La Coalition de Montréal pour des dents en santé salue l’initiative de la Cité de Dorval
La Coalition de Montréal pour des dents en santé est très heureuse de l’annonce faite concernant la reprise de la fluoration de l’eau de consommation dans la Cité de Dorval.
«La reprise de la fluoration à Dorval est une excellente nouvelle, et je salue l’initiative du maire Edgar Rouleau et du député de Marquette, François Ouimet. Voilà une ville responsable, mais malheureusement on ne peut en dire autant de la Ville de Montréal», a affirmé d’emblée la présidente de la Coalition, Dre Stéphane Schwartz, également directrice de la clinique dentaire de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Le 28 juin dernier, la Coalition de Montréal pour des dents en santé rendait publiques les plus récentes statistiques de carie pour le territoire de la Cité de Dorval. On constatait alors que la prévalence de carie grave chez les enfants de la maternelle a doublé entre 2003 et 2006 sur le territoire de cette ville où la fluoration a été suspendue depuis 2003 pour une mise à niveau de ses équipements, et le nombre de caries non traitées a presque quintuplé.
Ces données étaient rendues publiques le 20 juin 2006. En juin dernier le Directeur de santé publique de Montréal, le docteur Richard Lessard, recommandait formellement au maire de Montréal de fluorer l’eau dans les meilleurs délais. Comme en fait foi cet extrait de la lettre: «[…] dans le cadre de mes fonctions définies par la Loi de santé publique qui me commandent d’identifier les situations susceptibles de mettre en danger l’ensemble de la population, ou certains groupes en particulier, et de soutenir la mise en œuvre de mesures correctrices […] Suite aux précisions mises de l’avant dans cette présente lettre, je n’ai aucune hésitation à recommander formellement à l’administration municipale que vous dirigez de procéder dans les meilleurs délais à l’instauration d’un programme communautaire de fluoration de l’eau potable sur le territoire de la ville de Montréal». Depuis, la Ville de Montréal fait la sourde oreille et se terre dans un immobilisme politique qui laisse entendre qu’il existe deux classe de citoyens sur l’île de Montréal : les citoyens qui ont droit à une eau qui prévient la carie et les autres. La présidente de la Coalition de Montréal pour des dents en santé s’adressait en ces termes au maire Gérald Tremblay: «Faut-il vous rappeler, Monsieur le maire, que la carie est entre autre due à une bactérie, le streptoccocus mutans qui est transmissible de personne à personne et qui ensuite habite et se multiplie dans la bouche des individus. Je vous demanderai également de lire l’article 106 de la Loi sur la santé publique, qui prévoit qu’en cas de « [...] menace réelle à la santé de la population [...] le Directeur de santé publique peut [...] ordonner toute autre mesure qu'il estime nécessaire pour empêcher que ne s'aggrave une menace à la santé de la population, en diminuer les effets ou l'éliminer». Or, il y a six mois que le Directeur de santé publique de Montréal vous a recommandé formellement de fluorer l’eau et toujours vous ne faites rien. Pendant ce temps, la crise de carie chez nos enfants s’aggrave de jours en jours. Je vous demande de mettre fin à votre silence et vous exhorte à expliquer publiquement les raisons qui vous poussent à ne pas vous plier à la recommandation formelle du Directeur de santé publique ». La Coalition de Montréal pour des dents en santé est une initiative de l’Hôpital de Montréal pour enfants, compte 1000 membres individuels, a comme objectif la fluoration de l’eau de consommation de Montréal, et est appuyée par plusieurs organisations de taille, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, l’Association des pédiatres du Québec, l’Ordre des dentistes du Québec, l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec, le Collège des médecins du Québec, l’Ordre des pharmaciens du Québec, l’Organisation mondiale de la santé, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, la Coalition des médecins pour la justice sociale, pour n’en nommer que quelques-unes.
29 décembre 2006
Couillard se defend d'avoir detourné des fonds du fédéral
Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté vendredi les conclusions d'une étude de l'opposition officielle selon lesquelles le gouvernement de Jean Charest a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé.
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.
Sans-abri et nos gouvernement!
J'ai l'habitude de vous parler de santé.... mais quand je lis un article comme celui-ci je ne peux faire autrement que de me demander comment on peux ne pas vouloir entendre et fermer les yeux sur un probleme qui touche 30 000 personnes !
Itinérance : un débat d’urgence s’impose
Martin Lemay
Député de Sainte-Marie-Saint-JacquesPorte-parole de l’Opposition (habitation)
Le 13 décembre dernier, les députés libéraux membres de la Commission des Affaires sociales ont rejeté en bloc l’idée de tenir une commission parlementaire sur l’itinérance formulée par le Parti québécois et appuyée par 140 organismes communautaires impliqués auprès des sans-abri ainsi que par le chanteur Dan Bigras. Les députés libéraux ont choisi de se fermer les yeux face à cette problématique, exactement comme le ministre de la Santé, Philippe Couillard, qui, interpellé à l’Assemblée nationale, ne semblait pas sourire à l’idée d’une telle commission.Pourtant, au cours des dernières années, le phénomène de l’itinérance a pris de l’ampleur au Québec. Comme citoyens et élus, nous constatons que cette réalité ne touche plus uniquement les grandes villes comme Montréal, elle s’étend maintenant dans les quartiers périphériques, les villes de taille moyenne et les régions. Le visage de l’itinérance change. Les jeunes itinérants sont de plus en plus jeunes, le nombre de femmes sans-abri augmente de même que le nombre de personnes âgées vivant de l’itinérance s’accroît. Le passage à la rue est le fruit de problèmes de santé, sociaux ou encore liés à une condition socioéconomique très difficile.
Une situation qui se dégrade
La dernière étude de Santé Québec (1998) évaluait que plus de 28 000 personnes utilisaient des refuges de nuit, des centres de jour et des soupes populaires à Montréal et plus de 11 000 personnes à Québec. Ces chiffres ne sont pas récents, mais les groupes communautaires oeuvrant auprès des itinérants, que nous avons rencontrés récemment, nous indiquent que la situation ne s’est guère améliorée, pire, elle s’est dégradée.Le coût social et humain de l’itinérance est important pour le Québec, que ce soit sur le plan judiciaire, les services reliés à la toxicomanie et l’hébergement. Une étude récente réalisée par la Maison Lauberivière à Québec révèle d’ailleurs que le coût d’un itinérant à la rue est deux fois plus élevé pour les services publics que celui qui est stable dans un logement (24 000 $ par année comparativement à 12 000 $).
Dans un tel contexte, il est urgent d’engager un débat public sur la situation de l’itinérance. Tous les citoyens ont droit à l’espoir et à la dignité. C’est pour cette raison que le 2 novembre dernier nous avons réclamé à l’Assemblée nationale, en présence du Réseau Solidarité Itinérance du Québec, la tenue d’une commission parlementaire portant sur cette question. À ce jour, plus de 140 organismes oeuvrant auprès des itinérants sur tout le territoire québécois ont appuyé notre demande.Une commission parlementaireLe gouvernement libéral fait fausse route en refusant la tenue d’une commission parlementaire sur l’itinérance. Le ministre Couillard préfère s’en tenir à un cadre de référence sur les sans-abri, toujours promis et jamais livré. À l’évidence, le ministre l’a reporté aux calendes grecques. M. Couillard aurait intérêt à se rendre sur le terrain pour constater ce que vivent les 30 000 itinérants au Québec qui réclament un droit de parole. Il est urgent de faire le point sur la situation de l’itinérance et se doter par la suite d’un plan d’action gouvernemental cohérent et concerté pour appuyer ceux et celles qui oeuvrent auprès de ces personnes exclues. À quelques jours de Noël, les sans-abri méritent mieux que de se faire dire non par un gouvernement insensible à leur réalité. Ils ont eux aussi droit de parole dans notre Assemblée nationale.En 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Lors de l’adoption de cette loi, le Québec se fixait comme objectif de se retrouver d’ici dix ans dans le peloton de tête des nations industrialisées comptant le moins de pauvreté. Force est de constater que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre cet objectif. La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, rendait public récemment le bilan de la deuxième année du plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Or, dans ce document de près de 50 pages, deux paragraphes seulement sont consacrés à l’action gouvernementale en matière d’itinérance dont un touche le programme fédéral Initiatives de partenariat en action communautaire (IPAC).Pas une priorité gouvernementaleLa question de l’itinérance n’est clairement pas en tête de liste des priorités gouvernementales. Malheureusement, cette question est éparpillée dans plusieurs ministères sans plan d’ensemble cohérent permettant à l’État d’avoir une action efficace et concertée pour réduire de façon significative l’itinérance au Québec. Le moment est venu de tenir un débat non partisan sur la question de l’itinérance. Cet enjeu ne doit pas être une priorité uniquement à l’approche de la période des fêtes, mais à longueur d’année. Le gouvernement du Québec a donc un rôle essentiel à jouer et doit poser des gestes qui visent à éliminer les inégalités et à soutenir ces personnes les plus démunies de notre société. Comme élus, nous avons la responsabilité de nous mobiliser et de mobiliser les Québécois afin de trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des sans-abri et leur permettre, peu importe leur âge, de retrouver leur dignité.
http://www.cyberpresse.ca/article/20061228/CPSOLEIL/61222091/5287/CPOPINIONS
Itinérance : un débat d’urgence s’impose
Martin Lemay
Député de Sainte-Marie-Saint-JacquesPorte-parole de l’Opposition (habitation)
Le 13 décembre dernier, les députés libéraux membres de la Commission des Affaires sociales ont rejeté en bloc l’idée de tenir une commission parlementaire sur l’itinérance formulée par le Parti québécois et appuyée par 140 organismes communautaires impliqués auprès des sans-abri ainsi que par le chanteur Dan Bigras. Les députés libéraux ont choisi de se fermer les yeux face à cette problématique, exactement comme le ministre de la Santé, Philippe Couillard, qui, interpellé à l’Assemblée nationale, ne semblait pas sourire à l’idée d’une telle commission.Pourtant, au cours des dernières années, le phénomène de l’itinérance a pris de l’ampleur au Québec. Comme citoyens et élus, nous constatons que cette réalité ne touche plus uniquement les grandes villes comme Montréal, elle s’étend maintenant dans les quartiers périphériques, les villes de taille moyenne et les régions. Le visage de l’itinérance change. Les jeunes itinérants sont de plus en plus jeunes, le nombre de femmes sans-abri augmente de même que le nombre de personnes âgées vivant de l’itinérance s’accroît. Le passage à la rue est le fruit de problèmes de santé, sociaux ou encore liés à une condition socioéconomique très difficile.
Une situation qui se dégrade
La dernière étude de Santé Québec (1998) évaluait que plus de 28 000 personnes utilisaient des refuges de nuit, des centres de jour et des soupes populaires à Montréal et plus de 11 000 personnes à Québec. Ces chiffres ne sont pas récents, mais les groupes communautaires oeuvrant auprès des itinérants, que nous avons rencontrés récemment, nous indiquent que la situation ne s’est guère améliorée, pire, elle s’est dégradée.Le coût social et humain de l’itinérance est important pour le Québec, que ce soit sur le plan judiciaire, les services reliés à la toxicomanie et l’hébergement. Une étude récente réalisée par la Maison Lauberivière à Québec révèle d’ailleurs que le coût d’un itinérant à la rue est deux fois plus élevé pour les services publics que celui qui est stable dans un logement (24 000 $ par année comparativement à 12 000 $).
Dans un tel contexte, il est urgent d’engager un débat public sur la situation de l’itinérance. Tous les citoyens ont droit à l’espoir et à la dignité. C’est pour cette raison que le 2 novembre dernier nous avons réclamé à l’Assemblée nationale, en présence du Réseau Solidarité Itinérance du Québec, la tenue d’une commission parlementaire portant sur cette question. À ce jour, plus de 140 organismes oeuvrant auprès des itinérants sur tout le territoire québécois ont appuyé notre demande.Une commission parlementaireLe gouvernement libéral fait fausse route en refusant la tenue d’une commission parlementaire sur l’itinérance. Le ministre Couillard préfère s’en tenir à un cadre de référence sur les sans-abri, toujours promis et jamais livré. À l’évidence, le ministre l’a reporté aux calendes grecques. M. Couillard aurait intérêt à se rendre sur le terrain pour constater ce que vivent les 30 000 itinérants au Québec qui réclament un droit de parole. Il est urgent de faire le point sur la situation de l’itinérance et se doter par la suite d’un plan d’action gouvernemental cohérent et concerté pour appuyer ceux et celles qui oeuvrent auprès de ces personnes exclues. À quelques jours de Noël, les sans-abri méritent mieux que de se faire dire non par un gouvernement insensible à leur réalité. Ils ont eux aussi droit de parole dans notre Assemblée nationale.En 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Lors de l’adoption de cette loi, le Québec se fixait comme objectif de se retrouver d’ici dix ans dans le peloton de tête des nations industrialisées comptant le moins de pauvreté. Force est de constater que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre cet objectif. La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, rendait public récemment le bilan de la deuxième année du plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Or, dans ce document de près de 50 pages, deux paragraphes seulement sont consacrés à l’action gouvernementale en matière d’itinérance dont un touche le programme fédéral Initiatives de partenariat en action communautaire (IPAC).Pas une priorité gouvernementaleLa question de l’itinérance n’est clairement pas en tête de liste des priorités gouvernementales. Malheureusement, cette question est éparpillée dans plusieurs ministères sans plan d’ensemble cohérent permettant à l’État d’avoir une action efficace et concertée pour réduire de façon significative l’itinérance au Québec. Le moment est venu de tenir un débat non partisan sur la question de l’itinérance. Cet enjeu ne doit pas être une priorité uniquement à l’approche de la période des fêtes, mais à longueur d’année. Le gouvernement du Québec a donc un rôle essentiel à jouer et doit poser des gestes qui visent à éliminer les inégalités et à soutenir ces personnes les plus démunies de notre société. Comme élus, nous avons la responsabilité de nous mobiliser et de mobiliser les Québécois afin de trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des sans-abri et leur permettre, peu importe leur âge, de retrouver leur dignité.
http://www.cyberpresse.ca/article/20061228/CPSOLEIL/61222091/5287/CPOPINIONS
28 décembre 2006
les nouvelles responsabilités du Dr. Salois
Système de santé
Évaluer la performance
Johanne RoyJournal de Québec02/12/2006 09h21
Dans le réseau de la santé, actuellement, tout est évalué en terme de productivité, ce faisant on a peut-être perdu de vue la dimension humaine des soins, s'interroge le nouveau Commissaire à la santé et au bien-être, le Dr Robert Salois.
Voilà le genre de questionnement qui intéresse le Dr Salois, ex-président de l'Ordre des dentistes du Québec, en poste depuis quatre mois seulement à la barre de ce nouvel organisme, créé par le gouvernement dans le but d'évaluer la performance du système de santé.
Cette nouvelle instance remplace, avec un mandat élargi, la Conseil de la santé et du bien-être et le Conseil médical. «Le Commissaire à la santé et au bien-être est en quelque sorte un consultant externe, engagé pour regarder l'organisation des soins et voir si le système actuel est viable. Je perçois le système de santé comme une grosse compagnie qui a un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars, 255 000 employés, 400 installations, partout au Québec, et sept millions d'actionnaires», illustre le Dr Salois.
Citoyen informé
Ce dernier doit, entre autres, donner son avis au ministre et rendre publiques les informations recueillies, de manière à ce que la population ait son mot à dire. «Les services offerts sont-ils bons? Avons-nous un bon retour sur notre investissement? Actuellement, on dispose de très peu d'unités de mesure, de données fiables, pour évaluer le système.»
«Dans mon mandat, j'ai la possibilité de faire des recommandations, mais avec une analyse d'impact sur le personnel, sur le budget, sur les patients. Cela, de façon indépendante, sans le filtre politique», affirme le Dr Salois, tout en se disant assuré d'avoir les leviers nécessaires pour que ses recommandations ne restent pas sur les tablettes.
Forum de consultation
Le commissaire a notamment un pouvoir d'enquête et celui de tenir des audiences publiques. Il doit également voir à la composition d'un Forum de consultation, formé de neuf experts (en santé, éducation, économie, travail, environnement et autres) et de 18 citoyens provenant de chacune des régions du Québec.
Une tournée de recrutement est prévue dès janvier. Ce Forum pourrait être constitué vers la fin de l'été 2007. Ses membres vont se réunir quatre fois l'an et faire rapport, annuellement. «Notre défi est de mettre ensemble des citoyens et des experts pour parler du système de santé. Ceux-ci pourront dire en toute liberté ce qu'ils voient.»
Travail de terrain
«On a commencé à visiter un premier hôpital, un CLSC et un Groupe de médecine familiale, à Alma, au Lac-Saint-Jean. Nous voulons aller sur le terrain entendre ce que les gens ont à nous dire, afin de développer des indicateurs qui nous serviront à analyser l'évolution du système de santé», ajoute le Dr Salois.
Incidemment, ce dernier a un regard différent sur le réseau, ayant passé le plus clair de sa carrière en pratique privée, en dentisterie
Évaluer la performance
Johanne RoyJournal de Québec02/12/2006 09h21
Dans le réseau de la santé, actuellement, tout est évalué en terme de productivité, ce faisant on a peut-être perdu de vue la dimension humaine des soins, s'interroge le nouveau Commissaire à la santé et au bien-être, le Dr Robert Salois.
Voilà le genre de questionnement qui intéresse le Dr Salois, ex-président de l'Ordre des dentistes du Québec, en poste depuis quatre mois seulement à la barre de ce nouvel organisme, créé par le gouvernement dans le but d'évaluer la performance du système de santé.
Cette nouvelle instance remplace, avec un mandat élargi, la Conseil de la santé et du bien-être et le Conseil médical. «Le Commissaire à la santé et au bien-être est en quelque sorte un consultant externe, engagé pour regarder l'organisation des soins et voir si le système actuel est viable. Je perçois le système de santé comme une grosse compagnie qui a un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars, 255 000 employés, 400 installations, partout au Québec, et sept millions d'actionnaires», illustre le Dr Salois.
Citoyen informé
Ce dernier doit, entre autres, donner son avis au ministre et rendre publiques les informations recueillies, de manière à ce que la population ait son mot à dire. «Les services offerts sont-ils bons? Avons-nous un bon retour sur notre investissement? Actuellement, on dispose de très peu d'unités de mesure, de données fiables, pour évaluer le système.»
«Dans mon mandat, j'ai la possibilité de faire des recommandations, mais avec une analyse d'impact sur le personnel, sur le budget, sur les patients. Cela, de façon indépendante, sans le filtre politique», affirme le Dr Salois, tout en se disant assuré d'avoir les leviers nécessaires pour que ses recommandations ne restent pas sur les tablettes.
Forum de consultation
Le commissaire a notamment un pouvoir d'enquête et celui de tenir des audiences publiques. Il doit également voir à la composition d'un Forum de consultation, formé de neuf experts (en santé, éducation, économie, travail, environnement et autres) et de 18 citoyens provenant de chacune des régions du Québec.
Une tournée de recrutement est prévue dès janvier. Ce Forum pourrait être constitué vers la fin de l'été 2007. Ses membres vont se réunir quatre fois l'an et faire rapport, annuellement. «Notre défi est de mettre ensemble des citoyens et des experts pour parler du système de santé. Ceux-ci pourront dire en toute liberté ce qu'ils voient.»
Travail de terrain
«On a commencé à visiter un premier hôpital, un CLSC et un Groupe de médecine familiale, à Alma, au Lac-Saint-Jean. Nous voulons aller sur le terrain entendre ce que les gens ont à nous dire, afin de développer des indicateurs qui nous serviront à analyser l'évolution du système de santé», ajoute le Dr Salois.
Incidemment, ce dernier a un regard différent sur le réseau, ayant passé le plus clair de sa carrière en pratique privée, en dentisterie
un peu d'aide pour les immigrants
http://www.deo.gc.ca/mediacentre/2006/dec15-02a_f.asp
Le nouveau gouvernement du Canada investit 400 000 $ pour soutenir les immigrants formés à l’étranger
Calgary (Alberta) — L’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, au nom de l’honorable Carol Skelton, ministre du Revenu national et ministre de la Diversification de l’économie de l’Ouest canadien, a annoncé aujourd’hui un investissement de 400 000 $ de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) offert à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF), en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à trouver un emploi dans leur champ d’expertise.
De gauche à droite : Kerry Longpré, membre du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society; l’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration; Eva Hadzima, vétérinaire formée à l’étranger et titulaire d’un prêt de l’Immigrant Access Fund Society; Maria Erikson, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays, et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières. L’objectif du fonds d’accès pour les immigrants formés à l’étranger et de les aider à s’intégrer avec succès à la population active du Canada.
« Le nouveau gouvernement du Canada crée des possibilités pour les immigrants en s’assurant que leurs titres de compétence sont reconnus par les employeurs », a déclaré le ministre Solberg. « Cette initiative unique permettra aux immigrants formés à l’étranger de s’appuyer sur leurs compétences afin d’intégrer plus rapidement la population active et de contribuer à la force de notre économie et de nos collectivités. »
« Grâce au soutien de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, nous pourrons offrir aux nouveaux Canadiens les ressources dont ils ont besoin pour réaliser leurs rêves et tirer profit de leur éducation, de leur formation et de leur expérience », a expliqué Maria Eriksen, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society. « Le fonds aidera les immigrants formés à l’échelle internationale à trouver un emploi intéressant et de bâtir une vie meilleure pour eux et leurs familles. »
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta administrera le fonds d’emprunt en collaboration avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary. Le financement de DEO aidera l’IAF à couvrir ses dépenses de fonctionnement. À ce jour, l’IAF a recueilli plus de un million de dollars dans le cadre de sa campagne de financement et a administré 18 prêts à des professionnels en médecine, en comptabilité et en dentisterie. L’organisme sollicite des fonds auprès des organisations privées et des particuliers en vue de soutenir le fonds d’emprunt.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec:
Donna KinleyDiversification de l’économie de l’Ouest CanadaEdmonton, AlbertaTél: (780) 495-3370
Dianne FehrDirectrice généraleImmigrant Access Fund Society of Alberta( 403) 835 8972www.iafcanada.org
No sans frais de DEO : 1 888 338-9378 Site Web : DEO est en ligne à www.wd-deo.gc.ca. Inscrivez-vous aux communiqués de presse et aux discours et restez au fait des dernières nouvelles de DEO.
Document d'information
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada
Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO) travaille en partenariat avec les provinces, les associations industrielles et les collectivités pour stimuler et diversifier l'économie de l'Ouest canadien et pour représenter les intérêts de l'Ouest dans la politique économique nationale.
DEO annonce l’octroi d’une contribution de 400 000 $ à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) pour l’aider à couvrir ses dépenses de fonctionnement
Effectué dans le cadre du Programme de diversification de l'économie de l'Ouest (PDEO), l'investissement de DEO s’inscrit dans la priorité du Ministère, qui est d’encourager l’innovation, de favoriser l’essor d’un secteur commercial compétitif et étendu et de stimuler le développement économique communautaire.
L'objectif principal du PDEO est de Renforcer l'Ouest pour édifier un Canada plus fort>. Plusieurs principes directeurs sont appliqués pour évaluer la façon dont les projets contribuent à la réalisation de cet objectif :
une activité économique accrue qui améliore la viabilité, la prospérité et le niveau de vie des personnes et des collectivités dans l’Ouest canadien.
une recherche économique accrue dans les volets suivants : l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement économique communautaire. Cela afin d’offrir une base solide propice à la diversification économique dans des domaines revêtant une certaine importance pour l'Ouest canadien
D'autres éléments sont pris en considération dans l’évaluation des propositions : l'incidence mesurable sur l'économie de l'Ouest canadien, la viabilité et la durabilité, les retombées à long terme et la participation d'autres intervenants.
Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF)
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) a été fondée en janvier 2005 en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à s’intégrer avec succès à l’économie.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières.
L’IAF gère le fonds d’emprunt en partenariat avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary.
L’IAF et Momentum assurent la promotion du programme et trouvent des candidats qualifiés pour les prêts. Une fois le prêt accordé par l’IAF, Momentum administre le programme de prêts et guide les participants.
Les fonds nécessaires au financement des prêts sont sollicités auprès d’entreprises privées et de particuliers, pour être investis dans le fonds de transfert ou le fonds de dotation de l’IAF à The Calgary Foundation.
Pour être admissibles aux prêts de l’IAF, les immigrants doivent avoir été formés à l’étranger et :
être résidents autorisés du Canada et habiter en Alberta;
ne pas avoir accès à d’autres ressources financières convenables ou abordables;
avoir une maîtrise acceptable de l’anglais;
se trouver devant une perspective raisonnable d’emploi une fois le programme de reconnaissance ou de certification terminé.
Le prêt peut être utilisé pour couvrir les dépenses suivantes :
les frais de scolarité d’un établissement postsecondaire reconnu;
les frais d’examen pour l’adhésion à un ordre professionnel;
les frais de voyage pour aller passer un examen;
l’évaluation des compétences;
l’adhésion à une association professionnelle;
les livres et matériel de cours;
les frais de subsistance durant les études;
d’autres dépenses connexes permettant aux participants d’obtenir la reconnaissance de leurs titres de compétence, de terminer une formation ou de participer à un programme de recyclage.
Mise à jour : 2006-12-19
Le nouveau gouvernement du Canada investit 400 000 $ pour soutenir les immigrants formés à l’étranger
Calgary (Alberta) — L’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, au nom de l’honorable Carol Skelton, ministre du Revenu national et ministre de la Diversification de l’économie de l’Ouest canadien, a annoncé aujourd’hui un investissement de 400 000 $ de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) offert à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF), en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à trouver un emploi dans leur champ d’expertise.
De gauche à droite : Kerry Longpré, membre du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society; l’honorable Monte Solberg, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration; Eva Hadzima, vétérinaire formée à l’étranger et titulaire d’un prêt de l’Immigrant Access Fund Society; Maria Erikson, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays, et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières. L’objectif du fonds d’accès pour les immigrants formés à l’étranger et de les aider à s’intégrer avec succès à la population active du Canada.
« Le nouveau gouvernement du Canada crée des possibilités pour les immigrants en s’assurant que leurs titres de compétence sont reconnus par les employeurs », a déclaré le ministre Solberg. « Cette initiative unique permettra aux immigrants formés à l’étranger de s’appuyer sur leurs compétences afin d’intégrer plus rapidement la population active et de contribuer à la force de notre économie et de nos collectivités. »
« Grâce au soutien de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, nous pourrons offrir aux nouveaux Canadiens les ressources dont ils ont besoin pour réaliser leurs rêves et tirer profit de leur éducation, de leur formation et de leur expérience », a expliqué Maria Eriksen, présidente du conseil d’administration de l’Immigrant Access Fund Society. « Le fonds aidera les immigrants formés à l’échelle internationale à trouver un emploi intéressant et de bâtir une vie meilleure pour eux et leurs familles. »
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta administrera le fonds d’emprunt en collaboration avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary. Le financement de DEO aidera l’IAF à couvrir ses dépenses de fonctionnement. À ce jour, l’IAF a recueilli plus de un million de dollars dans le cadre de sa campagne de financement et a administré 18 prêts à des professionnels en médecine, en comptabilité et en dentisterie. L’organisme sollicite des fonds auprès des organisations privées et des particuliers en vue de soutenir le fonds d’emprunt.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec:
Donna KinleyDiversification de l’économie de l’Ouest CanadaEdmonton, AlbertaTél: (780) 495-3370
Dianne FehrDirectrice généraleImmigrant Access Fund Society of Alberta( 403) 835 8972www.iafcanada.org
No sans frais de DEO : 1 888 338-9378 Site Web : DEO est en ligne à www.wd-deo.gc.ca. Inscrivez-vous aux communiqués de presse et aux discours et restez au fait des dernières nouvelles de DEO.
Document d'information
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada
Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO) travaille en partenariat avec les provinces, les associations industrielles et les collectivités pour stimuler et diversifier l'économie de l'Ouest canadien et pour représenter les intérêts de l'Ouest dans la politique économique nationale.
DEO annonce l’octroi d’une contribution de 400 000 $ à l’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) pour l’aider à couvrir ses dépenses de fonctionnement
Effectué dans le cadre du Programme de diversification de l'économie de l'Ouest (PDEO), l'investissement de DEO s’inscrit dans la priorité du Ministère, qui est d’encourager l’innovation, de favoriser l’essor d’un secteur commercial compétitif et étendu et de stimuler le développement économique communautaire.
L'objectif principal du PDEO est de Renforcer l'Ouest pour édifier un Canada plus fort>. Plusieurs principes directeurs sont appliqués pour évaluer la façon dont les projets contribuent à la réalisation de cet objectif :
une activité économique accrue qui améliore la viabilité, la prospérité et le niveau de vie des personnes et des collectivités dans l’Ouest canadien.
une recherche économique accrue dans les volets suivants : l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement économique communautaire. Cela afin d’offrir une base solide propice à la diversification économique dans des domaines revêtant une certaine importance pour l'Ouest canadien
D'autres éléments sont pris en considération dans l’évaluation des propositions : l'incidence mesurable sur l'économie de l'Ouest canadien, la viabilité et la durabilité, les retombées à long terme et la participation d'autres intervenants.
Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF)
L’Immigrant Access Fund Society of Alberta (IAF) a été fondée en janvier 2005 en vue d’aider les immigrants formés à l’étranger à s’intégrer avec succès à l’économie.
L’IAF offre des prêts pouvant atteindre 5 000 $ pour la reconnaissance des titres de compétence, la formation et le recyclage des immigrants formés à l’échelle internationale qui ont exercé une profession ou un métier dans un autre pays et qui n’ont pas accès à d’autres ressources financières.
L’IAF gère le fonds d’emprunt en partenariat avec The Calgary Foundation and Momentum, un organisme de développement économique communautaire situé à Calgary.
L’IAF et Momentum assurent la promotion du programme et trouvent des candidats qualifiés pour les prêts. Une fois le prêt accordé par l’IAF, Momentum administre le programme de prêts et guide les participants.
Les fonds nécessaires au financement des prêts sont sollicités auprès d’entreprises privées et de particuliers, pour être investis dans le fonds de transfert ou le fonds de dotation de l’IAF à The Calgary Foundation.
Pour être admissibles aux prêts de l’IAF, les immigrants doivent avoir été formés à l’étranger et :
être résidents autorisés du Canada et habiter en Alberta;
ne pas avoir accès à d’autres ressources financières convenables ou abordables;
avoir une maîtrise acceptable de l’anglais;
se trouver devant une perspective raisonnable d’emploi une fois le programme de reconnaissance ou de certification terminé.
Le prêt peut être utilisé pour couvrir les dépenses suivantes :
les frais de scolarité d’un établissement postsecondaire reconnu;
les frais d’examen pour l’adhésion à un ordre professionnel;
les frais de voyage pour aller passer un examen;
l’évaluation des compétences;
l’adhésion à une association professionnelle;
les livres et matériel de cours;
les frais de subsistance durant les études;
d’autres dépenses connexes permettant aux participants d’obtenir la reconnaissance de leurs titres de compétence, de terminer une formation ou de participer à un programme de recyclage.
Mise à jour : 2006-12-19
Libellés :
immigrants,
soins de santé
22 décembre 2006
transfert federaux utilisés a d'autre fin
Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, a rejeté vendredi les conclusions d'une étude de l'opposition officielle selon lesquelles le gouvernement de Jean Charest a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé.
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/22/001-quebec-sante-fonds.shtml
M. Couillard a donné l'assurance que tout l'argent transféré du fédéral avait été placé en santé. Il a affirmé que Québec avait même devancé l'échéance pour certaines dépenses dans ce secteur.
Le ministre a rappelé que la vaste majorité des sommes investies en santé provenaient du Trésor québécois. Philippe Couillard soutient que le financement du réseau québécois de la santé n'a jamais été aussi régulier et prévisible. Il accuse les précédents gouvernements péquistes d'avoir sous-investi en santé pendant plusieurs années.
Comptabilité créative?
Selon l'étude statistique des péquistes citée par le quotidien Le Devoir, le gouvernement Charest, qui s'était engagé en 2003 à faire de la santé sa grande priorité, a détourné quelque 152 millions de dollars de fonds fédéraux destinés à la santé pour les attribuer à d'autres postes.
Ainsi, grâce à de complexes artifices comptables, le gouvernement Charest a été en mesure, depuis son élection, de maintenir une croissance annuelle d'un peu plus de 5 % des crédits à la santé, et ce, sans puiser dans leurs revenus autonomes.
Une augmentation annuelle de 5 % des fonds à la santé ne permet que de couvrir l'augmentation structurelle des coûts, garantissant tout juste le maintien des soins à leur niveau actuel. Pour véritablement améliorer les services, réduire les listes d'attente et désengorger les salles d'urgence, d'autres investissements sont nécessaires.
Et en 2006-2007, Le Devoir constate que si l'on fait abstraction de l'équité salariale, le budget de la santé ne devrait augmenter que de 4,1 %, soit 1 % de moins que le minimum requis pour éviter l'effritement des services actuels.
En fait, la plateforme électorale du gouvernement Charest prévoyait, en 2003, que Québec allait puiser à même ses fonds autonomes et compléter le financement en attribuant à la santé tous les transferts fédéraux.
L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) note d'ailleurs que c'est au Québec que les investissements en santé, malgré la promesse libérale de prioriser ce secteur, sont les moins élevés au pays.
Si le gouvernement Charest a augmenté en moyenne ses budgets en santé de 5,3 % depuis 2003, l'Ontario les a accrus de 8,1 %. La moyenne canadienne s'établit à 6,8 % et, sans grande surprise, c'est encore une fois le Québec qui ferme la marche, sans être nécessairement la province canadienne la plus pauvre.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/22/001-quebec-sante-fonds.shtml
C'est réglé !
Les 1300 membres de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) réunis en assemblée générale dans un hôtel de Montréal, jeudi soir, ont finalement conclu une entente de principe avec le gouvernement du Québec qui fixe les conditions des négociations à venir.
Les médecins acceptent le cadre financier du gouvernement, soit un rattrapage salarial de 15 % d'ici 2014, et s'engagent à ne pas exercer de moyens de pression avant 2010.
En retour, Québec consent à abroger la loi 37, votée en juin dernier pour fixer les conditions de travail et la rémunération des médecins spécialistes. Le gouvernement accepte aussi le recours à la médiation. Il se serait d'ailleurs déjà entendu avec les spécialistes sur le choix du médiateur.
Les points qui demeurent à négocier concernent les conditions de pratiques et l'organisation des soins de santé. Ce dossier doit être réglé d'ici 2007, a dit le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette.
Gaétan Barrette
C'est avec beaucoup d'amertume que les médecins retourneront au travail, a déclaré M. Barrette. « L'attitude du gouvernement, une loi spéciale dans un contexte où il n'y avait pas de moyens de pression, tout ça a créé une situation très difficile. Ça va laisser des cicatrices dans l'esprit des gens », a-t-il dit.
De son côté, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, a dit que la « victoire appartient aux Québécois et Québécoises ».
Mercredi, le Dr Barrette et le ministre Couillard avaient affirmé que la conclusion d'une entente était imminente. Du même souffle, le Dr Gaétan Barrette avait annoncé que les 8000 spécialistes de la province suspendaient immédiatement leurs moyens de pression.
Le cadre financier du gouvernement
L'offre du gouvernement aux médecins spécialistes se chiffre à 906 millions de dollars, ajoutant 438 millions aux 468 millions accordés en juin dans la loi spéciale. Elle prévoit une augmentation de 10 % jusqu'à 2010, puis 1,25 % par année pour les quatre années suivantes.
La hausse totale de leur revenu équivaut à 32,7 % de leur salaire, soit 82 900 $. Les spécialistes réclamaient 138 758 $ pour la même période, selon les barèmes du gouvernement.
Le salaire annuel moyen d'un spécialiste québécois se chiffre à 232 000 $ avant charges, soit 100 000 $ de moins que la moyenne canadienne.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/21/003-medecins-assemblee-jeudi.shtml
Les médecins acceptent le cadre financier du gouvernement, soit un rattrapage salarial de 15 % d'ici 2014, et s'engagent à ne pas exercer de moyens de pression avant 2010.
En retour, Québec consent à abroger la loi 37, votée en juin dernier pour fixer les conditions de travail et la rémunération des médecins spécialistes. Le gouvernement accepte aussi le recours à la médiation. Il se serait d'ailleurs déjà entendu avec les spécialistes sur le choix du médiateur.
Les points qui demeurent à négocier concernent les conditions de pratiques et l'organisation des soins de santé. Ce dossier doit être réglé d'ici 2007, a dit le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette.
Gaétan Barrette
C'est avec beaucoup d'amertume que les médecins retourneront au travail, a déclaré M. Barrette. « L'attitude du gouvernement, une loi spéciale dans un contexte où il n'y avait pas de moyens de pression, tout ça a créé une situation très difficile. Ça va laisser des cicatrices dans l'esprit des gens », a-t-il dit.
De son côté, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, a dit que la « victoire appartient aux Québécois et Québécoises ».
Mercredi, le Dr Barrette et le ministre Couillard avaient affirmé que la conclusion d'une entente était imminente. Du même souffle, le Dr Gaétan Barrette avait annoncé que les 8000 spécialistes de la province suspendaient immédiatement leurs moyens de pression.
Le cadre financier du gouvernement
L'offre du gouvernement aux médecins spécialistes se chiffre à 906 millions de dollars, ajoutant 438 millions aux 468 millions accordés en juin dans la loi spéciale. Elle prévoit une augmentation de 10 % jusqu'à 2010, puis 1,25 % par année pour les quatre années suivantes.
La hausse totale de leur revenu équivaut à 32,7 % de leur salaire, soit 82 900 $. Les spécialistes réclamaient 138 758 $ pour la même période, selon les barèmes du gouvernement.
Le salaire annuel moyen d'un spécialiste québécois se chiffre à 232 000 $ avant charges, soit 100 000 $ de moins que la moyenne canadienne.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/12/21/003-medecins-assemblee-jeudi.shtml
21 décembre 2006
Aux grands maux les grand moyens !
UNE FEMME OFFRE 200 $ PAR VISITE À QUI LA SUIVRA
Recherche désespérément un médecin de famille
Chantal Vallée
La Voix de l'Est
Granby
«Urgent! Cherche médecin de famille à Granby et alentours pour bilan de santé. Verserait honoraires de 200 $ (ou à discuter) par visite. Confidentialité assurée.»La Granbyenne Chantal Veilleux a pris les grands moyens pour dénicher un médecin de famille. La jeune retraitée souffrante, qui veille sur son conjoint handicapé Roger Leblanc, a fait publier une petite annonce dans La Voix de l'Est en espérant que ça lui permette de réussir là où toutes ses autres tentatives ont échoué.«Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ? On est découragés ! Je ne sais plus à quel saint me vouer !, lance la dame, qui n'en peut plus de souffrir depuis un mois et demi. J'ai perdu 15 livres. J'ai beaucoup de douleurs. Je pensais que c'était une crise de foie. Je passais mes journées couchée, je me levais seulement pour faire à manger à mon conjoint, pour l'aider à se laver et ça finissait là.»
La Granbyenne a d'abord pris son mal en patience, pensant que comme toutes les fois précédentes, la douleur passerait. Puis, fin novembre, elle s'est présentée dans un service sans rendez-vous d'une clinique médicale de Granby, qui l'a référée pour qu'elle subisse des examens. Le médicament prescrit n'a toutefois pas soulagé ses douleurs. Elle s'est alors rendue aux urgences de l'hôpital de Granby, dimanche dernier. Et elle a appris qu'elle souffrait d'une pancréatite. On lui a prescrit un médicament qui a apaisé ses souffrances. Mme Veilleux a aussi obtenu un rendez-vous avec un chirurgien de l'hôpital de Granby au début de janvier.Chantal Veilleux trouve anormal d'avoir souffert aussi longtemps. «Je n'avais jamais été malade. J'ai 53 ans et un chum dont je dois m'occuper. Je veux avoir un médecin que je serais capable d'appeler quand ça ne va vraiment pas, si je suis vraiment malade! Je veux être capable de me faire soigner !», insiste-t-elle.Quand elle était un peu plus en forme, Chantal Veilleux avait l'habitude de se rendre à la Fondation de l'hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Un médecin y offre des bilans de santé au coût de 400 $ au profit de la Fondation.Mme Veilleux et son conjoint ont aussi fait bien des sauts aux États-Unis pour recevoir des services médicaux rapidement lorsque c'était nécessaire. «On a déjà pris rendez-vous à 9 h. On a rencontré un médecin à 11 h. Le médecin a fait passer un test d'urine à mon mari. On a eu tout de suite le résultat, pas trois semaines plus tard!», illustre la Granbyenne.Impossible toutefois d'acheter ici le médicament prescrit aux États, a-t-elle alors appris, ce qui les a obligés à faire un saut de plus de l'autre côté de la frontière.»Je trouve que les animaux sont mieux traités que nous autres. On avait un chat qui était malade et il a été soigné dès qu'on l'a amené à la clinique vétérinaire», précise-t-elle.Chantal Veilleux estime que les gens devraient avoir le choix entre payer pour être soignés ou faire appel au système public dont elle ne pense pas beaucoup de bien. «J'aime bien mieux me priver de 200 $ de cochonneries et remplir ma carte de crédit pour aller me faire soigner», souligne-t-elle.
Recherche désespérément un médecin de famille
Chantal Vallée
La Voix de l'Est
Granby
«Urgent! Cherche médecin de famille à Granby et alentours pour bilan de santé. Verserait honoraires de 200 $ (ou à discuter) par visite. Confidentialité assurée.»La Granbyenne Chantal Veilleux a pris les grands moyens pour dénicher un médecin de famille. La jeune retraitée souffrante, qui veille sur son conjoint handicapé Roger Leblanc, a fait publier une petite annonce dans La Voix de l'Est en espérant que ça lui permette de réussir là où toutes ses autres tentatives ont échoué.«Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ? On est découragés ! Je ne sais plus à quel saint me vouer !, lance la dame, qui n'en peut plus de souffrir depuis un mois et demi. J'ai perdu 15 livres. J'ai beaucoup de douleurs. Je pensais que c'était une crise de foie. Je passais mes journées couchée, je me levais seulement pour faire à manger à mon conjoint, pour l'aider à se laver et ça finissait là.»
La Granbyenne a d'abord pris son mal en patience, pensant que comme toutes les fois précédentes, la douleur passerait. Puis, fin novembre, elle s'est présentée dans un service sans rendez-vous d'une clinique médicale de Granby, qui l'a référée pour qu'elle subisse des examens. Le médicament prescrit n'a toutefois pas soulagé ses douleurs. Elle s'est alors rendue aux urgences de l'hôpital de Granby, dimanche dernier. Et elle a appris qu'elle souffrait d'une pancréatite. On lui a prescrit un médicament qui a apaisé ses souffrances. Mme Veilleux a aussi obtenu un rendez-vous avec un chirurgien de l'hôpital de Granby au début de janvier.Chantal Veilleux trouve anormal d'avoir souffert aussi longtemps. «Je n'avais jamais été malade. J'ai 53 ans et un chum dont je dois m'occuper. Je veux avoir un médecin que je serais capable d'appeler quand ça ne va vraiment pas, si je suis vraiment malade! Je veux être capable de me faire soigner !», insiste-t-elle.Quand elle était un peu plus en forme, Chantal Veilleux avait l'habitude de se rendre à la Fondation de l'hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Un médecin y offre des bilans de santé au coût de 400 $ au profit de la Fondation.Mme Veilleux et son conjoint ont aussi fait bien des sauts aux États-Unis pour recevoir des services médicaux rapidement lorsque c'était nécessaire. «On a déjà pris rendez-vous à 9 h. On a rencontré un médecin à 11 h. Le médecin a fait passer un test d'urine à mon mari. On a eu tout de suite le résultat, pas trois semaines plus tard!», illustre la Granbyenne.Impossible toutefois d'acheter ici le médicament prescrit aux États, a-t-elle alors appris, ce qui les a obligés à faire un saut de plus de l'autre côté de la frontière.»Je trouve que les animaux sont mieux traités que nous autres. On avait un chat qui était malade et il a été soigné dès qu'on l'a amené à la clinique vétérinaire», précise-t-elle.Chantal Veilleux estime que les gens devraient avoir le choix entre payer pour être soignés ou faire appel au système public dont elle ne pense pas beaucoup de bien. «J'aime bien mieux me priver de 200 $ de cochonneries et remplir ma carte de crédit pour aller me faire soigner», souligne-t-elle.
4 décembre 2006
liste de memoire deposés pour garantir l'accès aux soins
http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature2/commissions/cas/depot-acces.html
Differents organismes et associations ont déposés des memoires a l'assemblée nationale sur la garantie de soins de santé.
Vous y retrouverez differentes solutions envisagées , alors a vous de juger lesquelles sont les meilleurs.
Differents organismes et associations ont déposés des memoires a l'assemblée nationale sur la garantie de soins de santé.
Vous y retrouverez differentes solutions envisagées , alors a vous de juger lesquelles sont les meilleurs.
3 décembre 2006
lettre a Couillard
http://www.ledevoir.com/2006/12/02/124031.html
Opinion
Lettres: Dr Couillard, donnez-vous vraiment une chance à la négociation?
Édition du samedi 02 et du dimanche 03 décembre 2006
Mots clés : Dr Couillard, négociation, Québec (province)
Cette lettre s'adresse aux gens de bonne volonté. Il est évident qu'actuellement, on assiste à une partie de bras de fer publique et le dénouement de ce conflit semble de moins en moins possible. Le débat devient trop émotif et l'enjeu (les soins de santé au Québec) est trop grand pour qu'on laisse cette escalade d'émotivité se poursuivre. Lorsqu'on entend le ministre Couillard dire qu'il est ouvert à négocier, il serait important qu'il pèse le sens de ses mots. Si votre scénario de négociations est déjà tout écrit et que vous persistez à menacer les spécialistes avec votre loi spéciale (loi n° 37), je ne crois pas que vous compreniez le vrai sens du mot «négociation». Si vous persistez dans votre manière de faire, vous allez transformer les spécialistes en une gang de hors-la-loi.
Est-ce réellement un de vos objectifs? Le ministre Couillard veut tellement tout contrôler en se servant de lois qui sont très coercitives que la pratique de la médecine spécialisée au Québec est rendue très pénible... Puis-je compter sur le député de mon comté, le premier ministre Jean Charest, pour arrêter la démagogie (la politique par laquelle on flatte, on excite, on exploite les passions des masses) et favoriser un climat de vraies négociations?
Michel Parent
Chef du département d'anesthésiologie Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke
Opinion
Lettres: Dr Couillard, donnez-vous vraiment une chance à la négociation?
Édition du samedi 02 et du dimanche 03 décembre 2006
Mots clés : Dr Couillard, négociation, Québec (province)
Cette lettre s'adresse aux gens de bonne volonté. Il est évident qu'actuellement, on assiste à une partie de bras de fer publique et le dénouement de ce conflit semble de moins en moins possible. Le débat devient trop émotif et l'enjeu (les soins de santé au Québec) est trop grand pour qu'on laisse cette escalade d'émotivité se poursuivre. Lorsqu'on entend le ministre Couillard dire qu'il est ouvert à négocier, il serait important qu'il pèse le sens de ses mots. Si votre scénario de négociations est déjà tout écrit et que vous persistez à menacer les spécialistes avec votre loi spéciale (loi n° 37), je ne crois pas que vous compreniez le vrai sens du mot «négociation». Si vous persistez dans votre manière de faire, vous allez transformer les spécialistes en une gang de hors-la-loi.
Est-ce réellement un de vos objectifs? Le ministre Couillard veut tellement tout contrôler en se servant de lois qui sont très coercitives que la pratique de la médecine spécialisée au Québec est rendue très pénible... Puis-je compter sur le député de mon comté, le premier ministre Jean Charest, pour arrêter la démagogie (la politique par laquelle on flatte, on excite, on exploite les passions des masses) et favoriser un climat de vraies négociations?
Michel Parent
Chef du département d'anesthésiologie Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke
30 novembre 2006
qui se fait opérer pour la hanche et les genoux?
http://secure.cihi.ca/cihiweb/dispPage.jsp?cw_page=media_25oct2006_f
En 2004-2005, 9 patients sur 10 ayant subi un remplacement du genou souffraient de surpoids ou d’obésité, contre près de 8 patients sur 10 qui avaient subi un remplacement de la hanche.
Je me questionne a savoir pourquoi l'on ne s'atarde pas a regler le probleme d'obésité?
Pourquoi ces opérations qui engorgent nos listes d'attente on été priorisées dans le plan de Couillard?
Pourquoi on soigne en priorité des patients qui n'on aucun danger pour leur vie et que l'on laisse souffrir les enfants la bouche plein d'abces et de dents cassées?
En 2004-2005, 9 patients sur 10 ayant subi un remplacement du genou souffraient de surpoids ou d’obésité, contre près de 8 patients sur 10 qui avaient subi un remplacement de la hanche.
Je me questionne a savoir pourquoi l'on ne s'atarde pas a regler le probleme d'obésité?
Pourquoi ces opérations qui engorgent nos listes d'attente on été priorisées dans le plan de Couillard?
Pourquoi on soigne en priorité des patients qui n'on aucun danger pour leur vie et que l'on laisse souffrir les enfants la bouche plein d'abces et de dents cassées?
29 novembre 2006
la saga des medecins avec le gouvernement
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/11/27/006-med-SPec-Conseil.shtml
Le conseil des services essentiels sera des negociations avec les medecins spécialistes et M.Couillard, peut-on etre rassurée sur son impartialité?
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/11/28/006-medecins-forget-perche.shtml
Apres une offre, elle supplie de venir discuter !
http://www.fmsq.org/fmsq/documents/communique_conf_29nov_VF.pdf la contre-offre des medecins qui est refusé
Alors un autre rendez-vous demain afin de trouver une solution pour rassurer la population et permettent aux étudiants de terminer leur année d'étude en toute quiétude
Le conseil des services essentiels sera des negociations avec les medecins spécialistes et M.Couillard, peut-on etre rassurée sur son impartialité?
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/11/28/006-medecins-forget-perche.shtml
Apres une offre, elle supplie de venir discuter !
http://www.fmsq.org/fmsq/documents/communique_conf_29nov_VF.pdf la contre-offre des medecins qui est refusé
Alors un autre rendez-vous demain afin de trouver une solution pour rassurer la population et permettent aux étudiants de terminer leur année d'étude en toute quiétude
colloque sur les listes d'attente et la pertinence des soins
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/November2006/16/c5236.html communiqué de presse sur le colloque du 16 novembre 2006 a l'UQAM
resumé d'un colloque qui s'est tenu a l'UQAM le 16 novembre dernier.... il recommande la pertinance des soins pour les listes d'attentes ... car en ce moment il y a des opérations qui ne sont pas nécessaires ou n'apporte pas d'amélioration de la condition du patient .... beau petit résumé a lire.... en passant Couillard était présent a ce colloque
http://www.mdas.umontreal.ca/pdf/fichescolloquejyr.pdf
Vous jugerez vous meme !
resumé d'un colloque qui s'est tenu a l'UQAM le 16 novembre dernier.... il recommande la pertinance des soins pour les listes d'attentes ... car en ce moment il y a des opérations qui ne sont pas nécessaires ou n'apporte pas d'amélioration de la condition du patient .... beau petit résumé a lire.... en passant Couillard était présent a ce colloque
http://www.mdas.umontreal.ca/pdf/fichescolloquejyr.pdf
Vous jugerez vous meme !
28 novembre 2006
nos effectifs médical canadien
http://physicianhr.ca/reports/OccHRSummary-f.pdf
Quelques bonnes pistes a explorer pour le recrutement de medecins en région, incitatifs ,
Quelques bonnes pistes a explorer pour le recrutement de medecins en région, incitatifs ,
soins privés ou privé de soins?
PAR CATHERINE DUBÉ
Qui plafonne?
Omnipraticien en clinique privée: 53250$ par trimestre.
Spécialiste en clinique privée: 152000$ par semestre.
Ils reçoivent 25 pour 100 du tarif pour les consultations supplémentaires.
Omnipraticien et spécialiste en hôpital: aucun plafond.«Si on ne vous opère pas rapidement, vous ne marcherez plus», annonce le rhumatologue à Rita Fyfe en février 2003. Problème pour cette retraitée de Saint-Rémi, âgée de 72 ans: le délai d’attente est de quatre à cinq mois à l’Hôpital du Sacré-Cœur, à Montréal, et… d’un an et demi à Châteauguay. Finalement, en avril, elle décide de s’adresser à une clinique privée. Elle rencontre le Dr Nicolas Duval, chirurgien orthopédiste, qui l’opère le mois suivant. Coût de l’intervention: plus de 10 000 $, qu’elle paie de sa poche.
Si elle n’avait pas eu cette somme, Rita Fyfe aurait dû attendre beaucoup plus longtemps, et ce sont les contribuables qui auraient réglé la note. Sauf que celle-ci aurait été plus salée puisque la patiente aurait nécessité davantage de soins post-opératoires. «Plus un malade attend pour son intervention, plus son état se dégrade, et moins vite il récupère», explique le Dr Duval.
Inefficace, onéreux, notre système de santé est si mal en point que les solutions présentées par les partisans du privé semblent de plus en plus séduisantes. Même nos politiciens, malgré leur refus «officiel» d’un régime à deux vitesses, ont laissé le privé se tailler une place au soleil. On peut ainsi passer une échographie du sein pour 90 $ ou se faire opérer la cheville pour 2500 $ sans avoir à patienter sur une liste d’attente.
Mais, quand on parie sur le privé pour sortir le régime public de la crise, de quel privé parle-t-on? S’agit-il du système que préconisent Léon Courville et Paul Daniel Muller dans leur livre Place à l’initiative (préfacé par Mario Dumont), où les citoyens seraient libres de s’assurer pour des services couverts par l’Etat? Ou vaut-il mieux – comme le recommande Michel Clair, qui a présidé en l’an 2000 la Commission d’étude sur les services de santé et les services sociaux – privilégier un secteur privé «à la française», c’est-à-dire partiellement financé par l’Etat tout en conservant un secteur public à couverture universelle? A moins qu’on ne veuille un système hybride?
Et ailleurs…
Aux Etats-Unis, l’Etat couvre généralement les soins de santé des personnes âgées et à faible revenu par le biais de Medicare et Medicaid. Le reste de la population est tenu de souscrire une assurance privée pour couvrir ses dépenses de santé, à moins qu’une telle assurance ne fasse partie des avantages sociaux accordés par l’employeur. Soumis aux lois du marché, le prix des consultations et hospitalisations varie énormément.
En France, les deux tiers des hôpitaux sont gérés par le privé, dont la moitié dans le cadre d’un financement public. Les médecins du privé facturent les patients, qui se font ensuite rembourser en partie ou en totalité par la Sécurité sociale. Environ le quart des médecins a droit à un dépassement d’honoraires. Beaucoup de Français jouissent d’une assurance complémentaire.
En Suède, le système est largement public, mais s’ouvre au privé. Deux hôpitaux ont été vendus à des sociétés cotées en Bourse ; les patients y paient les interventions. Ils ont le droit de contracter une assurance privée pour couvrir ces soins. D’autres hôpitaux ont une gestion privée, mais leur financement demeure public. Une partie des soins de première ligne est offerte par des centres médicaux privés qui agissent à titre de sous-traitants.«Quand on évoque l’avenir du système de santé et la place que l’on veut accorder au privé, on ne doit pas le faire dans une perspective technique, mais idéologique », rappelle André-Pierre Contandriopoulos, professeur au Département d’administration de la santé à l’Université de Montréal.
Pour l’instant, différents courants du privé s’expriment au Québec, mais dans un grand flou politique où les chantres de la privatisation côtoient les inconditionnels du public.
«La privatisation de la santé n’est pas aussi inévitable qu’on veut nous le faire croire, estime le journaliste Yanick Villedieu, auteur d’Un jour la santé. Entre 1975 et 1995, on a certes observé une tendance à la privatisation dans plusieurs pays comme l’Australie, la Suède, le Danemark et le nôtre ; mais on a aussi constaté la tendance inverse dans un nombre encore plus important de nations, dont la France, la Belgique et le Japon, qui ont en quelque sorte bonifié leurs programmes publics.»
Le privé est déjà là«Quand on parle de privé, il faut préciser si on parle de financement ou de prestation de soins et services, deux choses très différentes», insis-te Michel Clair. Le système de santé québécois, financé par des fonds publics, achète déjà des services tels que buanderies et cantines auprès d’entreprises privées.
Dans les cliniques médicales, les services sont fournis par le privé, puisque les médecins sont propriétaires de leurs cliniques et qu’ils paient eux-mêmes leur local, leur matériel, le salaire de leur réceptionniste et de leur infirmière. (Mais leurs revenus proviennent de l’Etat. La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) verse 15,70 $ à un omnipraticien pour une consultation ordinaire – contre les 10 $ perçus par un médecin à la clinique externe d’un hôpital – pour les frais de fonctionnement de son établissement.)
Ce recours au privé est toutefois très encadré par l’Etat. «Les médecins n’ont pas le droit de facturer aux patients des frais autres que les médicaments et produits d’anesthésie», précise Nathalie Pitre, porte-parole de la RAMQ. Ils ne peuvent pas demander de frais supplémentaires pour payer une infirmière ou du matériel médical, par exemple. De plus, les revenus des médecins en clinique privée sont plafonnés: une fois ce plafond atteint, le praticien se voit amputé de 75 pour 100 de ses revenus.
Pas de quoi inciter les jeunes médecins à se lancer dans l’aventure. Léon Courville propose de faire sauter ce plafond. «Il nuit au service de première ligne, dit-il. Quand les médecins l’atteignent, ils prennent des vacances jusqu’au prochain trimestre.» Plutôt que de le supprimer, le ministère de la Santé a préféré le relever (voir encadré). Le supprimer serait en effet une erreur puisqu’il répond à un but précis : inciter les médecins à fournir des soins à l’hôpital, où il n’y a pas de plafond. «Parmi mes collègues qui, comme moi, travaillent à la fois en cabinet et à l’hôpital, personne n’atteint le plafond», déclare le Dr Françoise Jasserand, omnipraticienne à l’Hôpital général juif et en clinique privée à Montréal.
La fin des listes d’attente?
Couvert ou pas?
Domaine du diagnosticLes échographies, tomodensitométries, résonances magnétiques et analyses de laboratoire sont couvertes par la RAMQ si elles sont pratiquées en hôpital, mais non si elles sont faites en clinique privée.
Domaine des soinsLa Régie de l’assurance maladie couvre les soins médicalement requis, ce qui exclut l’acupuncture, la chiro-pratique, la chirurgie esthétique et d’autres services. Le rapport Clair propose de pousser d’un cran le partenariat privé-public en facilitant l’installation de spécialistes en cliniques privées. «On pourrait désengorger les hôpitaux en délocalisant tout ce qui ne nécessite pas d’infrastructure et de soutien hospitaliers », explique Michel Clair. Il existe déjà des cliniques spécialisées en ophtalmologie, en radiologie, en chirurgies d’un jour. Le partenariat privé-public consisterait à en ouvrir encore davantage, et dans plusieurs autres spécialités, et à les affilier à des hôpitaux dont elles seraient un prolongement. Ces cliniques seraient exclusivement financées par des fonds publics.
En attendant, le Dr Nicolas Duval souhaite que les cliniques comme la sienne servent de soupape de sécurité quand le délai acceptable pour obtenir des soins dans le public est dépassé. L’Etat paierait pour l’acte chirurgical comme il le ferait dans un hôpital public. Selon cette logique, Mme Fyfe n’aurait pas eu à débourser 10 000 $. Son rhumatologue l’aurait adressée au Dr Duval, et c’est la Régie de l’assurance maladie qui aurait réglé les honoraires de ce dernier.
«Quand je travaillais dans le public, ma liste d’attente pour une opération du pied non urgente atteignait deux ans», dénonce l’orthopédiste André Perreault, qui n’avait alors accès au bloc opératoire qu’un jour par semaine. «Les hôpitaux manquent d’anesthésistes, d’infirmières et de lits pour la convalescence, souligne ce dernier. Les salles d’opération sont évidemment utilisées en priorité pour les cas urgents.» Depuis qu’il a ouvert sa clinique privée, le simple fait d’avoir accès à sa propre salle d’opération lui permet d’opérer deux fois plus de patients.
Le Dr Norman Kalant, membre de la Coalition des médecins pour la justice sociale, ne voit pas d’un bon œil ces cliniques spécialisées affiliées: «Si le spécialiste est propriétaire de l’équipement, la tentation sera forte de prescrire sans justification valable des tests ou des interventions pour drainer des revenus supplémentaires, comme cela se fait aux Etats-Unis.»
Selon lui, pour réduire les listes d’attente, il suffirait de les coordonner de manière à éviter que le nom d’une personne ne se retrouve sur plusieurs. «En Ontario, fait-il observer, on a ainsi fait baisser de plusieurs semaines le délai pour une opération cardiaque.»
Le «vrai» privé
Le privé en chiffres
Au Québec, environ 27% des dépenses de santé sont déjà privées, c’est-à-dire payées par les patients ou leur assurance privée. Exemples: les soins dentaires, les médicaments, l’ostéopathie, l’acupuncture, etc. En 1980, les dépenses privées ne représentaient que 18,5% de l’ensemble des dépenses de santé.Au Québec, un petit réseau totalement privé s’est développé parallèlement au système public.
Ici, c’est la carte de crédit qui prime. En quelques mois, Gisèle Duhaime, une Montréalaise de 72 ans, s’est offert deux visites à domicile d’un généraliste à 100 $ la consultation, une opération du pied à 1800 $ et l’élimination de ses cataractes pour 2600 $. Dans le domaine du diagnostic – radiologie et analyses de laboratoire –, un système à deux vitesses existe déjà depuis longtemps: ceux qui ont les moyens ou une assurance collective privée obtiennent en général rapidement un rendez-vous dans l’une des quelque 100 cliniques privées de radiologie. Les autres attendent leur tour pour un examen gratuit à l’hôpital.
«Si elle avait attendu trois mois pour une échographie à l’hôpital, une de mes patientes ne serait plus de ce monde, observe le Dr Françoise Jasserand. Elle a payé 95 $ dans une clinique privée, et on lui a découvert un cancer de l’ovaire très avancé.»
Sur les quelque 18 000 médecins que compte le Québec, 22 omnipraticiens et 46 spécialistes, soit respectivement 0,12% et 0,25% du total, ont choisi de se retirer du régime public de santé. Ces médecins facturent directement leurs clients. Et pas d’assurance privée possible dans ce cas. L’article 15 de la Loi sur l’assurance maladie l’interdit quand il s’agit de services couverts par la RAMQ. «Pourquoi ne pas donner la liberté aux gens de souscrire une assurance?» demande Léon Courville.
Le généraliste Jacques Chaoulli est du même avis; il a mené une bataille devant la Cour suprême pour contester cette disposition de la loi. Une démarche qui, pour certains, revient à ouvrir une boîte de Pandore.
«Si ce verrou saute, on assistera à l’effritement de l’égalité d’accès aux soins», craint André-Pierre Contandriopoulos. A son avis, les assureurs privés profiteraient de la brèche pour envahir l’ensemble du marché des soins de santé. On a déjà deux catégories de citoyens, ceux «avec assurance» et ceux «sans», pour des soins jugés non essentiels comme l’acupuncture ou la physiothérapie. Qu’est-ce que ce serait si ces deux catégories s’appliquaient à des soins aussi vitaux et coûteux qu’un pontage coronarien ou le traitement d’un cancer?
Les partisans du privé affirment souvent s’inspirer des modèles français et suédois, dans lesquels il existe des assurances privées couvrant des soins déjà assurés par le système public. Mais ils sous-estiment la proximité et la puissance de notre voisin américain, croit le professeur Contandriopoulos. Permettre de telles assurances au Canada serait une brèche suffisante pour que les soins de santé deviennent des services commerciaux soumis aux règles des accords comme l’ALENA, ce qui entraînerait la fin du système public, prédit-il.
La juge Ginette Piché, qui a entendu la cause du Dr Jacques Chaoulli à la Cour supérieure du Québec, a vu ce danger. «L’établissement d’un système de santé parallèle privé aurait pour effet de menacer l’intégrité, le bon fonctionnement ainsi que la viabilité du système public», a-t-elle écrit dans son jugement en février 2000.
Risques de dérapageOuvrir la porte à un financement privé du système de santé comporte d’autres risques. «Dans un système où un assureur privé rembourse les soins, c’est ce dernier qui décide des soins couverts, note Pierre-Gerlier Forest, conseiller à Santé Canada et professeur de science politique à l’Université Laval de Québec. Il peut aussi refuser d’assurer un patient à risques ou augmenter sa prime.»
Dans un tel système, les médecins ont également moins de liberté professionnelle. «Aux Etats-Unis, avant de prescrire un examen, ils doivent vérifier s’il sera couvert par l’assureur du patient», fait remarquer M. Forest. Veut-on vraiment que ce soit un assureur, plutôt qu’un médecin, qui décide des soins à prodiguer à un malade?
Au Québec, même les médecins qui ont fait le saut vers le «vrai» privé rejettent un tel système. «Il ne faut surtout pas imiter le système américain», dit le Dr Nicolas Duval, qui souhaite plutôt que le privé soit partenaire d’un système public fort.
Contrairement à une idée largement répandue, un système totalement privé coûte plus cher. «Personne ne se préoccupe de contenir les coûts», observe André-Pierre Contandriopoulos. Aux Etats-Unis, selon les statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les dépenses de santé par habitant en 2001 représentaient 7600 $ par année. En comparaison, le Canada a déboursé 4300 $ et la France, 4000 $. Or la population américaine n’est pas en meilleure santé pour autant. «La nécessité de générer des profits pour les investisseurs aggrave le facteur coût», dit le Dr Norman Kalant.
«En prônant la privatisation comme moyen de contenir les coûts de la santé, on semble faire abstraction de l’exemple des médicaments», souligne le journaliste Yanick Villedieu. Ils sont produits par le privé, achetés avec de l’argent privé, souvent remboursés par des assurances privées… et coûtent, en moyenne, 10 pour 100 de plus chaque année au système de santé.
Il reste qu’il existe au Québec une clientèle pour le «vrai» privé, et elle n’est pas composée que de patients aisés. «Je soigne des gens ordinaires, comme des agriculteurs et des entrepreneurs de la construction qui décident de s’endetter pour que je les opère vite», dit le Dr Duval. Pour eux, les interminables délais du public ou une convalescence en plein été se traduiraient par d’importantes pertes de revenus.
Pour de nombreux experts, le meilleur moyen de contenir la détérioration du public comme les aberrations du privé réside dans un partenariat de ces deux systèmes. «Mais il est primordial que l’on s’assure d’abord de sauvegarder les principes directeurs d’un système public fort et universel», rappelle André-Pierre Contandriopoulos.
Pour Michel Clair, le plus grand danger serait le statu quo. «Je tiens à la solidarité d’un financement public du système de santé, assure-t-il. Mais, pour garder un système à une vitesse, il faut intégrer le privé. Si on ne le fait pas, il se développera de toute façon et finira par miner la qualité du public.» Beaucoup de médecins pensent la même chose : peu importe que les services soient offerts par le privé ou le public, du moment que notre système demeure universel et financé publiquement.
«On devrait même assurer une plus grande gratuité des services du privé qui libèrent les hôpitaux, comme la radiologie et la chirurgie de la cataracte. Mes patients au salaire mi-nimum sont incapables de payer ces frais», estime le Dr Jasserand.
Stagiaire en médecine vétérinaire, Julie Collins a préféré s’endetter de 12 000 $ en se tournant vers le privé pour une opération de la hanche qui a nécessité huit semaines de convalescence. Dans le public, elle aurait subi cette intervention au milieu de l’année scolaire et aurait perdu sa session de stage, ce qui aurait retardé d’un an son entrée sur le marché du travail… et sa capacité de cotiser pour faire fonctionner le système de santé!
Un symptôme de plus que le système public a de sérieuses défaillances
Qui plafonne?
Omnipraticien en clinique privée: 53250$ par trimestre.
Spécialiste en clinique privée: 152000$ par semestre.
Ils reçoivent 25 pour 100 du tarif pour les consultations supplémentaires.
Omnipraticien et spécialiste en hôpital: aucun plafond.«Si on ne vous opère pas rapidement, vous ne marcherez plus», annonce le rhumatologue à Rita Fyfe en février 2003. Problème pour cette retraitée de Saint-Rémi, âgée de 72 ans: le délai d’attente est de quatre à cinq mois à l’Hôpital du Sacré-Cœur, à Montréal, et… d’un an et demi à Châteauguay. Finalement, en avril, elle décide de s’adresser à une clinique privée. Elle rencontre le Dr Nicolas Duval, chirurgien orthopédiste, qui l’opère le mois suivant. Coût de l’intervention: plus de 10 000 $, qu’elle paie de sa poche.
Si elle n’avait pas eu cette somme, Rita Fyfe aurait dû attendre beaucoup plus longtemps, et ce sont les contribuables qui auraient réglé la note. Sauf que celle-ci aurait été plus salée puisque la patiente aurait nécessité davantage de soins post-opératoires. «Plus un malade attend pour son intervention, plus son état se dégrade, et moins vite il récupère», explique le Dr Duval.
Inefficace, onéreux, notre système de santé est si mal en point que les solutions présentées par les partisans du privé semblent de plus en plus séduisantes. Même nos politiciens, malgré leur refus «officiel» d’un régime à deux vitesses, ont laissé le privé se tailler une place au soleil. On peut ainsi passer une échographie du sein pour 90 $ ou se faire opérer la cheville pour 2500 $ sans avoir à patienter sur une liste d’attente.
Mais, quand on parie sur le privé pour sortir le régime public de la crise, de quel privé parle-t-on? S’agit-il du système que préconisent Léon Courville et Paul Daniel Muller dans leur livre Place à l’initiative (préfacé par Mario Dumont), où les citoyens seraient libres de s’assurer pour des services couverts par l’Etat? Ou vaut-il mieux – comme le recommande Michel Clair, qui a présidé en l’an 2000 la Commission d’étude sur les services de santé et les services sociaux – privilégier un secteur privé «à la française», c’est-à-dire partiellement financé par l’Etat tout en conservant un secteur public à couverture universelle? A moins qu’on ne veuille un système hybride?
Et ailleurs…
Aux Etats-Unis, l’Etat couvre généralement les soins de santé des personnes âgées et à faible revenu par le biais de Medicare et Medicaid. Le reste de la population est tenu de souscrire une assurance privée pour couvrir ses dépenses de santé, à moins qu’une telle assurance ne fasse partie des avantages sociaux accordés par l’employeur. Soumis aux lois du marché, le prix des consultations et hospitalisations varie énormément.
En France, les deux tiers des hôpitaux sont gérés par le privé, dont la moitié dans le cadre d’un financement public. Les médecins du privé facturent les patients, qui se font ensuite rembourser en partie ou en totalité par la Sécurité sociale. Environ le quart des médecins a droit à un dépassement d’honoraires. Beaucoup de Français jouissent d’une assurance complémentaire.
En Suède, le système est largement public, mais s’ouvre au privé. Deux hôpitaux ont été vendus à des sociétés cotées en Bourse ; les patients y paient les interventions. Ils ont le droit de contracter une assurance privée pour couvrir ces soins. D’autres hôpitaux ont une gestion privée, mais leur financement demeure public. Une partie des soins de première ligne est offerte par des centres médicaux privés qui agissent à titre de sous-traitants.«Quand on évoque l’avenir du système de santé et la place que l’on veut accorder au privé, on ne doit pas le faire dans une perspective technique, mais idéologique », rappelle André-Pierre Contandriopoulos, professeur au Département d’administration de la santé à l’Université de Montréal.
Pour l’instant, différents courants du privé s’expriment au Québec, mais dans un grand flou politique où les chantres de la privatisation côtoient les inconditionnels du public.
«La privatisation de la santé n’est pas aussi inévitable qu’on veut nous le faire croire, estime le journaliste Yanick Villedieu, auteur d’Un jour la santé. Entre 1975 et 1995, on a certes observé une tendance à la privatisation dans plusieurs pays comme l’Australie, la Suède, le Danemark et le nôtre ; mais on a aussi constaté la tendance inverse dans un nombre encore plus important de nations, dont la France, la Belgique et le Japon, qui ont en quelque sorte bonifié leurs programmes publics.»
Le privé est déjà là«Quand on parle de privé, il faut préciser si on parle de financement ou de prestation de soins et services, deux choses très différentes», insis-te Michel Clair. Le système de santé québécois, financé par des fonds publics, achète déjà des services tels que buanderies et cantines auprès d’entreprises privées.
Dans les cliniques médicales, les services sont fournis par le privé, puisque les médecins sont propriétaires de leurs cliniques et qu’ils paient eux-mêmes leur local, leur matériel, le salaire de leur réceptionniste et de leur infirmière. (Mais leurs revenus proviennent de l’Etat. La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) verse 15,70 $ à un omnipraticien pour une consultation ordinaire – contre les 10 $ perçus par un médecin à la clinique externe d’un hôpital – pour les frais de fonctionnement de son établissement.)
Ce recours au privé est toutefois très encadré par l’Etat. «Les médecins n’ont pas le droit de facturer aux patients des frais autres que les médicaments et produits d’anesthésie», précise Nathalie Pitre, porte-parole de la RAMQ. Ils ne peuvent pas demander de frais supplémentaires pour payer une infirmière ou du matériel médical, par exemple. De plus, les revenus des médecins en clinique privée sont plafonnés: une fois ce plafond atteint, le praticien se voit amputé de 75 pour 100 de ses revenus.
Pas de quoi inciter les jeunes médecins à se lancer dans l’aventure. Léon Courville propose de faire sauter ce plafond. «Il nuit au service de première ligne, dit-il. Quand les médecins l’atteignent, ils prennent des vacances jusqu’au prochain trimestre.» Plutôt que de le supprimer, le ministère de la Santé a préféré le relever (voir encadré). Le supprimer serait en effet une erreur puisqu’il répond à un but précis : inciter les médecins à fournir des soins à l’hôpital, où il n’y a pas de plafond. «Parmi mes collègues qui, comme moi, travaillent à la fois en cabinet et à l’hôpital, personne n’atteint le plafond», déclare le Dr Françoise Jasserand, omnipraticienne à l’Hôpital général juif et en clinique privée à Montréal.
La fin des listes d’attente?
Couvert ou pas?
Domaine du diagnosticLes échographies, tomodensitométries, résonances magnétiques et analyses de laboratoire sont couvertes par la RAMQ si elles sont pratiquées en hôpital, mais non si elles sont faites en clinique privée.
Domaine des soinsLa Régie de l’assurance maladie couvre les soins médicalement requis, ce qui exclut l’acupuncture, la chiro-pratique, la chirurgie esthétique et d’autres services. Le rapport Clair propose de pousser d’un cran le partenariat privé-public en facilitant l’installation de spécialistes en cliniques privées. «On pourrait désengorger les hôpitaux en délocalisant tout ce qui ne nécessite pas d’infrastructure et de soutien hospitaliers », explique Michel Clair. Il existe déjà des cliniques spécialisées en ophtalmologie, en radiologie, en chirurgies d’un jour. Le partenariat privé-public consisterait à en ouvrir encore davantage, et dans plusieurs autres spécialités, et à les affilier à des hôpitaux dont elles seraient un prolongement. Ces cliniques seraient exclusivement financées par des fonds publics.
En attendant, le Dr Nicolas Duval souhaite que les cliniques comme la sienne servent de soupape de sécurité quand le délai acceptable pour obtenir des soins dans le public est dépassé. L’Etat paierait pour l’acte chirurgical comme il le ferait dans un hôpital public. Selon cette logique, Mme Fyfe n’aurait pas eu à débourser 10 000 $. Son rhumatologue l’aurait adressée au Dr Duval, et c’est la Régie de l’assurance maladie qui aurait réglé les honoraires de ce dernier.
«Quand je travaillais dans le public, ma liste d’attente pour une opération du pied non urgente atteignait deux ans», dénonce l’orthopédiste André Perreault, qui n’avait alors accès au bloc opératoire qu’un jour par semaine. «Les hôpitaux manquent d’anesthésistes, d’infirmières et de lits pour la convalescence, souligne ce dernier. Les salles d’opération sont évidemment utilisées en priorité pour les cas urgents.» Depuis qu’il a ouvert sa clinique privée, le simple fait d’avoir accès à sa propre salle d’opération lui permet d’opérer deux fois plus de patients.
Le Dr Norman Kalant, membre de la Coalition des médecins pour la justice sociale, ne voit pas d’un bon œil ces cliniques spécialisées affiliées: «Si le spécialiste est propriétaire de l’équipement, la tentation sera forte de prescrire sans justification valable des tests ou des interventions pour drainer des revenus supplémentaires, comme cela se fait aux Etats-Unis.»
Selon lui, pour réduire les listes d’attente, il suffirait de les coordonner de manière à éviter que le nom d’une personne ne se retrouve sur plusieurs. «En Ontario, fait-il observer, on a ainsi fait baisser de plusieurs semaines le délai pour une opération cardiaque.»
Le «vrai» privé
Le privé en chiffres
Au Québec, environ 27% des dépenses de santé sont déjà privées, c’est-à-dire payées par les patients ou leur assurance privée. Exemples: les soins dentaires, les médicaments, l’ostéopathie, l’acupuncture, etc. En 1980, les dépenses privées ne représentaient que 18,5% de l’ensemble des dépenses de santé.Au Québec, un petit réseau totalement privé s’est développé parallèlement au système public.
Ici, c’est la carte de crédit qui prime. En quelques mois, Gisèle Duhaime, une Montréalaise de 72 ans, s’est offert deux visites à domicile d’un généraliste à 100 $ la consultation, une opération du pied à 1800 $ et l’élimination de ses cataractes pour 2600 $. Dans le domaine du diagnostic – radiologie et analyses de laboratoire –, un système à deux vitesses existe déjà depuis longtemps: ceux qui ont les moyens ou une assurance collective privée obtiennent en général rapidement un rendez-vous dans l’une des quelque 100 cliniques privées de radiologie. Les autres attendent leur tour pour un examen gratuit à l’hôpital.
«Si elle avait attendu trois mois pour une échographie à l’hôpital, une de mes patientes ne serait plus de ce monde, observe le Dr Françoise Jasserand. Elle a payé 95 $ dans une clinique privée, et on lui a découvert un cancer de l’ovaire très avancé.»
Sur les quelque 18 000 médecins que compte le Québec, 22 omnipraticiens et 46 spécialistes, soit respectivement 0,12% et 0,25% du total, ont choisi de se retirer du régime public de santé. Ces médecins facturent directement leurs clients. Et pas d’assurance privée possible dans ce cas. L’article 15 de la Loi sur l’assurance maladie l’interdit quand il s’agit de services couverts par la RAMQ. «Pourquoi ne pas donner la liberté aux gens de souscrire une assurance?» demande Léon Courville.
Le généraliste Jacques Chaoulli est du même avis; il a mené une bataille devant la Cour suprême pour contester cette disposition de la loi. Une démarche qui, pour certains, revient à ouvrir une boîte de Pandore.
«Si ce verrou saute, on assistera à l’effritement de l’égalité d’accès aux soins», craint André-Pierre Contandriopoulos. A son avis, les assureurs privés profiteraient de la brèche pour envahir l’ensemble du marché des soins de santé. On a déjà deux catégories de citoyens, ceux «avec assurance» et ceux «sans», pour des soins jugés non essentiels comme l’acupuncture ou la physiothérapie. Qu’est-ce que ce serait si ces deux catégories s’appliquaient à des soins aussi vitaux et coûteux qu’un pontage coronarien ou le traitement d’un cancer?
Les partisans du privé affirment souvent s’inspirer des modèles français et suédois, dans lesquels il existe des assurances privées couvrant des soins déjà assurés par le système public. Mais ils sous-estiment la proximité et la puissance de notre voisin américain, croit le professeur Contandriopoulos. Permettre de telles assurances au Canada serait une brèche suffisante pour que les soins de santé deviennent des services commerciaux soumis aux règles des accords comme l’ALENA, ce qui entraînerait la fin du système public, prédit-il.
La juge Ginette Piché, qui a entendu la cause du Dr Jacques Chaoulli à la Cour supérieure du Québec, a vu ce danger. «L’établissement d’un système de santé parallèle privé aurait pour effet de menacer l’intégrité, le bon fonctionnement ainsi que la viabilité du système public», a-t-elle écrit dans son jugement en février 2000.
Risques de dérapageOuvrir la porte à un financement privé du système de santé comporte d’autres risques. «Dans un système où un assureur privé rembourse les soins, c’est ce dernier qui décide des soins couverts, note Pierre-Gerlier Forest, conseiller à Santé Canada et professeur de science politique à l’Université Laval de Québec. Il peut aussi refuser d’assurer un patient à risques ou augmenter sa prime.»
Dans un tel système, les médecins ont également moins de liberté professionnelle. «Aux Etats-Unis, avant de prescrire un examen, ils doivent vérifier s’il sera couvert par l’assureur du patient», fait remarquer M. Forest. Veut-on vraiment que ce soit un assureur, plutôt qu’un médecin, qui décide des soins à prodiguer à un malade?
Au Québec, même les médecins qui ont fait le saut vers le «vrai» privé rejettent un tel système. «Il ne faut surtout pas imiter le système américain», dit le Dr Nicolas Duval, qui souhaite plutôt que le privé soit partenaire d’un système public fort.
Contrairement à une idée largement répandue, un système totalement privé coûte plus cher. «Personne ne se préoccupe de contenir les coûts», observe André-Pierre Contandriopoulos. Aux Etats-Unis, selon les statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les dépenses de santé par habitant en 2001 représentaient 7600 $ par année. En comparaison, le Canada a déboursé 4300 $ et la France, 4000 $. Or la population américaine n’est pas en meilleure santé pour autant. «La nécessité de générer des profits pour les investisseurs aggrave le facteur coût», dit le Dr Norman Kalant.
«En prônant la privatisation comme moyen de contenir les coûts de la santé, on semble faire abstraction de l’exemple des médicaments», souligne le journaliste Yanick Villedieu. Ils sont produits par le privé, achetés avec de l’argent privé, souvent remboursés par des assurances privées… et coûtent, en moyenne, 10 pour 100 de plus chaque année au système de santé.
Il reste qu’il existe au Québec une clientèle pour le «vrai» privé, et elle n’est pas composée que de patients aisés. «Je soigne des gens ordinaires, comme des agriculteurs et des entrepreneurs de la construction qui décident de s’endetter pour que je les opère vite», dit le Dr Duval. Pour eux, les interminables délais du public ou une convalescence en plein été se traduiraient par d’importantes pertes de revenus.
Pour de nombreux experts, le meilleur moyen de contenir la détérioration du public comme les aberrations du privé réside dans un partenariat de ces deux systèmes. «Mais il est primordial que l’on s’assure d’abord de sauvegarder les principes directeurs d’un système public fort et universel», rappelle André-Pierre Contandriopoulos.
Pour Michel Clair, le plus grand danger serait le statu quo. «Je tiens à la solidarité d’un financement public du système de santé, assure-t-il. Mais, pour garder un système à une vitesse, il faut intégrer le privé. Si on ne le fait pas, il se développera de toute façon et finira par miner la qualité du public.» Beaucoup de médecins pensent la même chose : peu importe que les services soient offerts par le privé ou le public, du moment que notre système demeure universel et financé publiquement.
«On devrait même assurer une plus grande gratuité des services du privé qui libèrent les hôpitaux, comme la radiologie et la chirurgie de la cataracte. Mes patients au salaire mi-nimum sont incapables de payer ces frais», estime le Dr Jasserand.
Stagiaire en médecine vétérinaire, Julie Collins a préféré s’endetter de 12 000 $ en se tournant vers le privé pour une opération de la hanche qui a nécessité huit semaines de convalescence. Dans le public, elle aurait subi cette intervention au milieu de l’année scolaire et aurait perdu sa session de stage, ce qui aurait retardé d’un an son entrée sur le marché du travail… et sa capacité de cotiser pour faire fonctionner le système de santé!
Un symptôme de plus que le système public a de sérieuses défaillances
Les medecins consultés, mais oubliés
Quel est le message envoyé aux médecins qui croient encore en un système de santé public fort et capable de s'adapter aux besoins de la population? À ceux qui pensaient entreprendre des études médicales? Aux citoyens? Il semble qu'il y aura toujours quelqu'un, au gouvernement, pour justifier ces façons de faire et ces lois au nom de l'intérêt public et d'un cadre financier immuable. Doutons qu'arrivent à convaincre et à rassembler autour d'un quelconque projet ceux qui privilégient l'autoritarisme comme façon de gouverner, l'absence de reconnaissance des initiatives déjà mises en place par les médecins du réseau public, l'absence de considération des recommandations sur l'organisation des services formulées par le corps médical, l'asphyxie des conditions de pratique hospitalière dans les disciplines chirurgicales, l'encouragement à la pratique hors RAMQ et la punition pour ceux qui n'acceptent pas de plier l'échine.
http://www.ledevoir.com/2006/07/06/113029.html texte complet
http://www.ledevoir.com/2006/07/06/113029.html texte complet
27 novembre 2006
un petit tour du rapport Chaoulli
la Cour suprême du Canada statuait que l'interdiction de contracter une assurance médicale privée était contraire à la Charte des droits et libertés du Québec. Dans une décision partagée, à quatre contre trois, le tribunal a jugé que les trop longues listes d'attente dans le réseau de santé québécois mettent en péril « le droit à la vie et à la sécurité de la personne », protégé par la Charte québécoise.
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/16022006/69637.shtml
Il ne faut pas oublier de cliquer les liens de droite... tous tres interessents
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/16022006/69637.shtml
Il ne faut pas oublier de cliquer les liens de droite... tous tres interessents
L'opinion de M.Castonguay sur le systeme de santé
L'avenir du système de santé: Sommes-nous condamnés à des crises perpétuelles?,
27 janvier 2004 Conférence présentée par M. Claude Castonguay, C.C., O.Q.,
ancien ministre de la Santé et fondateur du régime d’assurance-maladie du Québec, devant l'Institut économique de Montréal.
L'établissement de l'assurance-maladie québécoise a donné préséance au droit collectif à la santé. Aujourd'hui, dans sa forme actuelle, notre système de santé n'est plus financièrement viable et les gouvernements successifs ont choisi la voie du rationnement pour rétablir l'équilibre entre ses revenus et les dépenses de santé. On a ainsi subordonné le droit fondamental à la santé des individus à un objectif collectif qui tient maintenant d'une idéologie insensible aux besoins et aux personnes. Le rétablissement de ce droit fondamental est donc devenu un enjeu de taille et c'est dans ce contexte qu' il faut aborder l'apport du privé en matière de soins de santé. En effet, au-delà de l'aspect financier, la place du secteur privé dans notre système de santé implique désormais une importante question de principe. L'actuelle prohibition du privé va à l'encontre du droit à la santé et prive la personne de sa liberté de choix. Il existe pourtant plusieurs exemples d'une coexistence positive du public avec le privé. La conciliation entre la reconnaissance du droit fondamental à la santé et le maintien d'un régime public accessible à tous est donc possible.
http://www.iedm.org/main/events_transcript_fr.php?events_id=20 texte complet.
Quand le fondateur croit que son systeme ne reponds plus aux besoins et qu'ils briment meme la liberté de plusieurs, on continue à se mettre la tete dans le sable et à augmenter les budgets,qui n'atteindront jamais l'objectif d'un regime de santé qui repondrais aux besoins de tous dans des délais acceptables.
Certains diront que cela va créer un systeme a deux vitesses... ca ne créeras rien ca existe deja!
les gens paient pour des opérations aux genoux, aux cataractes,des soins dentaires, aux hanches, en service de réadaptation et j'en passe!
La seule chose que cela crée est le désengagement des médecins du système public, la frustration des gens qui ne peuvent recourrir a une assurance pour ce faire soigner où et quand ils le veulent.
27 janvier 2004 Conférence présentée par M. Claude Castonguay, C.C., O.Q.,
ancien ministre de la Santé et fondateur du régime d’assurance-maladie du Québec, devant l'Institut économique de Montréal.
L'établissement de l'assurance-maladie québécoise a donné préséance au droit collectif à la santé. Aujourd'hui, dans sa forme actuelle, notre système de santé n'est plus financièrement viable et les gouvernements successifs ont choisi la voie du rationnement pour rétablir l'équilibre entre ses revenus et les dépenses de santé. On a ainsi subordonné le droit fondamental à la santé des individus à un objectif collectif qui tient maintenant d'une idéologie insensible aux besoins et aux personnes. Le rétablissement de ce droit fondamental est donc devenu un enjeu de taille et c'est dans ce contexte qu' il faut aborder l'apport du privé en matière de soins de santé. En effet, au-delà de l'aspect financier, la place du secteur privé dans notre système de santé implique désormais une importante question de principe. L'actuelle prohibition du privé va à l'encontre du droit à la santé et prive la personne de sa liberté de choix. Il existe pourtant plusieurs exemples d'une coexistence positive du public avec le privé. La conciliation entre la reconnaissance du droit fondamental à la santé et le maintien d'un régime public accessible à tous est donc possible.
http://www.iedm.org/main/events_transcript_fr.php?events_id=20 texte complet.
Quand le fondateur croit que son systeme ne reponds plus aux besoins et qu'ils briment meme la liberté de plusieurs, on continue à se mettre la tete dans le sable et à augmenter les budgets,qui n'atteindront jamais l'objectif d'un regime de santé qui repondrais aux besoins de tous dans des délais acceptables.
Certains diront que cela va créer un systeme a deux vitesses... ca ne créeras rien ca existe deja!
les gens paient pour des opérations aux genoux, aux cataractes,des soins dentaires, aux hanches, en service de réadaptation et j'en passe!
La seule chose que cela crée est le désengagement des médecins du système public, la frustration des gens qui ne peuvent recourrir a une assurance pour ce faire soigner où et quand ils le veulent.
tite reflexion...
Pourquoi les étudiants en médecine ne supportent-ils pas la FMSQ?
Après tout c'est vos intérèts qu'ils defendent! Un fois diplomé c'est sous les conditions que la FMSQ auras négocier que vous allez travailler.... ce pourrait-il qu'il y en ai qui ne regarde pas plus loin que le bout de leur nez?
ou est ce que le maitre de l'hypnose Couillard a réussis a vous endormir aussi?
Après tout c'est vos intérèts qu'ils defendent! Un fois diplomé c'est sous les conditions que la FMSQ auras négocier que vous allez travailler.... ce pourrait-il qu'il y en ai qui ne regarde pas plus loin que le bout de leur nez?
ou est ce que le maitre de l'hypnose Couillard a réussis a vous endormir aussi?
médecin spécialiste VS Couillard
Le nouveau président de la Fédération des médecins spécialistes, Gaétan Barrette, a dit en entrevue téléphonique que le recours au Conseil était "de l'opportunisme politique, du 'doctor-bashing'. Ce n'est pas ça qui va améliorer nos relations", a-t-il dénoncé, en doutant de l'impartialité du Conseil.
Devant l'impasse, M. Barrette a recommandé l'arbitrage obligatoire, qui "sert quand les parties ne s'entendent pas. Evidemment, le gouvernement refuse".
Plutot que d'essayer de s'entendre avec les médecins ,Couillard y va d'une autre partie de bras de fer, rien pour calmer l'atmosphère qui règne en ce moment entre les médecins spécialiste et Couillard.
Quand va-t-il se rendre a l'évidence que ses négociations ne menent nulle part et céder le dossier a quelqu'un qui pourras résoudre ce problème qui perdurent depuis déjà trop longtemps?
26 novembre 2006
tite reflexion...
les listes d'attente diminues....
parce que de plus en plus de gens ne peuvent se permettent de demeurer patient sur des listes d'attente dans le service public et se tournent vers le privé, que cela soit couvert ou non par des assurances!
Parce que le gouvernement a réevaluer les délais raisonnables a la hausse, donc moins de gens hors des délais mais tout autant de gens en attente de services.
Les urgences sont sous controle...
parce que l'on déplace les patients dans des unités de débordements souvent inadéquates.
Comme maitre de l'illusion je n'en connait pas de plus grand que Couillard!!! Il réussit a faire un discours qui laisse croire au gens que cela va mieux , que cela est sous controle, ca s'améliore...quand le chateau de carte qu'est le systeme de santé croule de tout bord tout coté!
parce que de plus en plus de gens ne peuvent se permettent de demeurer patient sur des listes d'attente dans le service public et se tournent vers le privé, que cela soit couvert ou non par des assurances!
Parce que le gouvernement a réevaluer les délais raisonnables a la hausse, donc moins de gens hors des délais mais tout autant de gens en attente de services.
Les urgences sont sous controle...
parce que l'on déplace les patients dans des unités de débordements souvent inadéquates.
Comme maitre de l'illusion je n'en connait pas de plus grand que Couillard!!! Il réussit a faire un discours qui laisse croire au gens que cela va mieux , que cela est sous controle, ca s'améliore...quand le chateau de carte qu'est le systeme de santé croule de tout bord tout coté!
Pourquoi nos médecins nous quittent?
Une perte nette de 400 médecins spécialistes
Johanne Roy Journal de Québec08/11/2006 21h29 - Mise à jour 08/11/2006 22h14
Le Québec laisse filer nombre de médecins spécialistes de haut niveau, formés à grands frais dans nos universités.
Depuis 10 ans, la province accuse une perte nette de 400 médecins spécialistes, ce qui représente jusqu'à 5% des effectifs actuels. Outre les départs à la retraite, les conditions de pratique désavantageuses dans nos hôpitaux ont poussé plusieurs médecins à s'installer aux États-Unis ou dans d'autres provinces, dont l'Ontario, où a émergé une véritable filière québécoise.
http://www.canoe.com/infos/dossiers/archives/2006/11/20061108-212950.html
Ce lien se revele etre un véritable dossier pour mieux comprendre l'exode de nos médecins. De plus en plus nombreux a prendre leur retraite... a quitter pour travailler dans de meilleur conditions d'épanouissisement personnel... a des salaires beaucoup plus avantageux....
Je demeure convaincue qu'un partenariat privé/public dans le systeme de santé benéficierait a tous....
Johanne Roy Journal de Québec08/11/2006 21h29 - Mise à jour 08/11/2006 22h14
Le Québec laisse filer nombre de médecins spécialistes de haut niveau, formés à grands frais dans nos universités.
Depuis 10 ans, la province accuse une perte nette de 400 médecins spécialistes, ce qui représente jusqu'à 5% des effectifs actuels. Outre les départs à la retraite, les conditions de pratique désavantageuses dans nos hôpitaux ont poussé plusieurs médecins à s'installer aux États-Unis ou dans d'autres provinces, dont l'Ontario, où a émergé une véritable filière québécoise.
http://www.canoe.com/infos/dossiers/archives/2006/11/20061108-212950.html
Ce lien se revele etre un véritable dossier pour mieux comprendre l'exode de nos médecins. De plus en plus nombreux a prendre leur retraite... a quitter pour travailler dans de meilleur conditions d'épanouissisement personnel... a des salaires beaucoup plus avantageux....
Je demeure convaincue qu'un partenariat privé/public dans le systeme de santé benéficierait a tous....
Couillard n'est plus l'homme de la situation
Le jeudi 23 novembre 2006
Spécialistes : Dumont demande le retrait de la loi spéciale
Presse Canadienne
Montréal
Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, demande au premier ministre Jean Charest d'intervenir dans le conflit avec les spécialistes et de retirer la loi spéciale qui les vise. À l'issue d'une rencontre avec la Fédération des médecins spécialistes, jeudi, à Montréal, le chef adéquiste a fustigé le ministre de la Santé, Philippe Couillard, l'accusant d'avoir cédé à une saute d'humeur en imposant une loi spéciale et d'être incapable de mettre son orgueil de côté pour admettre son erreur et la retirer. M. Dumont soutient que la loi spéciale n'était pas justifiée puisque des négociations étaient en cours et que les spécialistes n'exerçaient alors aucun moyen de pression
Il est clair, selon lui, que des négociations ne peuvent reprendre sans que Québec ne retire la loi. Il reconnaît que d'imposer une telle condition positionne le dossier sur le terrain de l'épreuve de force plutôt que de la négociation mais il estime que c'est Québec qui en est responsable et qu'il revient donc au gouvernement d'établir les conditions propices à la reprise des pourparlers. Cependant, il se dit convaincu que le ministre Couillard n'est plus l'homme de la situation parce qu'il est incapable, selon son expression, de gérer son égo. Il croit donc que seul le premier ministre est en mesure de rétablir les ponts avec les spécialistes.http://www.cyberpresse.ca/article/20061123/CPACTUALITES/61123142/1019/CPACTUALITES
Le ministre Couillard.... y va d'une autre offre!!!!
Les médecins spécialistes devront donc nous dire où couper dans les autres missions gouvernementales s'ils estiment cette offre insuffisante», a déclaré la présidente du Conseildu trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale.
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/26/c8715.html
Madame Jérôme-Forget et monsieur Couillard ont d'ailleurs annoncé que le gouvernement a demandé l'intervention du Conseil des services essentiels dans le but qu'il émette une ordonnance visant à mettre un terme aux actions concertées de la FMSQ et de certaines de ses associations.
En voyant cela je ne peux qu'approuver M.Mario Dumont .... Couillard n'est plus l'homme de la situation... qu'il en profite , surtout que déja on scute son financement!
Spécialistes : Dumont demande le retrait de la loi spéciale
Presse Canadienne
Montréal
Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, demande au premier ministre Jean Charest d'intervenir dans le conflit avec les spécialistes et de retirer la loi spéciale qui les vise. À l'issue d'une rencontre avec la Fédération des médecins spécialistes, jeudi, à Montréal, le chef adéquiste a fustigé le ministre de la Santé, Philippe Couillard, l'accusant d'avoir cédé à une saute d'humeur en imposant une loi spéciale et d'être incapable de mettre son orgueil de côté pour admettre son erreur et la retirer. M. Dumont soutient que la loi spéciale n'était pas justifiée puisque des négociations étaient en cours et que les spécialistes n'exerçaient alors aucun moyen de pression
Il est clair, selon lui, que des négociations ne peuvent reprendre sans que Québec ne retire la loi. Il reconnaît que d'imposer une telle condition positionne le dossier sur le terrain de l'épreuve de force plutôt que de la négociation mais il estime que c'est Québec qui en est responsable et qu'il revient donc au gouvernement d'établir les conditions propices à la reprise des pourparlers. Cependant, il se dit convaincu que le ministre Couillard n'est plus l'homme de la situation parce qu'il est incapable, selon son expression, de gérer son égo. Il croit donc que seul le premier ministre est en mesure de rétablir les ponts avec les spécialistes.http://www.cyberpresse.ca/article/20061123/CPACTUALITES/61123142/1019/CPACTUALITES
Le ministre Couillard.... y va d'une autre offre!!!!
Les médecins spécialistes devront donc nous dire où couper dans les autres missions gouvernementales s'ils estiment cette offre insuffisante», a déclaré la présidente du Conseildu trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale.
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/26/c8715.html
Madame Jérôme-Forget et monsieur Couillard ont d'ailleurs annoncé que le gouvernement a demandé l'intervention du Conseil des services essentiels dans le but qu'il émette une ordonnance visant à mettre un terme aux actions concertées de la FMSQ et de certaines de ses associations.
En voyant cela je ne peux qu'approuver M.Mario Dumont .... Couillard n'est plus l'homme de la situation... qu'il en profite , surtout que déja on scute son financement!
les hopitaux appellent a l'aide !
Les hopitaux surchargés ne répondent plus aux besoins de la population. Les salles d'urgence débordent... les listes d'attente s'allongent.... les medecins sont liés par des quotas a respecter....
http://www.info690.com/nouvelle-plus_gros_hopital_monteregie-38570-27.html
http://www.cyberpresse.ca/article/20061117/CPACTUALITES/611170757/5032/CPACTUALITES
On s'attaque souvent aux listes d'attente... on doit attendre de longues semaines voir de longs mois dans la souffrance... enfin notre tour arrive! , la on entre sur la liste des opérations cancellées.... qui elle est a mon avis beaucoup trop élevés et trop peu dévoilée!
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui ne connait pas au moins une personne a qui cela est arrivée?
http://www.info690.com/nouvelle-plus_gros_hopital_monteregie-38570-27.html
http://www.cyberpresse.ca/article/20061117/CPACTUALITES/611170757/5032/CPACTUALITES
On s'attaque souvent aux listes d'attente... on doit attendre de longues semaines voir de longs mois dans la souffrance... enfin notre tour arrive! , la on entre sur la liste des opérations cancellées.... qui elle est a mon avis beaucoup trop élevés et trop peu dévoilée!
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui ne connait pas au moins une personne a qui cela est arrivée?
3200 enfants en attente
Montréal Mercredi 22 nov 2006 06:45
Hôpital Sainte-Justine : 3200 enfants en attente de soins de réadaptation
(CN) - À l'Hôpital Sainte-Justine, plus de 3200 enfants attendent pour recevoir des soins de réadaptation, ce que dénoncent tant les parents que les médecins.
En effet, même les cas très graves doivent attendre. De plus, il se passe souvent plusieurs mois entre les périodes de traitement, ce qui fait que certains enfants perdent leur motivation à faire leurs exercices. Un des problèmes est le manque de personnel. Selon l'Association des établissements de réadaptation en déficience physique, il faudrait 32 millions $ pour régler la situation, le personnel compétent étant possible à trouver.
En désespoir de cause, certains parents décident de se tourner vers le privé pour obtenir des soins, ce qui peut coûter jusqu'à 40 000 $ par année. Rappelons que les services de réadaptation comprennent des soins en physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et audiologie.
Hôpital Sainte-Justine : 3200 enfants en attente de soins de réadaptation
(CN) - À l'Hôpital Sainte-Justine, plus de 3200 enfants attendent pour recevoir des soins de réadaptation, ce que dénoncent tant les parents que les médecins.
En effet, même les cas très graves doivent attendre. De plus, il se passe souvent plusieurs mois entre les périodes de traitement, ce qui fait que certains enfants perdent leur motivation à faire leurs exercices. Un des problèmes est le manque de personnel. Selon l'Association des établissements de réadaptation en déficience physique, il faudrait 32 millions $ pour régler la situation, le personnel compétent étant possible à trouver.
En désespoir de cause, certains parents décident de se tourner vers le privé pour obtenir des soins, ce qui peut coûter jusqu'à 40 000 $ par année. Rappelons que les services de réadaptation comprennent des soins en physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et audiologie.
combien ca coute un docteur au privé?
Le dimanche 19 novembre 2006
Combien ça coûte un docteur au privé ?
Marc Tison
La Presse
Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts?
Entrouvrons la porte. Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts ? Après tout, une saine curiosité ne peut pas faire de mal. Et ça ne coûte rien de regarder l'étalage.Un hallux residus fait aussi mal que son nom le laisse entendre. Ce problème articulaire à l'orteil, très douloureux, est provoqué par l'arthrose.Le 7 septembre dernier, Marie Marsolais a subi une intervention chirurgicale au pied pour soulager cette affection. Dans le réseau public, le délai d'attente peut atteindre deux ans.
Elle n'avait rencontré son chirurgien orthopédiste que quelques semaines auparavant. Mais il s'agissait d'un médecin qui s'était retiré du régime public.Marie Marsolais a déboursé 2300 $ pour l 'intervention. " L'avantage, c'est que j'ai choisi la date ", confie-t-elle.Les délais et la réputation du médecin ont joué à parts égales dans sa décision. " À un moment, on n'a pas le choix. Avec les souffrances et les complications qui sont occasionnées par les délais, c'est la qualité de vie qui en souffre. Une fois qu'on est entré dans le système public, les soins sont très bons. Mais il faut y entrer. "Les médecins, eux, semblent de plus en plus nombreux à en sortir."Il y a très peu de médecins dans le privé-privé", soutient néanmoins le D r Jean Rodrigue, porte-parole de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Une centaine de leurs 15 000 membres ne sont pas affiliés à la RAMQ, estime-t-il. Mais leur nombre augmente.La chercheuse Joanne Castonguay, directrice de projet au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), s'était penchée sur cette question, il y a un an et demi. "En 1998, 47 omnipraticiens exerçaient hors RAMQ, constate-t-elle. Ils étaient 80 en 2004."Chez les médecins spécialistes, environ 50 médecins pratiquent hors des sentiers battus, sur les 8000 spécialistes patentés."C'est tout à fait marginal ", insiste lui aussi le D r Louis Morazain, vice-président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec.En fait , le phénomène se concentre principalement dans trois domaines de pratique, parmi la trentaine de spécialités: l'orthopédie, l'ophtalmologie et la chirurgie plastique. Pour être rentables, les interventions doivent avoir le bon degré de fréquence, de simplicité et d'attente dans le réseau public."La chirurgie cardiaque, il faut oublier ça dans le privé au bureau du coin, lance le D r Morazain. Ça prend un environnement beaucoup plus important. "Les frais sont à vos fraisTous ces frais pour des actes médicaux achetés au privé alors qu'ils sont assurés pas la RAMQ ne peuvent être remboursés par la RAMQ. Ils ne peuvent non plus être remboursés par un assureur privé. Mais c'est la porte que veut entrouvrir le projet de loi 33, présentement en commission parlementaire, qui autoriserait les assureurs privés à rembourser ces frais dans les uniques cas d'interventions au genou et à la hanche, et de traitement des cataractes.Quand ça fait plus mal au corps qu'au portefeuille...L'orthopédiste Nicolas Duval croit à la surspécialisation... et au travail à la chaîne."L'idée de base, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de temps pour opérer dans le réseau public, soutient-il. Pour augmenter le volume sans trop augmenter le coût, il faut être très spécialisé et faire toujours la même chose."En 2006, il aura pratiqué quelque 500 interventions chirurgicales orthopédiques. À lui seul. Et pas des petites: mise en place de prothèses de la hanche et du genou. "Les chirurgies de la hanche et du genou sont à peu de chose près pareilles d'un patient à un autre, dit-il. Il y a une réduction de coûts."De tous les médecins non participants, le Dr Nicolas Duval est peut-être celui qui a poussé le principe des soins privés le plus loin. Au début 2003, il a racheté un centre d'hébergement qu'il a transformé en clinique spécialisée de 17 lits.C'était nécessaire: la période de récupération des interventions qu'il pratique peut atteindre 10 jours, que son patient passera dans sa clinique.Combien, dites-vous?Voilà: 12 000 $ pour une prothèse de la hanche, 13 000 $ pour une prothèse du genou.Pour l'instant, sur 220 orthopédistes actifs au Québec, trois seuls pratiquent exclusivement au privé. Chacun se consacre à quelques spécialités bien précises: pied, genou et hanche, épaule."Ils doivent être sélectifs, indique le Dr Pierre Lavallée, président de l'Association d'orthopédie du Québec. Les patients les plus malades resteront dans le système public."Ainsi, le Dr André Perreault, fondateur de la Clinique de chirurgie du pied de Montréal, ne pratique que des interventions au pied, à la cheville et à la main. "Le gros avantage, c'est qu'elles se font sous anesthésie locorégionale, sans anesthésie générale", fait-il valoir.Non participant depuis quatre ans, il pratique 400 à 450 interventions par année. Une intervention au pied pour un hallux valgus -ou oignon, en termes potagers- coûte environ 2000 $.Il n'a pas fait ce pas pour une question d'argent, assure-t-il. "C'est quatre 30 sous pour une piastre. C'était d'abord une question d'insatisfaction. J'avais une liste d'attente de deux ans."Une attente trop longue entraîne des risques que la condition du patient se détériore jusqu'à devenir irréversible. C'est d'ailleurs ce qui a incité le Dr Marc Beauchamp à quitter lui aussi le réseau public, en septembre 2005."J'ai tiré la plogue quand j'ai opéré quelques patients consécutifs qui étaient rendus à un stade irréversible, alors qu'ils ne l'étaient pas quand je les avais vus, un an auparavant."Il se spécialise dans les chirurgies aux épaules. Une chirurgie de reconstruction arthroscopique de l'épaule coûte entre 4500 et 6000 $. Il y a un an, le Dr Beauchamp pratiquait quatre ou cinq interventions par jour. Il en fait aujourd'hui jusqu'à neuf.Des patients impatientsUne médecine privée pour les riches? La majorité de la clientèle provient pourtant de la classe moyenne. " Les gens font un choix, indique le Dr Marc Beauchamp : est-ce qu'on investit dans notre santé ou on fait un voyage dans le Sud?"Certains commencent à prévoir des fonds en conséquence, observe-t-il. "Même ceux que j'ai déjà opéré commencent à mettre des sous de côté au cas où, dans cinq ou dix ans, ils auraient besoin d'une autre chirurgie dans le milieu privé."Une nouvelle tendance se répand dans les entreprises, ajoute-t-il. Un cadre supérieur ou un bon employé qui voit son efficacité réduite en raison d'un ennui de santé pour lequel il attend des soins peut se faire offrir des services dans le privé.Dans d'autres cas, c'est la famille d'un parent âgé qui se cotisera pour lui offrir une chirurgie. "Ils reviennent deux ou trois semaines après la première consultation, après un conseil de famille", narre le Dr Beauchamp.Autre phénomène: la publicité négative entourant les maladies nosocomiales dans les hôpitaux draine des patients inquiets vers les services privés.
Combien ça coûte un docteur au privé ?
Marc Tison
La Presse
Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts?
Entrouvrons la porte. Jetons un discret coup d'oeil sur les soins de santé privés. Quels sont les services, les motivations, les coûts ? Après tout, une saine curiosité ne peut pas faire de mal. Et ça ne coûte rien de regarder l'étalage.Un hallux residus fait aussi mal que son nom le laisse entendre. Ce problème articulaire à l'orteil, très douloureux, est provoqué par l'arthrose.Le 7 septembre dernier, Marie Marsolais a subi une intervention chirurgicale au pied pour soulager cette affection. Dans le réseau public, le délai d'attente peut atteindre deux ans.
Elle n'avait rencontré son chirurgien orthopédiste que quelques semaines auparavant. Mais il s'agissait d'un médecin qui s'était retiré du régime public.Marie Marsolais a déboursé 2300 $ pour l 'intervention. " L'avantage, c'est que j'ai choisi la date ", confie-t-elle.Les délais et la réputation du médecin ont joué à parts égales dans sa décision. " À un moment, on n'a pas le choix. Avec les souffrances et les complications qui sont occasionnées par les délais, c'est la qualité de vie qui en souffre. Une fois qu'on est entré dans le système public, les soins sont très bons. Mais il faut y entrer. "Les médecins, eux, semblent de plus en plus nombreux à en sortir."Il y a très peu de médecins dans le privé-privé", soutient néanmoins le D r Jean Rodrigue, porte-parole de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Une centaine de leurs 15 000 membres ne sont pas affiliés à la RAMQ, estime-t-il. Mais leur nombre augmente.La chercheuse Joanne Castonguay, directrice de projet au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), s'était penchée sur cette question, il y a un an et demi. "En 1998, 47 omnipraticiens exerçaient hors RAMQ, constate-t-elle. Ils étaient 80 en 2004."Chez les médecins spécialistes, environ 50 médecins pratiquent hors des sentiers battus, sur les 8000 spécialistes patentés."C'est tout à fait marginal ", insiste lui aussi le D r Louis Morazain, vice-président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec.En fait , le phénomène se concentre principalement dans trois domaines de pratique, parmi la trentaine de spécialités: l'orthopédie, l'ophtalmologie et la chirurgie plastique. Pour être rentables, les interventions doivent avoir le bon degré de fréquence, de simplicité et d'attente dans le réseau public."La chirurgie cardiaque, il faut oublier ça dans le privé au bureau du coin, lance le D r Morazain. Ça prend un environnement beaucoup plus important. "Les frais sont à vos fraisTous ces frais pour des actes médicaux achetés au privé alors qu'ils sont assurés pas la RAMQ ne peuvent être remboursés par la RAMQ. Ils ne peuvent non plus être remboursés par un assureur privé. Mais c'est la porte que veut entrouvrir le projet de loi 33, présentement en commission parlementaire, qui autoriserait les assureurs privés à rembourser ces frais dans les uniques cas d'interventions au genou et à la hanche, et de traitement des cataractes.Quand ça fait plus mal au corps qu'au portefeuille...L'orthopédiste Nicolas Duval croit à la surspécialisation... et au travail à la chaîne."L'idée de base, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de temps pour opérer dans le réseau public, soutient-il. Pour augmenter le volume sans trop augmenter le coût, il faut être très spécialisé et faire toujours la même chose."En 2006, il aura pratiqué quelque 500 interventions chirurgicales orthopédiques. À lui seul. Et pas des petites: mise en place de prothèses de la hanche et du genou. "Les chirurgies de la hanche et du genou sont à peu de chose près pareilles d'un patient à un autre, dit-il. Il y a une réduction de coûts."De tous les médecins non participants, le Dr Nicolas Duval est peut-être celui qui a poussé le principe des soins privés le plus loin. Au début 2003, il a racheté un centre d'hébergement qu'il a transformé en clinique spécialisée de 17 lits.C'était nécessaire: la période de récupération des interventions qu'il pratique peut atteindre 10 jours, que son patient passera dans sa clinique.Combien, dites-vous?Voilà: 12 000 $ pour une prothèse de la hanche, 13 000 $ pour une prothèse du genou.Pour l'instant, sur 220 orthopédistes actifs au Québec, trois seuls pratiquent exclusivement au privé. Chacun se consacre à quelques spécialités bien précises: pied, genou et hanche, épaule."Ils doivent être sélectifs, indique le Dr Pierre Lavallée, président de l'Association d'orthopédie du Québec. Les patients les plus malades resteront dans le système public."Ainsi, le Dr André Perreault, fondateur de la Clinique de chirurgie du pied de Montréal, ne pratique que des interventions au pied, à la cheville et à la main. "Le gros avantage, c'est qu'elles se font sous anesthésie locorégionale, sans anesthésie générale", fait-il valoir.Non participant depuis quatre ans, il pratique 400 à 450 interventions par année. Une intervention au pied pour un hallux valgus -ou oignon, en termes potagers- coûte environ 2000 $.Il n'a pas fait ce pas pour une question d'argent, assure-t-il. "C'est quatre 30 sous pour une piastre. C'était d'abord une question d'insatisfaction. J'avais une liste d'attente de deux ans."Une attente trop longue entraîne des risques que la condition du patient se détériore jusqu'à devenir irréversible. C'est d'ailleurs ce qui a incité le Dr Marc Beauchamp à quitter lui aussi le réseau public, en septembre 2005."J'ai tiré la plogue quand j'ai opéré quelques patients consécutifs qui étaient rendus à un stade irréversible, alors qu'ils ne l'étaient pas quand je les avais vus, un an auparavant."Il se spécialise dans les chirurgies aux épaules. Une chirurgie de reconstruction arthroscopique de l'épaule coûte entre 4500 et 6000 $. Il y a un an, le Dr Beauchamp pratiquait quatre ou cinq interventions par jour. Il en fait aujourd'hui jusqu'à neuf.Des patients impatientsUne médecine privée pour les riches? La majorité de la clientèle provient pourtant de la classe moyenne. " Les gens font un choix, indique le Dr Marc Beauchamp : est-ce qu'on investit dans notre santé ou on fait un voyage dans le Sud?"Certains commencent à prévoir des fonds en conséquence, observe-t-il. "Même ceux que j'ai déjà opéré commencent à mettre des sous de côté au cas où, dans cinq ou dix ans, ils auraient besoin d'une autre chirurgie dans le milieu privé."Une nouvelle tendance se répand dans les entreprises, ajoute-t-il. Un cadre supérieur ou un bon employé qui voit son efficacité réduite en raison d'un ennui de santé pour lequel il attend des soins peut se faire offrir des services dans le privé.Dans d'autres cas, c'est la famille d'un parent âgé qui se cotisera pour lui offrir une chirurgie. "Ils reviennent deux ou trois semaines après la première consultation, après un conseil de famille", narre le Dr Beauchamp.Autre phénomène: la publicité négative entourant les maladies nosocomiales dans les hôpitaux draine des patients inquiets vers les services privés.
Aujourd'hui je viens de créer mon blog...
Il y a près de 3 ans que je scrute l'actualité sur la santé...
Je m'appercois que cela ne va pas en s'améliorant !
Malgré ce que Couillard veut bien nous faire croire, en modifiant les criteres pour les delais des listes d'attente, en appliquant que partiellement le jugement Chaoulli, en deplacant les malades dans des unités d'urgence, en ne se souciant pas ou trop peu de la qualité des traitements que nos ainés recoivent dans les chsld, en imposant des lois aux medecins spécialistes , en ignorant les gens ,et en se souciant toujours plus d'une structure rendue inadéquate!
Je ne manquerais d'idées à vous partager car chaque jour l'actualité foisonne de sujet pour me faire chialler....
Suzanne
Je m'appercois que cela ne va pas en s'améliorant !
Malgré ce que Couillard veut bien nous faire croire, en modifiant les criteres pour les delais des listes d'attente, en appliquant que partiellement le jugement Chaoulli, en deplacant les malades dans des unités d'urgence, en ne se souciant pas ou trop peu de la qualité des traitements que nos ainés recoivent dans les chsld, en imposant des lois aux medecins spécialistes , en ignorant les gens ,et en se souciant toujours plus d'une structure rendue inadéquate!
Je ne manquerais d'idées à vous partager car chaque jour l'actualité foisonne de sujet pour me faire chialler....
Suzanne
Couillard et les delais !
Le mercredi 13 septembre 2006
Attente hors délai: Couillard reconnait que le gouvernement rate sa cible
Presse Canadienne
QUEBEC
Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, admet que le gouvernement libéral n'a pas respecté l'engagement d'éliminer l'attente hors des délais médicalement acceptables pour les chirurgies.M. Couillard soutient toutefois que ce que le gouvernement Charest a accompli jusqu'ici en santé est sans précédent.Questionné sur le non-respect de l'engagement électoral des libéraux, le ministre affirme que les libéraux ont fait preuve d'ambition.
Il reconnaît que le gouvernement n'a pas atteint sa cible, mais selon lui, personne ne peut reprocher au gouvernement de ne pas avoir déployé les efforts nécessaires en santé.M. Couillard ajoute que peu de gouvernements peuvent se vanter d'aussi bons résultats dans le reste du Canada.Au moment de l'élection du gouvernement Charest en 2003, le nombre de patients en attente de chirurgie hors des délais médicalement acceptables était de 44 000. Plus de trois ans plus tard, on retrouve encore 34 000 patients dans cette situation.Philippe Couillard soutient que l'atteinte de l'objectif de l'élimination de cette liste d'attente fera partie du travail d'un deuxième mandat de gouvernement.
Comment peut-il affirmé avoir réduit ses listes d'attente?
par différentes stratégies:
Le ministre de la Santé Philippe Couillard défend la façon qu'a son ministère de comptabiliser le temps d'attente à l'urgence.
Les chiffres du ministère sont «tout à fait réels», a-t-il affirmé, vendredi, alors qu'il réagissait à un article du quotidien La Presse rapportant que les patients qui sont placés dans les «unités de débordement» ne sont pas comptabilisés dans le temps d'attente aux urgences.
Interrogé à ce sujet vendredi, le ministre Couillard a fait valoir que ces unités de débordement avaient justement pour but de désengorger les urgences en offrant aux patients des conditions de vie plus acceptables que dans un corridor. Il a fait valoir que ces unités avaient «un degré d'intimité accru».
«C'est fondamentalement une bonne façon de gérer les débordements à l'urgence», a-t-il opiné, à condition dit-il que cela soit «bien encadré» en termes de personnel, de durée de séjour et de fonctionnement.
Il a aussi souligné qu'il n'y a pas qu'au Québec que de telles unités de débordement existent.
Il ne voit rien de mal à ce que les patients placés dans ces unités ne soient pas considérés comme étant à l'urgence s'ils vivent dans des conditions suffisantes, qu'ils ont un environnement plus acceptable.
Attente hors délai: Couillard reconnait que le gouvernement rate sa cible
Presse Canadienne
QUEBEC
Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, admet que le gouvernement libéral n'a pas respecté l'engagement d'éliminer l'attente hors des délais médicalement acceptables pour les chirurgies.M. Couillard soutient toutefois que ce que le gouvernement Charest a accompli jusqu'ici en santé est sans précédent.Questionné sur le non-respect de l'engagement électoral des libéraux, le ministre affirme que les libéraux ont fait preuve d'ambition.
Il reconnaît que le gouvernement n'a pas atteint sa cible, mais selon lui, personne ne peut reprocher au gouvernement de ne pas avoir déployé les efforts nécessaires en santé.M. Couillard ajoute que peu de gouvernements peuvent se vanter d'aussi bons résultats dans le reste du Canada.Au moment de l'élection du gouvernement Charest en 2003, le nombre de patients en attente de chirurgie hors des délais médicalement acceptables était de 44 000. Plus de trois ans plus tard, on retrouve encore 34 000 patients dans cette situation.Philippe Couillard soutient que l'atteinte de l'objectif de l'élimination de cette liste d'attente fera partie du travail d'un deuxième mandat de gouvernement.
Comment peut-il affirmé avoir réduit ses listes d'attente?
par différentes stratégies:
Le ministre de la Santé Philippe Couillard défend la façon qu'a son ministère de comptabiliser le temps d'attente à l'urgence.
Les chiffres du ministère sont «tout à fait réels», a-t-il affirmé, vendredi, alors qu'il réagissait à un article du quotidien La Presse rapportant que les patients qui sont placés dans les «unités de débordement» ne sont pas comptabilisés dans le temps d'attente aux urgences.
Interrogé à ce sujet vendredi, le ministre Couillard a fait valoir que ces unités de débordement avaient justement pour but de désengorger les urgences en offrant aux patients des conditions de vie plus acceptables que dans un corridor. Il a fait valoir que ces unités avaient «un degré d'intimité accru».
«C'est fondamentalement une bonne façon de gérer les débordements à l'urgence», a-t-il opiné, à condition dit-il que cela soit «bien encadré» en termes de personnel, de durée de séjour et de fonctionnement.
Il a aussi souligné qu'il n'y a pas qu'au Québec que de telles unités de débordement existent.
Il ne voit rien de mal à ce que les patients placés dans ces unités ne soient pas considérés comme étant à l'urgence s'ils vivent dans des conditions suffisantes, qu'ils ont un environnement plus acceptable.
25 novembre 2006
le manque de medecins de famille expliqué
http://sante.canoe.com/channel_section_details.asp?text_id=2994&channel_id=32&relation_id=3775
Ce cour texte explique toutes les sphères impliquées dans la pénurie de medecin de famille.
Ce cour texte explique toutes les sphères impliquées dans la pénurie de medecin de famille.
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