/02/124031.html

Opinion
Lettres: Dr Couillard, donnez-vous vraiment une chance à la négociation?

Édition du samedi 02 et du dimanche 03 décembre 2006
Mots clés : Dr Couillard, négociation, Québec (province)
Cette lettre s'adresse aux gens de bonne volonté. Il est évident qu'actuellement, on assiste à une partie de bras de fer publique et le dénouement de ce conflit semble de moins en moins possible. Le débat devient trop émotif et l'enjeu (les soins de santé au Québec) est trop grand pour qu'on laisse cette escalade d'émotivité se poursuivre. Lorsqu'on entend le ministre Couillard dire qu'il est ouvert à négocier, il serait important qu'il pèse le sens de ses mots. Si votre scénario de négociations est déjà tout écrit et que vous persistez à menacer les spécialistes avec votre loi spéciale (loi n° 37), je ne crois pas que vous compreniez le vrai sens du mot «négociation». Si vous persistez dans votre manière de faire, vous allez transformer les spécialistes en une gang de hors-la-loi.


Est-ce réellement un de vos objectifs? Le ministre Couillard veut tellement tout contrôler en se servant de lois qui sont très coercitives que la pratique de la médecine spécialisée au Québec est rendue très pénible... Puis-je compter sur le député de mon comté, le premier ministre Jean Charest, pour arrêter la démagogie (la politique par laquelle on flatte, on excite, on exploite les passions des masses) et favoriser un climat de vraies négociations?

Michel Parent
Chef du département d'anesthésiologie Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke